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Rachetez le temps!

Culte pour la nouvelle année

Prédication prononcée le 1er janvier 2023, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur  Louis Pernot


« Rachetez le temps » dit Paul dans sa lettre aux Ephésiens (Eph. 5:16). Cela tombe à point quand on est proche des fêtes de la nouvelle année. Le nouvel an nous met en effet face à la question du temps qui passe. On peut alors réfléchir plus particulièrement à son attitude face au temps. Une année de plus... ou de moins d’ailleurs si on compte le temps qui nous reste à vivre... En sommes-nous heureux ou non ? Devons-nous nous réjouir ou nous désoler ? Le temps qui passe est-il une bonne ou une mauvaise chose ? Ce sont autant de bonnes questions... Et confrontés à l’idée d’une nouvelle année qui s’ouvre, se pose pour nous la question de l’avenir. Faut-il l’espérer, ou le craindre ? L’avenir peut être vu comme une page blanche qui s’ouvre pleine d’opportunité, une nouvelle année pour faire plein de vœux de mille bonnes choses. Mais aussi l’avenir est parfois angoissant. Que l’on pense à tous ces jeunes qui disent même ne pas vouloir d’enfants tellement ils se font une idée noire de ce qui attend l’humanité, ne voulant réserver cela à des enfants à naître. C’est le bon moment pour réfléchir sur la question du temps, question que l’on peut se poser toute l’année d’ailleurs : comment rechercher le temps positif, et pouvons-nous nous libérer du temps négatif ?

Le temps qui passe n’est pas une question vitale !

D’abord observons que la fête du nouvel an n’est pas une fête religieuse, et sans doute parce qu’en fait elle touche à une question qui n’est pas du tout essentielle.

Jadis les juifs fêtaient la nouvelle année (Rosh Hashanna) au moment de Pâques. L’idée était d’associer cela à une nouveauté de vie s’ouvrant devant le peuple juif alors qu’il sort d’Egypte. Pâques est la fête de la libération de la servitude, un chemin nouveau s’ouvre devant le peuple pour le mener par une pérégrination vers la Terre promise, et pour nous la libération de tout ce qui est mortifère pour ressusciter à une vie nouvelle. Les juifs modernes ont abandonné cela pour fêter Rosh Hashanna le 1er Tishri (7e mois) en automne. Ils ont ainsi dissocié l’année civile de l’année religieuse qui commence elle bien à Pâques. Ils ont eu raison !

Les fêtes religieuses, en effet, sont toujours à propos de quelque chose qui est une question de vie ou de mort pour l’homme, et pas seulement pour sa dimension physique, bien sûr.

- Noël, c’est l’apparition dans l’Univers de celui qui va montrer le chemin de la vraie vie, de Jésus qui va incarner la Parole créatrice de Dieu, germe d’une humanité nouvelle. C’est le don de cet Evangile qui est le programme permettant à l’humain d’accéder à une dimension supérieure
- Pâques fête la résurrection du Christ, preuve que la mort n’a pas arrêté ce qu’était Jésus, et que sa vie était réellement plus forte que la mort, preuve que l’Evangile est bien une victoire sur la mort, et permet d’accéder à une dimension transcendante au-delà de la vie et de la mort purement biologiques.
- Pentecôte, fête du don de l’Esprit, montre que l’Evangile n’est pas juste un discours, un idéal ou un programme pour l’humanité, mais que la promesse de Jésus affirmant que Dieu peut en plus donner une force intérieure de transformation et de nouveauté de vie par son esprit saint est véritable. Les disciples l’expérimentent et sont transformés devenant des témoins actifs et vivant d’une vie nouvelle.

Mais le nouvel an n’est pas une fête religieuse. Donc le temps matériel qui passe n’est pas une question fondamentale pour le chrétien. Ce n’est pas une question de vie ou de mort. En fait le temps qui passe, le vrai mystique s’en moque totalement, sa préoccupation est d’un autre ordre.
Le païen, le matérialiste pur, lui n’a rien d’autre que le matériel, il ne se préoccupe, à l’extrême, que de sa vie physique. Le temps est sa seule richesse, et paradoxalement aussi la seule chose qui peut le menacer lui apportant le vieillissement et la mort. Son objectif est alors de vivre de la façon la plus opulente et le plus longtemps possible.

Le christianisme a opéré une révolution dans le système naturel valorisant le temps en remplaçant la préoccupation de la quantité de temps par sa qualité. Le temps pour le chrétien n’a aucune valeur en soi en dehors de ce que l’on met dedans. Sous cet aspect, le temps est comme un réceptacle vide appelé à se remplir, et la question n’est pas le contenant, mais la manière avec laquelle on va l’utiliser. Sous cet aspect les vœux de nouvelle année sont formidables. Il ne s’agit pas de vouloir conjurer un quelconque sort par des vœux qui n’en n’ont certainement pas le pouvoir, mais plutôt de voir les jours s’ouvrant devant nous comme autant d’opportunités de faire des choses. Devant une nouvelle année, nous pouvons nous dire : « voilà 365 jours à remplir, et chic ! Chacune de ces journées peut être une opportunité de faire tant de merveilles. Souhaitons-le... » Et donc la question immédiatement après doit être : « que ferais-je ? ». L’avenir ne se subit pas, il se construit.

Cette vision qualitative du temps par le christianisme est une originalité par rapport à bien des auteurs de l’Ancien Testament. Dans ce livre, on présente comme une bénédiction le fait d’avoir vécu très longtemps. Les patriarches sont montrés comme ayant été très très vieux. Comme si le temps pouvait avoir une valeur en soi. Le cœur du christianisme est Jésus-Christ qui meurt à 33 ans. Et il est dit qu’il a eu la vie la meilleure que l’on puisse imaginer dans le monde, montrant qu’une vie courte, riche et réussie pouvait être l’optimum. C’est un retournement important. On trouve cette idée encore exprimée dans ce beau livre mystique du Moyen-Âge L’imitation du Christ. Livre écrit par Thomas Kempis, popularisé par sa traduction en Français par Racine : « Vanitas est longam vitam optare et de bona vita parum curare » : il est vain de vouloir une vie longue et de peu se soucier d’avoir une vie bonne !

Que la qualité soit supérieure à la quantité est une idée que développe l’Evangile dans bien des domaines, et ainsi la vraie question est celle de la qualité d’une vie plus que sa longueur. Or la qualité n’est pas mesurable concrètement, elle n’est même pas indispensable matériellement, chercher la qualité peut même paradoxalement faire vivre moins longtemps ! (C’est le cas de Jésus qui aurait pu vivre vieux avec Marie-Madeleine s’il ne s’était pas engagé à remettre en cause l’ordre religieux établi par les pharisiens). Ainsi Jésus invite-t-il à s’amasser des trésors dans le Ciel que le temps ne détruit pas. Nous devons chercher non pas la vie longue, mais la vie « éternelle », c’est-à-dire, précisément, celle qui échappe au temps, et qui n’est liée par aucune contingence. Quant à l’Apocalypse, elle promet que la finalité de la venue du Royaume de Dieu est « qu’il n’y a plus de temps » (Apoc 10 :6). Le temps qui passe n’est plus une question.

Double aspect du temps

Pour ce qui est du temps lui-même, il a un double aspect. On peut le voir sous l’angle de la physique, il n’est alors que le temps de l’entropie, c’est-à-dire de la dégradation de l’information, du désordre. Pour notre existence, c’est le temps de l’usure et du vieillissement. Et puis il y a le temps spirituel qui est tout autre. Saint Augustin affirmait que la vraie nature du temps est d’être le temps de l’accomplissement des promesses de Dieu. Il devient alors un temps positif, un temps de création, de bonification. La question de notre vie est de savoir dans lequel de ces deux temps nous choisissons de vivre.

Le temps du païen est celui du temps matériel. Il est le temps de la dégradation, celui du rapprochement de la mort, c’est un temps angoissant. Dans cette perspective, on remonte sa montre comme on remonte une guillotine, chaque année passée nous rapproche d’autant de notre mort assurée et des difficultés possibles à venir. Ce temps est angoissant parce qu’il cache l’épreuve à venir, le mal pouvant frapper à tout moment. Le païen ordinaire essaye de conjurer cette angoisse par diverses pratiques, astrologie, superstitions ou vœux qui n’arrangent rien, même au contraire, continuant de lui faire croire que c’est là que se joue sa vie.

Il est vrai que personne ne peut totalement se soustraire à cette angoisse. La solution la meilleure est sans doute de ne pas chercher à conjurer le temps, mais simplement d’être prêt, selon cette invitation de Jésus : « veillez et priez » (Luc 21:36). Et puis se placer dans un autre ordre. « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18:36) dit Jésus, par notre foi en Christ nous avons une part de nous-mêmes déjà hors du monde et dans un Royaume que la mort ne peut atteindre. Par notre foi nous sommes déjà vainqueurs de toute question matérielle. « La victoire par laquelle le monde est vaincu c’est notre foi, Seigneur augmente notre foi » dit la confession de foi de l’Oratoire du Louvre. C’est ainsi que l’Imitatio Christi invite à se placer dans le domaine du bien moral, c’est-à-dire du bien que l’on fait et non du bien que l’on subit, à être dans une quête du bien. Voici donc un vœu que je pourrais faire : que vous puissiez faire du bien, et que votre vie se bonifie jour après jour, quelle que soit la santé physique !

Il est vrai que sans espérance, sans Dieu, sans transcendance, le temps est plutôt un problème, et il ne peut que générer de l’angoisse devant la nouvelle année. Ces vœux que l’on fait au nouvel an témoignent d’ailleurs souvent de cette crainte de l’avenir et sont une sorte de tentative, ou de croyance un peu enfantine que ces veux pourraient conjurer cette angoisse, comme s’ils pouvaient avoir un effet. De même les fêtes de réveillon dans certain cas semblent une volonté de s’étourdir pour ne pas affronter. Toute conduite excessive est révélatrice d’un problème intérieur grave. Cela dit, les fêtes ainsi que les vœux du nouvel an témoignent que, même les moins religieux ont au fond d’eux même une sorte de bon sens spirituel. Ils montrent que dans ce temps qui peut tout détruire, la chose la plus importante, c’est la relation, l’amitié, la présence de ceux que l’on aime, et les pensées positives que l’on peut avoir vis-à-vis des autres et combien il est précieux de savoir de d’autres aussi pensent à nous. Ces vœux sont en fait une sorte de version laïque de la prière d’intercession. Et pourquoi pas !

Mais devant cette dimension négative et difficile du temps, on peut trouver mieux que de faire comme cela n’était rien en misant sur autre chose. On peut vouloir transformer le temps lui-même, le transmuter en temps créateur, se dire que ce temps, on va l’utiliser pour vivre ce que Dieu nous demande : progresser, faire progresser le monde autour de nous, participer à son œuvre de création d’un monde toujours plus proche du Royaume.

Racheter le temps

Paul lui, dit « Rachetez le temps ». Cette expression demande des explications. « Racheter » dans la Bible, s’applique normalement à nous, et ce mot signifie en fait « libérer ». En effet, dans l’antiquité pour libérer un esclave, il fallait le racheter, en payer le prix à celui qui le possédait. Mais on trouve des passages dans l’Ancien Testament où le verbe « racheter » veut bien dire simplement « libérer » sans que rien ne soit payé en retour. Ainsi quand Paul dit que Christ nous a rachetés de la Loi, c’est pour dire qu’il nous en a libéré, nous ne sommes alors plus esclaves de la Loi, mais affranchis comme des enfants de Dieu sous la grâce. Christ est le « rédempteur » (littéralement « celui qui rachète »), c’est-à-dire, celui qui nous libère de la mort, en nous donnant une dimension spirituelle que la mort n’atteint point. Racheter le temps, c’est donc libérer le temps, le libérer de son aspect inexorable. Il faut sauver le temps comme Christ nous libère et nous sauve, c’est-à-dire le transformer en réalité éternelle. Transformer le temps en une dimension créatrice au lieu de réalité qui enferme, asservit détruit. Voilà l’œuvre à laquelle nous sommes invités : opérer une transmutation du temps pour le changer de nature., c’est une œuvre alchimique comme de changer le plomb en or !

Cette libération, pour nous se fait en se consacrant au Seigneur pour son service, ainsi, « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, pour que nous recevions l’adoption » (Gal. 4:5, 5:13). Nous prenons ainsi une valeur infinie qui transcende notre nature et nous devenons nouvelle créature. De même, nous devons transformer le temps, le convertir au Seigneur pour le diviniser.

Se libérer du temps

Et puis on pourrait comprendre ce « Rachetez le temps », comme l’appel à nous libérer du temps lui-même. On est esclave de quelque chose quand on ne peut plus s’en passer, et quand cette chose prend barre sur nous et décide de notre vie. Ainsi en est-il dans les dépendances, le drogué, l’alcoolique n’est plus libre, sa vie est dictée par la nécessité du produit. Se libérer du temps est désirer se prendre par la main pour ne plus laisser le temps être maître de notre vie, ne plus se laisser diriger par le temps, mais l’utiliser. Le chrétien ainsi rejette l’idolâtrie du temps. Il est appelé à devenir maître des horloges, maître de son temps, de ses choix, afin que le temps ne soit plus celui qui est subi, mais celui où il construit sa vie. C’est ce que nous avons développé dans la prédication « Convertissez-vous ! » : redevenir sujet de sa vie, acteur principal de son existence sans se laisser diriger où imposer quoi que ce soit par qui que ce soit.

Le temps nous impose certaines choses, on peut d’abord ne pas y prêter d’importance : ce que le temps nous impose n’a aucune valeur devant Dieu ou l’éternité, et on peut ensuite retourner la situation pour utiliser le temps et le mettre à notre profit. Nous n’avons évidemment pas une totale liberté dans notre vie, mais nous avons la main sur beaucoup, et nous avons la possibilité d’une infinité de choix. C’est une ouverture incroyable que ces 365 jours qui s’offrent à nous avec la nouvelle année : 365 jours que nous allons peut-être pouvoir écrire avec Dieu.

Nous pouvons ainsi utiliser le temps pour faire quelque chose de créateur. Les enfants connaissent cela naturellement : ils sont eux dans un temps créateur, ils grandissent, se fortifient, apprennent. Leur temps est un temps positif. Eux n’ont pas peur du temps qui passe, au contraire, il est une bonne nouvelle pour eux, et sont heureux chaque année d’avoir une année de plus. Nous devons garder ce temps, et nous le pouvons, c’est un des sens possibles à cet enseignement de Jésus quand il dit : « le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10:14). Nous pouvons, à tout âge « Grandir dans le Christ » (Eph. 4:15), afin que « même si notre être extérieur se dégrade, notre être intérieur se renouvelle de jour en jour » (II Cor 4:16).

Quant à ce qu’on ne peut maîtriser donc, car on ne maîtrise pas tout... quant à cette dimension subie du temps à laquelle nous ne pouvons de toute façon pas échapper, il faut la considérer avec relativité. Cela n’est pas très important en fait. Nous devons regarder en face ce qui semble nous menacer, et le réduire l’état accessoire. Le croyant doit se rappeler que rien ne peut le maintenir prisonnier, il a été affranchi par le Christ. Rien ne peut l’enfermer, ôter son bonheur, ou sa vocation joyeuse de chrétien. Chacun peut dire ainsi que l’affirme Paul : « Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur» (Rom. 18:37-39.

L’homme fidèle est prêt à tout, il sait qu’il doit toujours « veiller et prier » ainsi que l’exhorte souvent le Seigneur. L’imitatio Christi encore elle dit bien : « Homo fervidus et diligens ad omnia est paratus » (L’homme fervent et empressé est prêt à tout), et la devise scoute le rappelle tous les jours à nos jeunes : « sois prêt » (à tout). A partir du moment où on cherche l’essentiel, tout le reste devient secondaire, pas sans aucune valeur, mais accessoire, et tout est donné, comme un plus, un bonus que l’on peut apprécier, mais dont on pourrait se passer : « Cherchez d’abord le RdD et toutes ces choses vous seront données comme un plus » (Matt. 6:33).

Choisir le bon temps

Ainsi dans ces deux temps auxquels chacun est confronté, sentons-nous invités plus particulièrement en ce début d’année à miser dans le temps chrétien. C’est une bonne nouvelle en soi : le temps travaille en faveur du Chrétien et en défaveur du païen.

Quant aux vœux de nouvelle année. J’en dirai plein pour vous faire plaisir, et vous dire tout le bien que je vous souhaite et mon attention à votre égard... mais en même temps sans grande illusion sur leur efficacité réelle. Car nul ne peut infléchir le futur par un simple vœu s’il est détaché de tout acte. Mais en même temps ces vœux ne sont pas si mauvais, ils montrent qu’on croit qu’il y a un avenir possible, une joie possible, une paix possible. Le vœu même démontre qu’on ne croit pas en un avenir verrouillé, déterminé et désespérant.

Mais mon vœu à moi plus particulièrement est que vous soyez toujours remplis d’espérance. Gardez foi en Dieu, foi dans la vie, dans l’amour, dans la paix. Toujours tendus en avant pour travailler avec Dieu à un monde plus juste, plus plein de paix et de fraternité. Et que lui vous remplisse chaque jour de joie et de paix, d’amour et d’espérance pour que vous débordiez de toutes ces grâces dans le monde qui en a bien besoin !

Louis Pernot

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Ephésiens 5:8-17 + 20

8Autrefois, en effet, vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ; 9car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. 10Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; 11et n’ayez rien de commun avec les œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les. 12En effet ce que (ces gens) font en secret, il est honteux même d’en parler, 13mais tout cela une fois dénoncé apparaît à la lumière, car tout ce qui apparaît est lumière. 14C’est pourquoi il est dit :
Réveille-toi, toi qui dors,
Relève-toi d’entre les morts,
Et le Christ resplendira sur toi.
15Veillez donc avec soin sur votre conduite, non comme des fous, mais comme des sages ; 16rachetez le temps, car les jours sont mauvais. 17C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur.

20rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ ;

 

 

 

Eph. 5:8-17