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Jésus marche sur l'eau

Prédication prononcée le 19 juin 2022, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur  Louis Pernot

Fausses pistes !

Jésus qui marche sur l’eau est un miracle tout à fait spectaculaire qui nous est raconté dans l’évangile de Jean. La question est de savoir ce que l’on peut faire d’un tel récit. A première vue, il y a deux options toutes aussi mauvaises l’une que l’autre.

La première est de prendre le récit au pied de la lettre et croire au miracle comme il est dit. Pourquoi pas ! Mais c’est de peu d’intérêt. Si la bonne nouvelle est que Jésus est capable de venir vers le croyant en marchant sur la mer lorsque celui-ci se trouve dans un bateau confronté à une tempête, alors cela ne concerne pas grand monde. L’Evangile n’est pas une bonne nouvelle réservée aux marins-pêcheurs comme l’étaient les disciples. Peu nombreux sont ceux qui sont confrontés à une telle situation, et encore moins nombreux, sans doute, ceux qui, se sentant menacés par la tempête, ont vu vraiment Jésus venir vers eux en marchant sur la mer.

La deuxième option est à l’opposée la tentation rationaliste : les lois de la physique font qu’il n’est pas possible pour un corps de marcher sur l’eau, donc cela n’a pas pu se passer. Mais que faire alors du texte ? Il faudrait le reléguer dans la catégorie des légendes, des fables impressionner les personnes crédules. Si cette histoire n’est qu’une mystification, alors l’évangile devient une sorte de roman à moitié inventé, et il perd évidemment son intérêt et sa pertinence.

Il y a encore une variante parfois proposée, mixte entre les deux, mais ne présentant pas plus d’intérêt théologique. Il s’agit de croire que le récit est sincère, donc l’Evangile n’est pas une fable, il y a bien eu un événement à la base, mais c’est la manière de le raconter qui le fait sembler miraculeux et en fait l’explication est très simple. Ainsi, on pourrait expliquer rationnellement l’histoire de la façon suivante : Jésus va prier seul dans la montagne, les disciples l’abandonnent et veulent aller par leurs propres moyens à Capernaüm de l’autre côté du lac. Ils prennent donc une barque. Le récit dit qu’ils ont ramé 25 ou 30 stades, le lac faisant le double de largeur, ils pensent avoir fait la moitié. Mais difficile de juger quand il fait nuit et qu’il y a de la tempête. Ils sont donc en fait beaucoup plus loin et ont, sans s’en rendre compte, presque tout traversé. Jésus pendant ce temps redescend de sa montagne. Voyant que ses amis ne l’ont pas attendu, il décide d’aller les retrouver à Capernaüm où ils devaient aller. Il prend peut-être un autre bateau, ou fait le tour, quoi qu’il en soit il arrive le premier. Ne les trouvant pas il va les attendre sur la rive. Il se met donc au bord de l’eau sur la plage. Les disciples arrivant vers lui ne voient que lui dans la nuit. Pensant être au milieu du lac ils ont peur. Jésus leur dit, « mais c’est moi, n’ayez pas crainte ». Puis le texte dit : « ils voulurent le prendre avec eux dans la barque et aussitôt la barque toucha terre là où ils allaient ». Bien sûr, puisqu’ils vont vers lui, et qu’il est sur la plage, ils s’échouent très rapidement. C’est astucieux, mais comme toute tentative de « concordisme » visant à faire coïncider les récits bibliques avec le discours scientifique, c’est sans aucun intérêt théologique. On ne fait pas une bonne nouvelle millénaire d’une bonne histoire vécue entre copains.

La bonne nouvelle pour tous.

Le seul moyen de trouver du sens à ce texte est de sortir radicalement du type d’approche représenté par les solutions précédentes, et dire que quelle que soit la solution que l’on choisisse, qu’on croie ou non au miracle, l’important, c’est de se demander ce que le récit peut pouvoir dire pour nous, ici et maintenant. Quel en est le sens théologique, existentiel pour chacun ? Or comme certainement peu de ceux qui lisent ce texte se trouvent vraiment dans une barque sur une mer en furie, il faut, évidemment, lire le texte symboliquement. De même n’attendant pas aujourd’hui voir Jésus venir vers nous en chair et en os, il faut bien lire cela spirituellement.

On sait ce que la mer représente dans la Bible, c’est le mal, la mort, l’épreuve, le lieu où l’on s’enfonce, où l’on coule, où on perd pied. Quand on est confronté à de telles situations, Dieu peut nous aider. Ainsi le psalmiste prie-t-il : « Sauve moi mon Dieu, les eaux me montent jusqu’à la gorge, j’enfonce dans la fange profonde, sans pouvoir me tenir, je suis parvenu au tréfonds des eaux, un courant me submerge. Je m’épuise à crier » (Psaume 69), c’est bien là l’expression déchirante du croyant confronté à une terrible épreuve d’où il craint de ne pouvoir se tirer.

Mais quant à ce que l’on peut attendre de Dieu, l’Ancien et le Nouveau Testament diffèrent. Dans l’Ancien Testament, nous avons l’histoire de Moïse qui sort d’Egypte avec le peuple. Arrivé face à la Mer Rouge, le peuple se décourage et pense qu’il ne pourra pas traverser. Comme nous quand une épreuve nous semble trop difficile et que nous nous disons que nous n’y arriverons pas, que nous allons perdre pied et couler. Moïse leur dit de garder confiance, et il a raison, il frappe la mer avec son bâton, et celle-ci s’ouvre, laissant le passage à pied sec. Le message est que Dieu peut nous aider à traverser ce qui nous semble intraversable, mais ici, ce Dieu pourvoit de manière matérielle, il intervient sur les événements concrets pour écarter les difficultés devant le croyant. Dans le Nouveau Testament, les disciples se trouvent aussi confrontés à plusieurs reprises à la mer parfois déchaînées, mais alors Dieu n’enlève plus la mer, il calme les disciples, leur redonne confiance et leur permet malgré tout d’arriver à bon port, même parfois en marchant sur l’eau. Le mal reste là, l’épreuve n’est pas écartée, Dieu agit avant tout sur les disciples eux-mêmes pour leur permettre de la surmonter et de la dépasser. A nous, comme aux disciples, dans toute situation angoissante ou difficile, Jésus ne nous laisse pas seul, mais se trouve sur notre chemin pour nous accompagner, il nous dit « n’ayez pas peur », et si nous le prenons avec nous dans la barque de notre vie, alors nous pouvons arriver à bon port !

Ce bon port dans notre récit c’est Capernaüm. Cette ville a de l’importance et n’est pas n’importe quelle ville. Dans notre français courant nous risquons d’être trompés par le fait qu’un « capharnaüm » représente plus un lieu de désordre qu’autre chose. Cela est dû, historiquement, paraît-il, qu’il y avait à Capernaüm une des plus grandes synagogues du pays. Lors de l’occupation romaine au premier siècle, les soldats y entrant ne comprenaient rien à l’apparent désordre, au bruit, aux prises de paroles bruyantes et incompréhensibles qui règnent dans un office juif, et le nom de la ville est devenu synonyme de désordre. Mais ce désordre n’est qu’apparence et pour ceux qui ne comprennent rien. En fait, étymologiquement, « Capernaüm » se lit : « Caphar-Nahum ». « Caphar » cela veut dire « apaiser », « couvrir », d’où aussi « village » (un lieu couvert où on est à couvert et protégé), et « Nahum » signifie « consoler, « pardonner ». C’est le mot emblématique ouvrant le chapitre 55 d’Esaïe : « consolez, consolez mon peuple, dites-lui que sa faute est pardonnée... ». Caphar-Nahum, c’est donc le village de la consolation, de la tranquillité et du pardon. Voilà où nous mène Jésus.

Même si nous l’abandonnons, Dieu ne nous abandonne pas

Une autre bonne nouvelle pour nous dans ce récit est la générosité pleine de grâce de Jésus. On voit en effet que les disciples l’avaient abandonné, et ils étaient partis tous seuls sans lui. Pourquoi ne sont-ils pas restés avec lui ? Pourquoi ont-ils négligé la prière pour voyager ? Malgré cela Jésus se retrouve sur leur chemin et il ne leur fait aucun reproche. Il aurait pu les abandonner à leur sort en pensant que c’était bien fait pour eux. Mais le Christ n’est pas une réalité à prendre ou à laisser une fois pour toute dans sa vie. Même si on s’en est éloigné un temps, il y a d’autres chances qui se présentent, où que l'on soit, de renouer le lien avec lui.

Bien sûr, les disciples avaient tort, non seulement de s’éloigner du Christ, mais aussi de penser qu’ils pouvaient par leurs propres moyens parvenir à Caphar-Nahum, trouver par eux-mêmes, par leurs propres forces le pardon, la paix, la consolation et la sécurité. C’était imbécilement orgueilleux. Quand on croit pouvoir parvenir à la plénitude de sa vie par ses propres mérites, on ne trouve que l’agitation, la tempête, le noir et la peur.

Et Jésus donc se retrouve gracieusement sur leur chemin, toujours disponible, alors même qu’ils ne le cherchaient pas. C’est un fait que Dieu est souvent sur notre chemin, mais pas toujours comme nous l’attendrions, ni au moment où y pensons. C’est pourquoi nous devons être attentifs à essayer de reconnaître ce Dieu qui se trouve devant nous, savoir reconnaître ses grâces, et les prendre avec soi. Jésus en tout cas est devant, il n’est jamais en arrière. Il n’est pas question du passé, pas question d’aller retourner le chercher là où ils l’ont abandonné. Avec le Christ tout se passe toujours en avant, il nous précède, et il peut nous mener à bon port.

Les disciples ont eu ce mérite au moins, ils comprennent qu’il ne sert à rien d’avoir peur, et ils veulent prendre le Christ dans leur barque. Voilà une très bonne idée. Quand Jésus est avec moi, je n’ai plus peur, il est ce bon berger du Psaume 23 à propos duquel le psalmiste dit : « quand je marche dans la vallée d’ombre-mort, je ne crains aucun mal, ton bâton me guide et me rassure... ».

Mais cette découverte n’est pas si facile. Le texte dit qu’ils ont dû ramer 25 ou 30 stades dans le vent, la tempête, Des heures de galère dans la tourmente, en ramant, par un travail épuisant, répétitif semblant ne servir à rien. Il faut donc de la patience, il faut du temps et persévérer, comme dit l’Evangile : « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matt. 10:22). Dieu n’apparaît pas toujours tout de suite dans nos difficultés pour nous tirer d’affaire. Mais quand il apparaît, alors on arrive très vite là où on voulait aller, bien plus vite qu’on ne pouvait le penser.

Ne pas avoir la foi ne dispense pas d’être fidèle à Dieu

Quant à cette précision du texte qu’ils ont ramé 25 ou 30 stades, que peut-elle bien signifier ? Certes, c’est pour dire qu’ils ont ramé longtemps... Mais on peut chercher plus en profondeur. Saint Augustin dans son commentaire de ce texte a évidemment des idées en bon connaisseur de la numérologie biblique, il dit que 25 c’est 5 fois 5. Et 5 c’est le nombre de la Loi (le Pentateuque comprenant les 5 premiers livres de la Bible est appelé aussi Torah, et sur les tables de la Loi, il y a 10 commandements sur deux tables, 5 sur l’une et 5 sur l’autre). Voilà ce qu’il y avait dans ce temps d’épreuve des disciples : 5 fois 5, de la Loi au carré, de l’obéissance scrupuleuse des commandements religieux. Et saint Augustin continue en disant que 30 c’est 5 fois 6, 6 étant le nombre de la création matérielle dans ses 6 jours. 6 fois 5 peut représenter la fidélité non seulement dans les actes religieux, mais aussi dans toute la vie quotidienne. On pourrait même être plus radical en voyant dans le 6 ce qui s’oppose à Dieu, l’absence de Dieu. Les disciples étaient donc éloignés de Jésus, mais ils avaient gardé une fidélité aux commandements de Dieu dans leurs actes. Cela est un point d’ancrage essentiel pour que Dieu lui-même puisse revenir et apporter tous ses dons en son temps. Nous avons quelque chose de semblable dans nombre de grandes paraboles de l’Evangile : le maître s’absente, part en voyage, et laisse ses serviteurs gérer ses affaires, ils sont appelés à le faire fidèlement et en conformité avec la volonté de leur Seigneur. A l’extrême, c’est ce que disent certains rabbins, que pour être juif, il n’est pas nécessaire de croire en Dieu, il suffit d’obéir à la Torah. Bien sûr, il est toujours mieux de croire en Dieu, de rester près du Christ, mais parfois notre foi n’est pas rayonnante, parfois nous l’oublions sur l’autre rive et partons tous seuls dans un activisme débridé. Mais qu’alors jamais nous n’oublions d’être fidèles à la volonté de Dieu, jamais il ne faut renoncer à aimer son prochain, à pardonner, à servir, à partager et donner. Avec ou sans Dieu, on peut rester fidèle à sa loi. Si on perd ça, alors on risque d’avoir tout perdu ! Ainsi encore, ne faut-il pas culpabiliser les protestants dits « sociologiques » qui ne sont pas de grands croyants mais qui disent conserver et croire dans les « valeurs » de l’Evangile ou du protestantisme. Ce n’est sans doute pas l’idéal, mais c’est déjà pas mal ! Si loin de Dieu il n’y a même plus de valeurs, plus d’idéal, si le message de l’Evangile devient étranger, celui qui n’a pas une grande foi se trouve en grave danger de se perdre !

Sauvés par la foi

Donc finalement, les disciples parviennent concrètement à Caphar-Nahum, à la consolation, au pardon et à la paix. Et nous avions dit que c’est quand ils avaient pris Jésus dans leur barque pour avancer avec eux. Le teste ne dit pas tout à fait cela. Ce qui est écrit est : « il voulurent le prendre dans la barque et aussitôt la barque toucha terre là où ils allaient ». Ils sont sauvés donc avant que Jésus ait monté dans la barque concrètement. C’est là une des plus belles expressions du salut par la foi que l’on puisse trouver. Mettre Jésus dans sa barque n’est pas toujours facile, mais le simple fait de le vouloir de tout son cœur suffit, et nous mène au salut, à la consolation et au pardon.

Ne crains rien donc, toi qui te trouves peut-être dans la tourmente, dans la nuit, malmené par les éléments. Même si tu rames, même si tu t’es éloigné de Dieu, ne crains rien, Jésus se trouvera toujours disponible sur ta route. Sois attentif, et sache le reconnaître, n’aie pas peur, et dis-lui juste : « viens, monte dans ma barque » ! Et tu seras sauvé... tu seras dans la consolation, le salut, le pardon, la paix et la vie.

Louis Pernot

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Jean 6:14-21

14Les gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait, disaient : Vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le mondef. 15Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retirag de nouveau sur la montagne, lui seul.

16Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer. 17Ils montèrent dans une barque pour se rendre à Capernaüm de l’autre côté de la mer. Les ténèbres étaient déjà venues, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. 18Un vent violent soufflait et la mer se soulevait. 19Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils aperçurent Jésus qui marchait sur la mer et s’approchait de la barque ; et ils furent dans la crainte. 20Mais Jésus leur dit : C’est moi, soyez sans crainte ! 21Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque toucha terre là où ils allaient.

Ps 69 : 1-4, 14-19, 30-35

2Sauve-moi, ô Dieu !
Car les eaux me viennent jusqu’à la gorge.
3J’enfonce dans la fange profonde, sans pouvoir me tenir,
Je suis parvenu au tréfonds des eaux, un courant me submerge.
4Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche,
Mes yeux défaillent dans l’attente de mon Dieu.

14Mais moi je t’adresse ma prière, ô Éternel !
Que ce soit le temps favorable, ô Dieu,
Par ta grande bienveillance !
Réponds-moi, par la vérité de ton salut !
15Délivre-moi de la boue, et que je n’enfonce plus !
Que je sois délivré de ceux qui me haïssent
Et du tréfonds des eaux !
16Que le courant de l’eau ne me submerge pas,
Que la profondeur ne m’engloutisse pas,
Et que le puits ne se referme pas sur moi !
17Réponds-moi, Éternel ! car tu es bon et bienveillant.
Selon tes grandes compassions, tourne-toi vers moi,
18Et ne cache pas ta face à ton serviteur !
Puisque je suis dans la détressej, hâte-toi de me répondre !
19Approche-toi de mon âme, rachète-la !
Libère-moi, à cause de mes ennemis !

30Moi, je suis malheureux et souffrant :
O Dieu, que ton salut me relève !
31Je louerai le nom de Dieu par un cantique,
Je le magnifierai en le célébrant :
32Cela est agréable à l’Éternel, plus qu’un bœuf, un taureau
Avec cornes et sabots.
33Ceux qui sont humiliés le voient et se réjouissent ;
Vous qui cherchez Dieu, que votre cœur vive !
34Car l’Éternel écoute les pauvres,
Il ne méprise pas les prisonniers qui sont à lui.

35Que les cieux et la terre le louent ;
Les mers et tout ce qui s’y déplace.

Ps 107 : 1-3 ; 23-32

1Célébrez l’Éternel, car il est bon,
Car sa bienveillance dure à toujours !
2Que les rachetés de l’Éternel le disent,
Ceux qu’il a rachetés de la main de l’adversaire
3Et rassemblés de tous les pays,
De l’est et de l’ouest, du nord et de la mer !

23Ceux qui voyageaient sur la mer dans des navires
Et qui faisaient des affaires sur les grandes eaux,
24Ceux-là virent les œuvres de l’Éternel
Et ses merveilles dans les bas-fonds.
25Il parla et fit lever un vent de tempête
Qui souleva les flots.
26Ils montaient vers les cieux,
Ils descendaient dans les abîmes ;
Leur âme se fondait dans le malheur ;
27Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre,
Et toute leur sagesse était engloutie.
28Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel,
Et il les fit sortir de leurs angoisses.
29Il arrêta, calma la tempête,
Et les flots se turent.
30Ils se réjouirent de ce qu’ils s’étaient apaisés.
Et (l’Éternel) les conduisit au port désiré.
31Qu’ils célèbrent l’Éternel (pour) sa bienveillance
Et pour ses merveilles en faveur des humains !
32Qu’ils l’exaltent dans l’assemblée du peuple,
Et qu’ils le louent dans la réunion des anciens !

Jean 6:14-21