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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

 

La guérison des dix lépreux

Ecouter la version audio Conf MP1

Prédication prononcée le 2 novembre  2014, au temple de l'Étoile à Paris,

par le Pasteur Louis Pernot

 

Encore un récit de guérison de l’Evangile dont on peut se demander ce que l’on peut en comprendre. Faut-il y voir une leçon de politesse : il faut dire merci et remercier le bon Dieu ? Cela semble un peu trop simple.

Ce texte pose en fait plusieurs questions. D’abord pourquoi y a-t-il « dix » lépreux ? Ensuite, pourquoi le processus de guérison est-il si compliqué ? Jésus aurait pu certainement les guérir immédiatement, au lieu de les envoyer voir les prêtres qu’il n’aimait guère ? Et surtout, pourquoi, alors que tous les lépreux sont guéris, Jésus dit au seul qui revient : « ta foi t’a sauvé » ? Qu’était donc la guérison des autres ? Ne sont-ils pas sauvés aussi ?

Ce peut être une clé d’entrée dans le texte : comprendre comment l’on peut avoir le « salut ».

La notion de salut n’est pas évidente pour nous aujourd’hui. Les images médiévales disant qu’il s’agit d’aller au Paradis avec les anges en évitant l’enfer avec ses diables, ses chaudrons et ses fourches ne nous parle guère. On peut dire qu’il s’agit de réussir sa vie, qu’elle ait une consistance lui permettant de franchir les aléas matériels et même aller au delà de la mort. Le salut, c’est trouver l’accomplissement de sa vie, être heureux et dans la paix, c’est aussi que notre vie au lieu d’être une impasse trouve une dimension de fécondité, qu’elle puisse transmettre quelque chose, bref, être une vie « bonne » pour soi, pour les autres, et pour toute la création.

Or, on voit que le « ta foi t’a sauvé » n’intervient qu’à la fin, après processus compliqué. Processus qui implique beaucoup de choses différents : une prise de conscience du mal, un appel à Jésus, une participation personnelle à la démarche, un passage par l’Eglise institutionnelle, et enfin une initiative libre de revenir pour rendre grâces. Et ce processus n’est pas aisé, le texte nous montre que sur dix malades, un seul y parviendra, et encore, c’est sans compter ceux qui n’ont même pas appelé à Jésus.

En fait, on voit que les choses se déroulent en deux temps distincts : l’un qui est la guérison, la libération, et l’autre qui est le salut, et donc nous sommes invités à séparer ces deux choses : la libération n’est pas le salut.

Cela peut faire penser à la sortie d’Egypte : le peuple est d’abord libéré, par la grâce seule de Dieu, libéré de la servitude, du malheur, et plus tard, il entrera dans la Terre Promise, mais les deux temps sont séparés par un temps de marche et d’aventures compliquées dans le désert. Or la Terre Promise, c’est une image du salut, c’est le pays promis où l’on est bien, en paix, dans l’abondance, ou coule le lait et le miel, pouvant profiter de la fécondité, de la douceur et de la plénitude de la présence de Dieu. Or donc, la libération d’Egypte, ce n’est pas l’entrée dans la Terre Promise, et même il y en a très peu qui, étant libérés, entreront dans la Terre Promise, et en fait, comme pour nos lépreux, il y en aura un seul : Josué.

C’est là une grande question théologique de savoir s’il faut séparer la libération (du péché, de l’esclavage...) c’est-à-dire la grâce, du salut. Pour les Luther et Calvin, les deux sont ensemble : l’homme est pécheur, et par la grâce il est pardonné et sauvé. Pour eux, la grâce suffit, il n’y a pas à participer, c’est le principe du « sola gratia » : « la grâce seule ». Dans notre texte des lépreux, et dans l’histoire d’Israël, on voit une conception différente : la grâce est donnée en premier, mais ensuite, il faut participer, cheminer, gérer cette grâce pour accéder au salut.

Tous les Réformateurs n’étaient pas d’accord avec Luther et Calvin, certains, comme Arminius en particulier s’opposaient à eux en professant une doctrine « synergiste » affirmant que, certes la grâce était première et essentielle mais que l’homme devait coopérer à l’œuvre de son salut.

On peut défendre tous les points de vue, mais il y a dans notre récit des dix lépreux quelque chose de très vrai, au moins humainement, c’est que réparer un être humain, c’est quelque chose de très compliqué. Certes, on peut annoncer la grâce à quelqu’un, il peut se sentir libéré et pardonné, mais ce n’est pas d’un coup de baguette magique que celui qui accepte Jésus Christ voit sa vie transformée. Il faut pour cela du temps, une démarche parfois longue, avec des allers et venues. La grâce, c’est très bien, et c’est le seul point de départ possible de toute vie nouvelle, mais ce n’est qu’un point de départ à partir duquel il faut construire quelque chose par une longue démarche personnelle. Et cette démarche n’est pas simple, nous l’avons vu, un sur dix parvient à transformer la grâce en salut ! Mais nous avons une chance, c’est que le récit nous montre le chemin. Nous avons donc beaucoup plus de chances d’y parvenir !

 

D’abord, quel est le point de départ, de quelle maladie est-il question ? Il est dit que c’est la lèpre. Peu importe médicalement de quoi il s’agit, on appelait alors n’importe quelle maladie de peau de ce nom, l’important, c’est que dans l’Ancien Testament, la lèpre était considérée comme un signe d’impureté, c’est-à-dire de coupure par rapport à Dieu, une conséquence du péché, si bien que « lèpre » et « péché » sont souvent utilisés l’un pour l’autre. Le lépreux, c’est donc quelqu’un qui, par son péché, est coupé de Dieu, et coupé des hommes puisqu’il doit vivre à l’écart et n’avoir aucun contact ni avec la société ni avec quiconque.

Mais dans cette situation difficile, qui est aussi un peu celle de chacun de nous, le point positif qui va tout permettre, c’est que les lépreux d’abord ont conscience de leur mal, et ensuite qu’ils demandent de l’aide. Avoir conscience de son péché, de son imperfection, de ses problèmes, de ses faiblesses est essentiel, c’est ce qui permet d’avancer. Sans cela, on ne peut que se complaire dans son mal et y rester enfermé.

Ensuite donc, ils crient vers Jésus, mais il ne faudrait pas croire qu’ils auraient une foi extraordinaire en lui. Le texte dit bien qu’ils le font « à distance ». Ce n’est pas parce qu’ils seraient lépreux, il y a dans l’Evangile bien des lépreux qui n’hésitent pas à aller jusqu’à toucher Jésus. Là, ils en appellent à Jésus, mais à distance, comme celui qui se tourne vers le Christ, mais tout en gardant un certaine distance, de méfiance, de crainte, d’ignorance, peu importe. Et puis ils l’appellent « maître ». Le mot utilisé là (« Epistata ») signifie : « professeur », « enseignant ». Ils n’appellent donc pas Jésus « seigneur », « fils de Dieu », ou « sauveur », mais simplement « enseignant ». Ils voient en lui quelqu’un capable de donner un enseignement. C’est là une foi assez minimale, mais on voit qu’elle n’est pas insuffisante. Certains ainsi aujourd’hui, sans être de grands mystiques, sans donner toute leur vie à leur Seigneur et Sauveur Jésus Christ, trouvent de l’intérêt dans l’enseignement de l’Evangile, trouvent qu’il y a dans l’Evangile une parole de sagesse concernant notre vie personnelle, un programme positif pour l’homme et pour la société, certains peuvent adhérer à l’Evangile sans pour autant avoir une très grande foi, il ne faut pas minimiser cela, c’est le fondement, l’essentiel, et c’est tout à fait suffisant pour changer une vie. Ensuite le texte nous dit qu’ils sont dix. En soi, ce n’est pas très positif, et permet de préciser le problème qui est à la base. Il y a deux solutions pour interpréter ce nombre. L’une c’est de le voir en relation avec les dix commandements. Dix, c’est le nombre de la loi, ici, et pour eux, c’est leur nombre à eux, les pécheurs. Leur problème est donc grave, parce qu’au lieu d’être des pécheurs isolés et par inadvertance, ils font de ce péché une loi. Faire des erreurs est toujours possible, mais ce qui est grave, c’est quand on érige sa perversion en système, quand on la justifie pour en faire une règle de vie. Et puis, dix, c’est le nombre minimal d’hommes pour faire une synagogue, pour qu’une assemblée religieuse puisse être tenue. Et donc là, on voit que ces gens qui se coupent de la société, ils font une sorte d’Eglise perverse, de communauté de lépreux. Leur péché leur sert de loi, et ils ne fréquentent que des gens comme eux. C’est grave, mais on peut l’interpréter plus simplement et d’une manière moins culpabilisante pour qu’on puisse s’y reconnaître, en disant que eux qui souffrent de mal, ils restent entre eux, et forment comme la secte de ceux qui souffrent de ce même mal. C’est le danger qui nous menace tous, et Jésus va les sortir de là, tant et si bien qu’à la fin, le lépreux sauvé sera tout seul, il redeviendra un individu autonome, et non plus un numéro indistinct dans un groupe. Jésus va les aider à ne pas rester repliés sur leur problème et ne restant qu’avec d’autres qui les enferment encore plus dedans, se morfondre dans son mal en restant avec ceux qui ont le même mal à gratter ses plaies ne peut que faire empirer le mal. Il va les envoyer vers les autres, c’est le sens de cet envoi vers les prêtres.

Parce que c’est curieux en effet cet envoi vers le Temple, d’autant que Jésus n’aimait pas du tout les responsables religieux de son temps, il disait qu’ils pervertissaient la Parole de Dieu, qu’ils étaient des fils de Satan, pourtant, il leur envoie ses malades ! Cela permet de préciser le rôle de l’Eglise institutionnelle dans notre vie et dans notre démarche religieuse. Notre texte montre qu’elle a une grande importance, et en même temps il relativise l’Eglise, puisque les prêtres en question n’auront même pas eu le temps de parler !

Notre Eglise institutionnelle, avec ses pasteurs, ses synodes, ses liturgies, ses disciplines et autres a un rôle à jouer et a du bon tout de même. C’est d’abord qu’elle force à sortir de chez soi, l’important, c’est d’aller vers des autres, de sortir de ses cercles naturels, de sa famille, de ceux qui sont comme nous et nous ressemblent et qui parfois nous enferment comme dans une secte. Aller à l’Eglise, c’est prendre le risque de rencontrer des gens différents, c’est aller écouter une prédication qui dit ce que l’on ne pense pas. Et c’est pourquoi il est essentiel que l’Eglise soit multitudiniste, une Eglise où tout le monde aurait la même foi serait un autre enfermement. Dans nos paroisses, il y a des gens avec des fois très différentes, certains ont une foi très intellectuelle, d’autres sociale, d’autres morale, d’autres mystique... et tout le monde se fréquente, et il y a aussi des gens dans des situations très différentes, des milieux sociaux différents, des niveaux de fortune opposés, des riches, des pauvres, des jeunes heureux d’être amoureux, des vieux proches de mourir, des chômeurs et des chefs d’entreprise, des professeurs d’Université et des analphabètes. C’est cette diversité qui est une ouverture qui peut donner la vie et nous libérer de nos propres enfermements. Jésus propose donc aux lépreux de remplacer leur neuf amis qu’ils connaissent par cœur par neuf personnes de l’Eglise qu’ils ne connaissent pas, et qui ont d’autres problèmes, c’est salutaire.

Ensuite, l’Eglise a du bon parce que par ses pratiques et ses liturgies, elle met en œuvre quelque chose qui est vital. Ainsi, lors d’un deuil, il y a des gens qui ont le sentiment de vivre dans le chaos, tous leurs repères s’écroulent, ils sont perdus et déboussolés. Lors du service funèbre, il y a un pasteur qui d’ailleurs peut être ne connaissait pas le défunt, et qui dira des choses plus ou moins inspirées, mais peu importe, l’essentiel, c’est qu’il y ait une liturgie, un ordre, avec un déroulement prévu, des prières, des chants, montrant que dans ce chaos, il y a de l’ordre, le deuil est prévu, et il y a une liturgie qui remet de l’ordre, et le monde ne s’arrête pas de tourner.

Et puis enfin, l’important, c’est de sortir de soi et de sortir de chez soi. On l’a vu, les lépreux sont guéris avant même d’arriver à Jérusalem, parce que l’essentiel, c’est le fait se sortir pour aller vers les autres, c’est de se déplacer, pas d’y arriver. Et ce que vont dire les prêtres n’est pas important, les lépreux sont en route et c’est ce qui va les guérir. Ainsi on peut dire que peu importe, quand nous allons au culte, que la prédication du pasteur soit intéressante ou non, ce qui nous fait du bien, c’est, en soi, le fait d’aller au culte. C’est tout cela qui est libérateur.

 

Mais en suite, une fois qu’on est libéré, qu’on a compris qu’on est pardonné, sous la grâce, que faire ? La libération, c’est de comprendre qu’on n’est pas coupable, qu’on est pardonné, qu’on n’est pas impur, qu’on a le droit de se tenir devant Dieu, de se présente devant les autres, sans honte, sans sentiment de culpabilité ou d’indignité. Par la grâce, nous pouvons être fiers de nous, et nous assumer face à un Dieu d’amour et dans une société humaine. C’est très agréable... mais ensuite, que faire ?

C’est là le point crucial, parce que, être libéré, ce n’est pas être sauvé. Etre libéré ne donne pas du sens à sa vie, c’est ouvrir sur des sens possibles, cela ne donne aucune direction. Etre libre est plaisant, mais ce peut être aussi angoissant. Comme le prisonnier sortant de prison et ne sachant pas où aller, comme le peuple qui sort d’Egypte et qui se trouve un peu déboussolé dans le désert. Que faire de cette liberté ? Il y a le risque de ne rien en faire, et de tourner en rond dans le désert, ou de se remettre sous d’autres jougs.

Notre société moderne est un peu dans cette situation : elle est très libérée, nous avons des mœurs très libres, nous ne nous sentons coupables de pas grand chose, et même la prédication de nos Eglises nous déculpabilise sans cesse. On ne parle plus d’enfer, ni de jugement dernier, nous sommes tous sauvés, pardonnés, libérés, graciés. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant.

Parce que donc, il y a le risque de ne rien faire de cette liberté, ou de retomber sous une dépendance encore plus dangereuse. C’est un fait que notre société si libérale génère un grand nombre de personnes qui retombent sous des dépendances de drogues, de médicaments, de sectes ou autres, comme le peuple qui libéré et sans la Loi qui n’est pas encore donnée se fait un veau d’or. Et Moïse leur dit que c’était bien la peine d’être libérés d’Egypte si c’était pour se remettre sous le joug d’une idolâtrie qui ne mène à rien. Et aujourd’hui, une fois balayée la culpabilité religieuse, la menace d’enfer, nos contemporains plongent dans toutes les autres angoisses, peurs, et culpabilités qui traînent: le réchauffement climatique, la démographie, les épidémies, l’islamisme, le terrorisme etc... Ou alors cherchent refuge dans des intégrismes politique ou religieux de tout genre.

La Bible a raison de dire que c’est là le passage le plus crucial et dangereux : sur dix lépreux, un seul en sort, et lui, il nous montre le chemin.

 

Ce chemin de salut, c’est qu’il revient librement pour rendre grâces. Et ce doit être compris comme plus qu’une simple manière de remercier poliment, c’est très fondamentalement vouloir reconnaître le positif dans sa vie. Nous avons vu qu’il était important de savoir connaître ses faiblesses et ses manques pour avancer, mais ensuite il faut aussi savoir prendre en considération les chances, les avantages, les grâces que chacun a nécessairement dans sa vie, et de vouloir construire dessus. Dans la vie, il y a des creux, et Dieu peut nous aider à les surmonter, mais il y a aussi des plus, chacun en a, et c’est ça qu’il faut regarder, parce que c’est à partir de là qu’on pourra édifier sa vie. Or cette attitude n’est pas naturelle, quand quelque chose ne va pas, on le remarque facilement, mais quand quelque chose va bien, on a tendance à juste penser que c’est normal, alors que non, c’est une grâce, une vraie chance, que tout le monde n’a pas forcément et qu’on n’aura pas forcément non plus toujours, il faut donc en faire quelque chose. Et tout le monde a quelque chose en plus dans sa vie, une chance, un don, une grâce... le chemin du salut, c’est de savoir le repérer et le pointer du doigt.

Ensuite, le bon ex-lépreux comprend que ce qu’il a de meilleur dans sa vie, il ne le doit pas à lui-même comme un mérite personnel, mais il le reçoit comme un don immérité. Toute chose positive de notre vie est en fait une chance, un cadeau dont nous sommes invités à faire quelque chose. Et c’est le sens aussi du fait qu’il se prosterne devant Jésus, non seulement il reconnaît qu’il y a plus grand que lui, qu’il n’est pas le centre du monde à qui tout serait dû, mais aussi, il se soumet en se présentant comme serviteur. Il dit donc par son geste qu’il est prêt à se mettre au service du Christ et des autres, et à mettre ce qu’il a reçu à ce service. La découverte du dixième lépreux, c’est donc que Jésus peut libérer, mais qu’il peut aussi indiquer un chemin, aider à construire à partir de ce que l’on a reçu. C’est là le chemin du salut, notre liberté se transforme en salut quand on sait la mettre au service de quelque chose.

Et enfin, revenir à Jésus, c’est pour lui revenir à la source du bien, de ce qui lui a fait du bien, parce que c’est ce qui lui a fait du bien hier qui pourra faire que son lendemain aussi soit bon. C’est le sens de la demande du Notre Père : « donne nous notre pain de demain » : aujourd’hui j’ai reçu beaucoup, et si je sais le reconnaître et d’où cela vient, je pourrai trouver ce qui sera la source de mon bien de demain qui n’est pas assuré par lui-même.

Et les dernières paroles de Jésus : ce sont : «Relève toi»... Certes, adore Dieu, mais «debout», ayant mis les relations en place, tu peux te redresser et être fier de toi, on ne te demande pas de rester à quatre pattes devant Dieu, mais tu peux devenir un sujet libre et autonome. Ensuite, c’est « va » : marche, en route, avance sur le chemin de la vie, de la joie, de l’amour, de l’Eternité et du salut.

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Luc 17:11-19

Au cours de son voyage vers Jérusalem, Jésus passait entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre et se tenaient à distance. Ils élevèrent la voix et dirent : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! En les voyant, il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu'ils y allaient, il arriva qu'ils furent purifiés.

L'un d'eux, se voyant guéri, revint sur ses pas et glorifia Dieu à haute voix. Il tomba face contre terre aux pieds de Jésus et lui rendit grâces. C'était un Samaritain. Jésus prit la parole et dit : Les dix n'ont-ils pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? Ne s'est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ?

Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t'a sauvé.

Luc 17:11-19