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L'Église protestante unie s'engage pour la reconnaissance des victimes d'abus sexuels
L'Église protestante unie de France annonce aujourd'hui son adhésion à la Commission Reconnaissance et Réparation, pour écouter et reconnaître les personnes victimes de violences sexuelles dans l'Église.
Publié le jeudi 7 novembre 2024 à 8h43
Emmanuelle Seyboldt, présidente du Conseil national de l'Église protestante unie de France, le 22 mai 2024 à l'Étoile
"L'EPUDF s'engage à reconnaître sa responsabilité et à entrer dans un processus de réparation", indique le Conseil national dans un communiqué. La Commission Reconnaissance et Réparation, créée en 2021 par la Conférence des religieux et religieuses de France à la suite du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE), est présidée par l'ancien magistrat Antoine Garapon et composée d'une équipe de commissaires aux compétences pluridisciplinaires. Elle offre un espace d'écoute, de dialogue et de reconnaissance aux victimes, notamment via son site Internet (www.reconnaissancereparation.org).
Après un travail de prévention contre la pédocriminalité et contre les violences spirituelles et sexuelles, puis la mise en place d'une cellule d'écoute téléphonique anonyme, l'Église protestante unie a souhaité recourir à une instance extérieure qui sache accompagner les personnes victimes de faits anciens.
Nathalie Chaumet, nouvelle pasteure à l'Étoile
Un an après le départ à la retraite de Florence Blondon, la pasteure Nathalie Chaumet rejoindra l'Étoile à partir du 7 juillet prochain.
Propos recueillis par Charlotte Mariaux de Serres | Publié le 14 mai 2024
La pasteure Nathalie Chaumet à l'Étoile le dimanche 5 novembre 2023. Photo Raphaël Georgy
Nous sommes ravis de vous accueillir au sein de notre communauté à l’Église Protestante Unie de l’Étoile. Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours ?
Nathalie Chaumet : J’ai eu la joie d’être pasteure à Meudon-Sèvres-Ville d’Avray (92), à Rouen où j’étais aussi en charge de l’aumônerie de l’hôpital, au Vésinet (78) et à l’Annonciation. Comme je suis presque toujours restée en région parisienne, l’Epudf en région parisienne c’est un peu comme une grande famille pour moi !
Qu’est-ce qui vous a amenée à devenir pasteure ?
L’équipe des pasteurs de ma paroisse dans ma jeunesse : merci à eux pour leur engagement et leur témoignage ! Et aussi l’aventure des camps scouts qui a contribué à ma construction personnelle.
Qu’est-ce qui vous a spécifiquement attirée à l’Église de l’Étoile ?
Je suis très heureuse de pouvoir participer au rayonnement d’une foi protestante audacieuse.
Quelles sont vos aspirations pour l’Église de l’Étoile au cours de votre ministère ?
Alors surtout, je ne viens pas à l’Étoile avec un projet pré-établi. Je me réjouis de travailler avec vous tous pour discerner ensemble ce qu’il sera bon de vivre.
Comment envisagez-vous de vous impliquer dans la vie quotidienne de la paroisse ?
Dans l’élan et la joie de rencontrer les uns et les autres.
Vous arrivez avec votre famille...
Je suis mariée avec Etienne, professeur à l’école d’ingénieurs CESI. Nous avons 4 enfants : Eliott (29) marié avec Mélanie, Estéban (27), Maëlys (25) et Venise-Laure (17) et nous sommes les heureux grands-parents d’un petit Mathéo depuis le 11 février.
Quelles sont vos passions ?
Avant tout ma famille et mon ministère. Ainsi j’ai la chance d’allier fonction et passion ! Mais j’aime aussi lire écrire, marcher… Sans escalader les sommets, nous aimons partir pour quelques randos l’été en famille.
Un dernier mot ?
Merci ! Pour l’accueil chaleureux que les uns et les autres me manifestent déjà.
Si vous étiez…
Une parabole : la parabole de la graine de moutarde.
Un verset biblique : impossible de choisir !
Un art : la musique pour la transcendance à laquelle elle nous fait toucher et la peinture pour l’éclat des lumières et des couleurs.
Un film : « Je verrai toujours vos visages » de Jeanne Herry qui aborde avec finesse la question de la justice restaurative.
Une couleur : je suis havraise alors plus qu’une couleur, je dirais le reflet du ciel sur la mer.
Un lieu : la ville du Havre. C’est un bout du monde abrupt mais à la lumière incroyable.
Enfin, si vous pouviez partager un repas avec des figures bibliques, qui choisiriez-vous et qu’espéreriez-vous apprendre d’eux ?
Dans la Bible, Abraham et Sarah sont les premiers à recevoir pour un repas de fête. Ils accueillent trois visiteurs de passage autour d’un festin improvisé. C’est le début d’une hospitalité à faire vivre aujourd’hui encore.
Culte d’installation liturgique : dimanche 8 septembre
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