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La bonne ou mauvaise étoile des mages
Prédication prononcée le 2 janvier 2022, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur Louis Pernot
Le récit des mages en Matthieu 2 est vu traditionnellement comme nous montrant la découverte et l’adoration du Christ par les païens, ce texte faisant le pendant de celui de des bergers dans l’évangile de Luc, qui montre l’adoration des juifs reconnaissant Jésus comme le Messie. Pour ceux qui ne sont pas juifs, et qui n’ont qu’une connaissance très modérée de la tradition juive, le récit de Matthieu est donc particulièrement adapté. On y voit comment des personnes n’ayant pas été éduquées dans cette tradition peuvent découvrir Jésus comme leur Seigneur et Sauveur. Nous savons en effet, que les juifs attendaient un « messie », on peut trouver dans les livres des explications sur ce que recouvrait exactement cette attente. Mais pour la plus grande part d’entre nous aujourd’hui, nous sommes plutôt étrangers à cela.
C’est ainsi que récit des mages peut nous parler, non pas comme un récit historique d’un événement qui ne s’est sans doute pas vraiment passé comme on le raconte, mais comme l’exemple même de la manière avec laquelle des personnes éloignées de la culture juive peuvent découvrir le Christ.
Le point central de la démarche s’articule autour d’une histoire d’étoile, étoile qui les met en mouvement, et qui va les accompagner jusqu’à Jésus.
1. Attente
L’étoile certes les met en route, mais cela parce qu’auparavant, ils cherchaient déjà quelque chose, ils étaient en attente. Qu’attendaient-ils exactement ? Peu importe, l’essentiel est qu’ils étaient dans l’ouverture vers l’avenir et c’est essentiel.
Voici la question de départ pour nous : que cherchons-nous ? Qu’attendons-nous ? Celui qui ne cherche rien ne risque pas de trouver quand-chose, ni de se mettre en mouvement, s’il est passif, alors il ne fera que subir sa vie et attendre sans rien faire jusqu’à la mort. Pour vivre, il faut désirer, le désir est le moteur de la vie. Désir qui n’est pas de l’ordre de la frustration, ni d’un rêve inaccessible, mais une mise en avant, en mouvement. Ce bon désir est la dynamique de la vie, c’est vouloir vivre, avancer, vivre mieux, plus intensément. Désir de bonheur sans doute, de bien vivre, de vie harmonieuse, de paix.
Et les mages cherchaient un roi, donc quelque chose d’extraordinaire, de puissant, capable de dominer, de donner la victoire, d’assurer la paix, pas juste une petite recette de sagesse. Ils cherchaient un guide, quelqu’un qui puisse diriger leur vie, leur donner sens, les orienter. L’idée est bonne, ils avaient compris qu’ils ne pouvaient trouver tout cela tout seuls.
Il est vrai qu’on ne peut pas tout réinventer, personne ne peut avoir en lui seul le talent d’un génie capable des plus grandes idées et de la plus grande sagesse. Dans tous les domaines, nous ne faisons que bénéficier de ce qu’ont apporté des spécialistes. Pratiquement aucun d’entre nous ne serait capable, tout seul, de construire une voiture, de faire de l’électricité, ni même de savoir comment fonctionne un téléphone ou un ordinateur. Pour tout cela, nous faisons confiance à telle ou telle marque et nous utilisons ce que les meilleurs spécialistes de chaque domaine ont pu faire de mieux. Aucun d’entre nous ne prétend tout réinventer. Nous en sommes absolument incapables, seuls, nous ne retournerions même pas au stade de l’homme des cavernes, incapables serions-nous même d’allumer un feu ou de chasser un animal pour nous nourrir.
Il en est de même, nécessairement, dans le domaine de la théologie, de la philosophie, de la pensée, de la quête du sens de notre vie. Prétendre se bricoler soi-même sa petite théologie, se contenter d’une sagesse glanée dans les discussions de comptoir ou sur les réseaux sociaux est se condamner à se contenter d’une pensée dramatiquement rudimentaire, simpliste et inefficace.
Dans ce domaine aussi, on peut, comme les mages, se dire que nous voulons trouver le meilleur spécialiste et lui faire confiance. Mais à qui se fier, à quel saint se vouer, qui croire, à quoi faire confiance ? A quelle théorie, quelle religion, quelle philosophie puis-je m’attacher, qui pourrait m’aider à grandir ?
Comme les mages, nous marchons un peu dans la nuit, nous percevons des éclats de lumière, il faut choisir. Moi j’ai trouvé, c’est le Christ, l’Evangile, il s’y trouve un message incroyable, un programme pour moi, pour l’humanité, une méthode merveilleuse pour avoir la plus belle vie du monde. J’en suis très content ! Et depuis 2000 ans, des millions d’utilisateurs ont confirmé qu’il y avait là le plus beau des messages de paix, d’amour, d’espérance, de joie et de vie. Je vous le conseille !
Les mages, même venant d’ailleurs, vont le découvrir aussi.
2. Mauvaise Etoile
Quant à la méthode, les mages vont faire leur démarche en regardant une étoile. C’est parfaitement logique, les mages étaient non pas des rois, mais des prêtres babyloniens, des adeptes de l’antique religion mazdéenne adorant la lumière, et fondamentalement attachée à l’astrologie. Les mages donc croyaient dans les astres, les étoiles et autres choses. Le problème, c’est que du point de vue de la pensée hébraïque, cela est une abomination. Les pratiques divinatoires, magiques et astrologiques sont absolument interdites par la Bible. Il faut l’admettre, les mages, donc, cherchent, mais mal.
Et c’est là que notre texte est particulièrement intéressant : l’Evangile, au lieu de les condamner brutalement, nous les montre comme parvenant quand même à trouver le Christ. C’est qu’ils cherchent comme ils peuvent, partant de là où ils sont, comme ils sont, avec leur façon de faire héritée. S’ils avaient déjà une foi parfaite, ils n’auraient pas besoin de chercher Jésus. Là, ils cherchent, et c’est l’essentiel, ils n’ont pas tout à fait la bonne méthode, mais ce n’est pas grave, l’important, c’est de ne pas se tromper dans l’objet de la recherche, après, on fait comme on peut. Ces mages sont des idolâtres, mais ils restent pourtant de bons exemples, et ils nous déculpabilisent : n’ayons pas de sentiment de culpabilité ou d’infériorité si notre foi n’est pas parfaite ou exemplaire, nous sommes comme les mages qui n’étaient pas meilleurs que nous, et eux ils ont pu trouver le Christ.
D’ailleurs, leur étoile ne les a menés à rien. Elle était juste un prétexte pour chercher et continuer à chercher. L’étoile ne les a pas menés au Christ, ils arrivent tout perdus à Jérusalem, et là, ils interrogent les théologiens qui leur indiquent le lieu : Bethléem. En une phrase, l’évangile parvient ainsi à montrer la dignité des hommes d’Eglise et des théologiens et à les critiquer radicalement. Les prêtres de Jérusalem savaient parfaitement où était le Christ, et ils le disent volontiers, mais ils n’y vont pas ! Ainsi certes, nos pasteurs ne sont pas des exemples, et ils peuvent sembler éloignés d’une pratique idéale de l’Evangile, pourtant, ils peuvent être détenteurs d’une parole parfaitement juste, et ils peuvent tout à fait aider à trouver le Christ et à en indiquer le chemin.
Les mages, donc, vont à Bethléem, et le texte nous dit que quand ils trouvent Jésus, l’étoile s’arrête, et à partir de là il n’en sera plus question. On peut comprendre cela par le fait que, découvrant le Christ, les mages arrêtent l’astrologie. Ils arrêtent l’étoile, comme on arrête de fumer ou de boire ! Ils n’en ont plus besoin, ils sont libérés de la superstition. Puis ils rentreront par un autre chemin, chemin qui n’est plus celui de l’astrologie, ils reviennent chez eux, mais changés, un peu moins riches de trésors peut-être, mais libérés de la superstition.
3. Bonne étoile !
Cela dit, symboliquement, l’idée d’une étoile brillant dans la nuit sur laquelle on fixe le regard et que l’on veut suivre est plutôt une bonne idée. Et si, ici, nous aimons les étoiles, ce n’est pas seulement parce que c’est le nom de notre temple, une étoile, en effet, c’est une source de lumière dans la nuit.
La nuit, c’est celle dans laquelle nous pouvons être, nuit de la difficulté, du doute, du sombre, quand on broie du noir ou qu’on est perdu. Alors on cherche la lumière. Une étoile, ça ne brille pas beaucoup, mais c’est essentiel, ça permet de ne pas se fixer sur le noir, elle prouve que la lumière existe, que la nuit n’est pas tout, pas toute-puissante.
Et ce peut être ça la foi : se fixer sur cette lumière, et s’y attacher. Et se dire que même si la ténèbre semble dominer, même si le mal semble partout, on choisit de croire dans la lumière, dans l’amour, dans la paix, on choisit de s’y accrocher, et de chercher à se diriger vers ce que l’on entrevoit ainsi pour en faire sa ligne de vie.
Notre foi peut aussi être comme une étoile, une lumière petite, parfois vacillante, elle peut sembler faible. Mais cela peut suffire pour savoir que cela peut exister, et pour pouvoir choisir de construire dessus. Rare sont les personnes qui ont une foi totale, permanente extraordinaire, celles qui pourraient dire qu’elles sont sans cesse inondées de lumière divine... Mais nous pouvons parfois entrapercevoir ce qu’est l’amour de Dieu, ce qu’est cette douce transcendance qui nous accompagne, ou l’espérance qu’elle peut nous donner. Il suffit de ces moments fugaces pour savoir que cela existe et pour qu’on puisse vouloir s’y attacher. Paul de même que nous pouvons avoir « les prémices de l’Esprit » (Rom. 8:23), comme un échantillon, une promesse d’une réalité essentielle dont nous n’apercevons qu’une faible partie.
On peut choisir d’avoir la foi dans la foi en quelque sorte, et comme les mages, choisir de croire dans la faible lumière d’une étoile plutôt que dans le noir environnant, et de suivre cette lumière pour orienter sa vie.
4. Etoile du berger
Et cette étoile n’est pas qu’une sorte d’échantillon, un minuscule témoignage d’une réalité autre que ce qui semble dominer, elle est aussi une promesse. Il est question dans la Bible plusieurs fois de « l’étoile du matin ». (II Pierre1:19, Apoc. 2:28, 22:16), cette étoile qui annonce que la nuit touche à sa fin et que le jour va bientôt se lever. Il s’agit de l’étoile du berger (cette expression n’est pas dans la Bible, mais est belle et pourrait être biblique puisque Jésus est le bon berger). Il s’agit, bien sûr, de Vénus, étoile la plus brillante, et qui apparaît dans le ciel juste avant l’aube.
Ainsi cette petite lumière de l’étoile n’est pas condamnée à rester une petite chose, mais elle annonce la venue de la pleine lumière. Voici : votre temps d’obscurité est fini, l’épreuve est passée, la tristesse est dépassée. Voici que la pleine lumière arrive, lumineuse, éblouissante.
C’est pourquoi aussi, et peut-être qu’il est dit que l’étoile s’arrête quand les mages trouvent le Christ. Ce n’est pas forcément comme nous l’avons dit qu’ils rejettent cette étoile, mais que quand on est face au Christ, dans sa pleine lumière, l’étoile ne se voit même plus. Même Vénus n’est plus visible dans le ciel quand le Soleil illumine tout. L’étoile est signe... et promesse, le salut est déjà là, en genèse, et il est appelé à nous être offert en plénitude.
5. Le long chemin
Mais cette pleine lumière, on ne la trouve pas tout de suite, il y a tout un chemin à parcourir qui nous est indiqué par les mages. D’abord, il faut désirer, scruter, interroger, chercher. Ensuite, il faut bien vouloir sortir de chez soi, cheminer, se perdre, questionner ceux qui disent savoir, faire le tri entre ce que l’on entend, comme les mages le feront justement entre les paroles dangereuses d’Hérode et celles pleines de sagesse des prêtres. Puis cheminer encore et encore, et il y a ensuite des étoiles à abandonner, des cadeaux à donner, de l’adoration à offrir pour se centrer sur le Christ.
Alors on peut rentrer chez soi, mais par un autre chemin. Jésus ne nous demande pas d’être autres que ce que nous sommes, mais de revisiter notre propre vie pour la vivre différemment. Le but n’est pas de garder constamment les yeux vers cette lumière éblouissante, d’être avec le Christ en permanence, mais d’utiliser cette rencontre pour revisiter intelligemment notre propre vie, la repenser, la réinterpréter avec une lumière différente.
Et c’est une vie nouvelle qui nous est offerte, chez nous, avec les nôtres, dans notre culture, notre monde, nos activités, mais une vie renouvelée et illuminée.
Louis Pernot
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Matthieu 2:1-12
1Jésus était né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode. Des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem 2et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. 3A cette nouvelle le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 5Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète :
6Et toi, Bethléhem, terre de Juda
Tu n’es certes pas la moindre
Parmi les principales villes de Juda ;
Car de toi sortira un prince,
Qui fera paître Israël, mon peuple.
7Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. 8Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez, et prenez des informations précises sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer.
9Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici : l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au-dessus (du lieu) où était le petit enfant, elle s’arrêta. 10A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. 11Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 12Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
II Pierre 1:16-19
16Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu sa majesté de nos propres yeux ; 17car il a reçu honneur et gloire de Dieu le Père, quand la gloire pleine de majesté lui fit entendre cette voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, objet de mon affection. 18Nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. 19Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour commence à poindre, et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Esaïe 60
1Lève-toi, brille, car ta lumière paraît,
Et la gloire de l’Éternel se lève sur toi.
2Car voici que les ténèbres couvrent la terre
Et l’obscurité les peuples ;
Mais sur toi l’Éternel se lève,
Sur toi sa gloire apparaît.
3Des nations marcheront à ta lumière
Et des rois à la clarté de ton aurore.
4Porte tes yeux alentour et regarde :
Tous ils se rassemblent,
Ils viennent vers toi ;
Tes fils arrivent de loin,
Et tes filles sont portées sur les bras.
5A cette vue tu seras radieuse,
Ton cœur bondira et se dilatera,
Quand les richesses seront détournées de la mer vers toi,
Quand les ressources des nations viendront vers toi.
6Tu seras couverte d’une foule de chameaux,
Ainsi que de dromadaires de Madian et d’Épha ;
Ils viendront tous de Saba ;
Ils porteront de l’or et de l’encens
Et annonceront les louanges de l’Éternel.
7Les troupeaux de Qédar se réuniront tous chez toi ;
Les béliers de Nebayoth seront à ton service ;
Ils seront offerts en holocauste sur mon autel et me seront agréables,
Et je ferai resplendir la maison de ma splendeur.
8Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées,
Comme des colombes vers leur colombier ?
9Car les îles espèrent en moi,
Et les navires de Tarsis sont en tête,
Pour ramener de loin tes fils,
Avec leur argent et leur or,
A cause du nom de l’Éternel, ton Dieu,
Du Saint d’Israël qui te fait resplendir.
10Les fils de l’étranger rebâtiront tes murailles,
Et leurs rois seront à ton service ;
Car dans mon indignation je t’ai frappée,
Mais dans ma faveur j’ai compassion de toi.
11Tes portes seront toujours ouvertes,
Elles ne seront fermées ni le jour ni la nuit,
Afin de laisser entrer chez toi
Les ressources des nations
Et leurs rois avec leur suite.
12Car la nation et le royaume
Qui ne te serviront pas périront,
Ces nations-là seront entièrement ruinées.
13La gloire du Liban viendra chez toi,
Le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble,
Pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire,
Et je glorifierai le lieu où reposent mes pieds.
14Les fils de tes oppresseurs
Viendront s’humilier devant toi,
Et tous ceux qui t’outrageaient
Se prosterneront à tes pieds,
Ils t’appelleront ville de l’Éternel,
Sion du Saint d’Israël.
15Au lieu que tu sois délaissée, haïe
Et sans un passant,
Je ferai de toi un (objet de) fierté pour toujours,
Un (sujet de) réjouissance de génération en génération.
16Tu suceras le lait des nations,
Tu suceras la mamelle des rois ;
Et tu sauras que je suis l’Éternel, ton sauveur,
Ton rédempteur, le Puissant de Jacob.
17Au lieu du bronze je ferai venir de l’or,
Au lieu du fer je ferai venir de l’argent,
Au lieu du bois, du bronze,
Et au lieu des pierres, du fer ;
Pour s’occuper de toi,
Je mettrai la paix,
Et pour te dominer,
La justice.
18On n’entendra plus (parler) de violence dans ton pays,
Ni de ravage ni de ruines dans tes frontières ;
Tu donneras à tes murailles le nom de salut
Et à tes portes celui de louange.
19Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour,
Ni la lune qui t’éclairera de sa lueur ;
Mais l’Éternel sera ta lumière à toujours,
Ton Dieu sera ta splendeur.
20Ton soleil ne se couchera plus,
Et ta lune ne se retirera plus ;
Car l’Éternel sera ta lumière à toujours…
Les jours de ton deuil seront terminés.
21Il n’y aura plus que des justes parmi ton peuple,
Ils posséderont à toujours le pays ;
C’est le rejeton que j’ai planté,
L’œuvre de mes mains,
Pour servir à ma splendeur.
22Le (plus) petit deviendra un millier
Et le moindre une nation puissante.
Moi, l’Éternel, je hâterai ces choses en leur temps.