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Toute la foi chrétienne en 4 textes

Prédication prononcée le 12 mai 2024, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur  Louis Pernot

 

Comment résumer toute la foi chrétienne en un seul texte biblique ? C’est difficile, la foi chrétienne est complexe et comporte différents aspects, et sans doute faut-il plusieurs textes différents pour parvenir à en rendre compte.

En voici quatre formant comme un carré magique de la foi, on pourrait en trouver d’autres, mais ils en disent déjà beaucoup.

Prologue de Jean

Le premier, c’est le début de l’évangile de Jean : « Au commencement était la parole, et la parole était à Dieu et la parole était Dieu... en elle était la vie, et la lumière des hommes ».

Voilà la première manière avec laquelle on peut présenter la foi chrétienne : elle est adhésion à une parole, à un contenu. Une parole qui est source de vie, et qui oriente la vie dans un bon sens. En effet, l’être humain n’est pas entièrement programmé par ses gènes ou ses instincts comme les animaux, il lui faut, pour orienter sa liberté, adhérer à un programme par son intelligence, choisir une direction, un sens pour sa vie. La parole de l’Evangile est pour cela un bon programme que l’on peut choisir comme idéal. C’est là le sens premier du mot « foi » dans la Bible où ce mot n’a pas la signification souvent projeté par nos contemporains d’un sentiment religieux plus ou moins évanescent, mais celui de l’adhésion de l’intelligence à une vérité. La « foi » se dit « emmounah » en hébreu, mot de même racine que notre bien connu « Amen » signifiant « C’est vrai », traduit dans nos évangiles par « en vérité ».

En tant que chrétien, je peux dire que c’est là la base la plus objective de ma foi : quand je lis l’Evangile, j’adhère, je crois que Jésus a raison ! Je crois qu’il est vrai que le mieux que nous puissions faire dans notre vie, c'est d'aimer, de pardonner, de servir, et que la chose la plus essentielle de l'existence humaine, hors de laquelle il n'y a ni vie, ni lumière, ni bonheur, c'est la grâce, c'est-à-dire la gratuité, le don et l'accueil sans condition. Oui, je crois qu’il y a là une vraie source de vie.

C'est dans ce sens que quand j'ai été consacré comme pasteur il y a un peu plus de 30 ans dans cette église, j'avais choisi comme verset pour ma prédication d'intronisation, « Je sais en qui j'ai cru » (Tim. 1:12). Beaucoup aujourd’hui voient la foi comme un sentiment évanescent et peu sûr, avec une part de doute. Mais moi je voulais dire que je n’avais aucun doute sur le contenu de ma foi. Je crois dans le Dieu de Jésus Christ, d’une façon ferme. Je crois que la grâce, le pardon, l’amour et la paix sont le chemin, la vérité et la vie, à aucun moment je pense que je pourrais me tromper et que je ferais mieux de croire dans la haine, la vengeance, la violence ou l’égoïsme. Et je veux fonder ma vie là-dessus, et en tant que pasteur, je veux consacrer ma vie à le dire et à en témoigner.

C’est d’ailleurs en partie ainsi que nous présentons les choses à nos catéchumènes qui se posent la question de confirmer ou non à l’issue de leur catéchisme. Ils peuvent avoir des maturités spirituelles différentes, certains ne sont évidemment pas de grands mystiques, mais on leur demande si, après quelques années de catéchisme, connaissant globalement le contenu de la prédication du Christ, ils sont d’accord ou non, si l’Evangile leur semble un bon programme ou pas, si Jésus a raison ou s’il se trompe.

Jésus Christ est le chemin la vérité et la vie

Et le prologue de Jean va plus loin, puisqu'il dit que ce n’est pas simplement un message auquel on peut adhérer, mais que cette parole s'est incarnée en Jésus Christ : « Et la parole a été faite chair et elle a habité parmi nous » (Jean 1:14). Autrement dit, qu’il y a une personne qui a incarné cette parole, représentation vivante de ce message qui est Jésus Christ, lui l’a donc vécu, et en a témoigné par sa vie même.

On passe alors d’une foi purement intellectuelle à une foi qui se centre sur Jésus Christ, incarnation de cette parole. En Jésus Christ qui est dit justement dans Jean 14 « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6).

Cette formule n’est pas pour exclure tous ceux qui ne seraient pas chrétiens, d’ailleurs, le message de l'Evangile n'est pas une exclusivité, on a le droit de croire dans l'amour et le pardon même si on n'est pas chrétien. Mais on peut croire qu’effectivement Jésus Christ, la personne de Jésus Christ, en tant qu'incarnation de cette parole, est chemin, vérité et vie. Et voilà que d’une foi purement intellectuelle on passe à une foi très christocentrique.

Il y beaucoup de demeures dans la maison du père

Mais si on en restait là, on risquerait de tomber dans une sorte d’intégrisme un peu exclusif, et il est donc nécessaire d’ouvrir un peu cette foi si solide par un autre texte donnant de la perspective. Et là, il n'y a pas besoin d'aller chercher très loin puisque quelques versets avant Jean 14 où Jésus dit « Je suis le chemin, la vérité et la vie », il commence par dire : « il y a beaucoup de demeure dans la maison de mon Père » (Jean 14 :1).

Cette affirmation est très réjouissante et rassurante. Certes, jésus est chemin, vérité et vie, mais il y a quand même beaucoup de façon possible d'habiter ce message, de le vivre, de le comprendre. Il y a de nombreuses manières de vivre sa foi, et d’être chrétien. Parce que tout le monde n’a pas la même sensibilité, ni les mêmes paramètres dans sa vie.

Mais tout cela reste tout de même très intellectuel, et il serait faux de réduire toute la foi à cet aspect.

Dieu révélé aux enfants plus qu’aux sages et aux intelligents

Or, l’on trouve dans l’évangile de Matthieu un passage qui bouleverse, ou plutôt complète totalement cette approche : Jésus dit, en effet, à un moment : « Je te loue, père, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et que tu les as révélés aux petits-enfants » (Matth. 11:25). C’est une leçon qui frappe de plein fouet celui qui commencerait à s’enorgueillir de son intellect, de son intelligence, de sa juste adhésion à un idéal, et à un message merveilleusement vrai et juste. Jésus dit qu’en fait, ce n’est pas seulement une question d’intelligence.

Il faut donc sortir un peu de l’évangile de Jean pour voir autre chose. On dit que l’auteur de ce 4e évangile était un théologien, un des grands prêtres du Temple de Jérusalem. Son évangile est donc très spirituel, intellectuel, intelligent. Pour lui, Dieu est parole, Jésus est parole, une parole qui s’étudie, se dissèque sur laquelle on réfléchit et on se questionne. Et pour lui, oui, la foi est une adhésion intellectuelle. Mais certains chrétiens ne sont pas comme ça. S’il y a des fidèles qui aiment venir au culte pour écouter la prédication et y trouver matière à réflexion, s’il y en a certains qui aiment les études bibliques et même étudient l’hébreu pour mieux entrer dans les textes, qui se plongent dans les grands théologiens, Tillich, Barth ou autres, il y en a d’autres qui vivent leur foi comme une sorte d’intuition naturelle, le sentiment d’un amour, d’une transcendance, d’une espérance, d’une confiance vécue en profondeur.

La foi n’est donc pas nécessairement quelque chose de compliqué. Un enfant de 10 ans ne parvient que rarement à lire Spinoza, Kant ou Kierkegaard, mais en même temps la foi d’un enfant n’est ni nulle ni méprisable. Et il y a plein de choses extraordinaires chez les enfants. On pourrait en dire beaucoup, mais je ne garderais que l’aspect relationnel. Un enfant ne peut se comprendre ou même survivre seul. Il est un être relationnel qui ne vit que parce qu’il est aimé et qu’il aime. Il n’est plus question-là d’adhésion intellectuelle, mais d’une relation personnelle au Christ.

Voilà cette autre dimension de la foi, qui peut prendre cette dimension affective. Par là, je sais que j'ai en Dieu quelqu'un qui m'aime, que j'ai en Dieu un père, une mère, un parent qui m'accueille, qui me reçoit inconditionnellement et que dans la prière, ce moment béni où je peux tout dire, parler à cœur ouvert, dans la prière à Dieu, je parle et je dis en totale confiance ce que, peut-être, je ne dirais même pas, ni à mon médecin, ni à mon psychanalyste, ni à mes enfants, ni à mon conjoint, et donc il y a là un amour absolu, une confiance totale qui est quelque chose d'absolument essentiel et qui change la vie vraiment.

Certes, tout le monde n’a pas cet aspect de la foi mais heureux, celui qui arrive à découvrir cette dimension de relation à Dieu dans laquelle on peut s'abandonner dans une relation la plus simple, la plus pure, la plus belle, la plus extraordinaire qui soit parce que dans cette relation à Dieu on n'est jamais ni déçu ni trompé.

C'est là une merveille. Pour vivre on a besoin de nourriture, de sécurité, d’un toit, mais on a besoin aussi d'être aimé, et en Dieu il y a une source d'amour inconditionnel qui est une nourriture, un carburant de la vie, et c’est essentiel, non seulement pour soi mais aussi parce que cela nous permet d'être capable d'aimer à notre tour.
Et puis Jésus continue par cet extraordinaire « Venez à moi, vous qui êtes fatigué et chargé, je vous donnerai du repos » (Matt. 11:28). Voilà qu’on s’éloigne d’une foi purement intellectuelle, au-delà de la rationalisation, pour tomber dans une foi vécue, expérimentée avec son cœur. Il ne s’agit pas de mettre les deux en opposition au contraire mais je crois que les deux s'auto-alimentent en quelque sorte et c'est quand même formidable.

Mais c'est plus que ça encore.

Naître d’en haut de l’Esprit qui souffle où il veut

C'est plus que cela encore et on peut reprendre l'évangile de Jean, avec cette discussion de Jésus avec Nicodème qui va nous montrer que la foi n'est pas juste une direction morale et ou un sentiment qui pourrait se rapprocher d’une relation à un objet imaginaire et transitionnel pour se sentir bien, la foi n’est pas juste une adhésion morale ou philosophique et un soutien psychologique, c’est bien plus que tout cela.

Jésus dit à Nicodème « il faut que vous naissiez de nouveau et d'en haut » (Jean 3:5). Cette formule a malheureusement été récupérée par les évangéliques américains qui se disent « born again », « nés de nouveaux », dès qu’ils ont expérimenté une fois une émotion spirituelle au moment de leur baptême. Mais il ne s’agit pas là d’un moment ponctuel de sa vie, mais du fait que notre vie peut être renouvelée sans cesse de l’intérieur par le Christ en qui se trouve une source permanente de vie nouvelle.

Et cet enseignement à Nicodème est fondamental, parce qu’il montre que la foi n'est pas juste quelque chose qui fait du bien et une adhésion morale positive mais c'est beaucoup plus profond, la foi est quelque chose qui change la vie, ce n'est pas un « plus » dans son existence, c'est une reconstruction, qui donne une dimension nouvelle, une vie nouvelle même. Et puis surtout ce texte fait apparaître un élément essentiel qui avait échappé jusqu'ici qui est l'esprit, puisqu’il est question de « naître d’en haut et d'esprit ». Voilà le saint esprit qui arrive et qui nous manquait jusqu’à présent. Nous avions Dieu, nous avions le fils, Jésus Christ, et voici la Trinité au complet.

Mais qu’est-ce, précisément que le saint esprit ? Il faudrait un long développement, mais on peut le dire en quelques mots. D’abord le mot « esprit », en grec comme en hébreu désigne le « souffle ». Il s’agit du souffle vital. Quand Dieu crée les êtres vivants, il insuffle du souffle dans leurs narines. Quand le bébé naît, il respire. Et quelqu’un qui ne respire plus meurt. Donc l'esprit, le souffle c'est la vie, et le saint-esprit c’est la source de vie qui vient de Dieu. Source de vie qui est d’une autre nature que la vie biologique et matérielle que chacun a déjà reçue par sa naissance. Il y a en Dieu quelque chose qui peut vraiment donner la vie dans une nouvelle dimension, une source de vie qui est une mise en mouvement. Cette foi est une question de vie, de renaissance, de résurrection, c’est une dimension qui peut changer toute la vie, source d’une vie nouvelle, c’est infiniment plus qu’un petit idéal moral auquel on adhérerait ou un sympathique soutien psychologique pour se consoler de ses soucis. Cette présence de Dieu, de l'esprit, et que l'on trouve dans cette parole du Christ elle est source d'une vie nouvelle c'est-à-dire quelque chose qui change toute la vie. Ce n’est pas un plus, ça change la vie, en profondeur c'est une source d'une vie nouvelle, d'une renaissance et d'une résurrection.

On a alors ici quelque chose d’extrêmement fort, essentiel et vital. Oui, il faut arriver à comprendre qu’en Dieu nous pouvons naître des créatures nouvelles, que nous pouvons trouver une source de vie dans cette présence spirituelle de Dieu donnée en Jésus Christ et qui ruisselle de la parole et qui peut nous faire naître de nouveau.
L’esprit souffle... on ne sait ni d’où il vient, ni où il va.

Et en même temps, ce merveilleux dialogue avec Nicodème relativise mon premier point dont j'étais pourtant si fier quand je disais « je sais en qui j'ai cru ». Ici Jésus conclut son discours sur l’esprit en disant : « l'esprit souffle où il veut, on ne sait pas ni d'où il vient ni où il va mais on entend sa voix » (Jean 3:8). Voilà qui est incroyable ! Car l’esprit, c’est Dieu lui-même, en effet, « Dieu est esprit » (Jean 4:24), Dieu n’ayant pas de corps, il n’est qu’esprit, et l’esprit de Dieu, c’est Dieu. Or cette affirmation qu’on ne sait pas ni d'où il vient, ni où il va, mais que l’on entend son bruit contredit cette imbécile fatuité que je présentais en prétendant savoir qui était Dieu. Non, je ne sais pas qui est Dieu et je ne sais pas tout de ce qu'est la puissance de Dieu qui est l’esprit. Il y a en Dieu quelque chose de mystérieux qui nous dépasse infiniment et si je prétendais savoir qui est Dieu j'en ferais une idole, j'en ferais une superstition. Si je savais ce que Dieu demande exactement que je vive j'en ferais une morale à appliquer. Mais ce n'est pas ainsi qu’est Dieu. Il est au-delà de ce que j'en comprend, au-delà de ce que j'en sais. En fait je sais en gros à quoi je crois... Mais Dieu est très fondamentalement au-delà et plus que tout cela. Il y a en lui quelque chose qui me dépasse infiniment.

La foi est ainsi une espèce de quête de transcendance de quelque chose qui me dépasse infiniment et qui dépasse même mon entendement. Il peut m’arriver d’être parfois même un peu perdu dans mes prétendues certitudes. Je ne comprends pas tout, je ne sais pas en fait qui est Dieu et je ne sais pas où me mène ma vie, je ne sais même pas ce que je dois faire, comment je dois agir, comment je dois aimer, comment je dois servir... je ne sais pas et cette présence de Dieu dans ma vie reste quelque chose d'un peu mystérieux parce que je ne peux pas l'enfermer dans une pratique, dans un dogme, dans une morale ou dans un discours quel qu'il soit. Il y a là quelque chose qui me dépasse et j'aime l’idée de cette quête de Dieu qui nous amène vers un absolu, vers une transcendance et, du coup aussi, vers une humilité totale consistant à dire que je ne suis pas moi-même le centre du monde, que mon intelligence ne peut pas tout comprendre. Dieu, l’esprit, je ne sais pas ni d'où il vient ni d'où il va, mais voici, j'entends sa voix. Et donc je ne peux que témoigner que là où il est, là où il me rencontre, il y a quelque chose d'incroyable qui se passe cette présence de Dieu me transforme, me donne la vie, m'oriente, me dirige et est pour moi chemin, vérité et vie.

Cela m’amène à une autre autocritique concernant ma première prédication. Présentant alors la foi essentiellement sous ses premiers aspects le pasteur Serge Oberkampf prêchant avec moi ce jour-là m’avait fait un reproche essentiel dont je me souviens encore, il m’avait dit : « tu fais de la foi la cerise sur le gâteau, or elle n’est pas cela, elle est le fondement ». Oui, en effet, j’avais dit qu’on pouvait très bien vivre sans la foi, que beaucoup de gens le faisaient sans dommage, mais que la foi apportait beaucoup en donnant une élévation morale et un soutien. Mais j’avais manqué cette dimension essentielle que je viens d’évoquer. Oui, la foi n’est pas un petit plus existentiel, elle est la base, le fondement, ce sur quoi je construis et ce sur quoi toute ma vie peut tenir, c'est pas la petite final touch que je rajoute pour être quelqu'un de bien c'est une restructuration, une façon de repenser sa vie tout à fait autrement.

Pour moi vivre c’est Christ

Mais j’aurais pu prêcher sur un autre verset, car il y en avait un autre chez Paul que j’aimais beaucoup alors. Tant que je l’avais gravé en grec sur la rose du seul luth que j’aie construit de mes mains avec mon frère : « Emoi to zen Christos » (Phil 1 :21) : en français « pour moi, vivre, c’est Christ » (ou « Christ est ma vie » comme disent certaines traductions). Voilà qui est fort. Parce que trop souvent, Jésus est rabaissé comme quelqu’un plein d’amour et d’attention qui a prêché un beau message. Or la foi chrétienne ne peut être fondamentalement que christocentrique, c’est-à-dire centrée sur le Christ pour tout ce qu'il représente d'incarnation de la parole, de témoignage, d'attention, d'amour, de don et de service, et aussi parce qu'il est l' « image visible du Dieu invisible »(Col 1 :15). Il est le chemin, un chemin de grâce, de paix et de joie, il est la vérité parce que son évangile est la parole la plus juste et la plus vraie, pour moi et pour l'humanité, et il est la vie parce que vraiment il y a en lui une source de vie extraordinaire. Il est ma vie et il est source de vie pour tout le monde. Oui, je crois en Dieu par Jésus Christ telle est ma foi et j'en rends grâce à Dieu.

Louis Pernot

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Jean 1 :1,14

1Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était à Dieu. 2Elle était au commencement à Dieu. 3Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
14La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

Matthieu 11 :25-28

25En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants. 26Oui, Père, je te loue de ce que tel a été ton bienveillant dessein. 27Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père, personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
28Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger.

Jean 3:1-13

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. 7Ne t’étonne pas que je t’aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau. 8Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit.

Jean 14:1-12

1Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
2Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. 3Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. 4Et où je vais, vous en savez le chemin.
5Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? 6Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant, vous le connaissez et vous l’avez vu.

 

 

Jean 3:1-13, Matt. 11:25-28, Jean 14:1-12