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"Ne nous soumets pas à la tentation" ou "Ne nous laisse pas entrer en tentation"?

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Prédication prononcée le 24 juillet 2016, au Temple de l'Étoile à Paris,

par le pasteur Louis Pernot

 

Le synode national de l’Eglise Protestante Unie de France a décidé en mai 2016 de suivre l’initiative de l’Eglise Catholique et de changer la traduction de la 6e demande du Notre Père dans son usage liturgique. Depuis le consensus œcuménique de 1966, juste après Vatican II, protestants et catholiques s’étaient mis d’accord sur une traduction commune. Il est beau que les chrétiens puissent dire ensemble cette prière de notre Seigneur et qui fait de tous les chrétiens des frères et des sœurs, puisqu’ils disent ensemble : « notre père ». Mais la plupart des théologiens, d’un bord comme de l’autre, s’entendaient pour dire que cette traduction était plutôt mauvaise et comportait nombre de formulations malheureuses pouvant conduire souvent à des contre-sens. Le principal peut-être était dans la 6e demande : « ne nous soumets pas à la tentation » laissant supposer que Dieu puisse être à l’origine du mal. Il a été proposé, et c’est donc maintenant accepté par nos instances communes, de remplacer cette demande par « ne nous laisse pas entrer en tentation ». Quel est le fond de l’histoire et quels sont les enjeux théologiques ? Cela mérite de reprendre la question pour l’approfondir.

La formulation « ne nous soumets pas à la tentation » donc posait problème à un bon nombre de croyants. Elle laisse penser en effet que Dieu pourrait chercher à nous tenter. Or le « tentateur », c’est le diable. Et Dieu, sans doute, nous respecte trop pour vouloir jouer à nous tenter, comme certains bourgeois le faisaient avec leur bonne en laissant traîner visiblement quelque argent dans la maison pour tester son honnêteté. Dieu connaît les cœurs et n’a pas besoin de nous envoyer des difficultés supplémentaires à celles que nous impose la vie, juste pour voir si nous tiendrions bon. Et puis le mot grec de la «tentation », c’est « peirasmon » qui signifie aussi « l’épreuve ». Or penser que Dieu puisse être à l’origine de nos épreuves semble bien contraire à l’idée du Dieu bon et plein d’amour que nous révèle Jésus Christ. Certainement, Dieu n’est pour nous source que de bien et pas de mal, c’est pourquoi nous pouvons nous tourner avec confiance vers lui.

Mais certains théologiens veulent maintenir l’idée que la tentation ou l’épreuve pourraient au moins parfois être à l’initiative de Dieu.

Il est vrai qu’on trouve cela dans l’Ancien Testament. C’est l’histoire de Job : cet homme si exemplaire dont Dieu vante la foi, le Diable répond qu’il n’est pas difficile de croire en Dieu quand tout va bien. Dieu laisse alors le Diable lui envoyer du mal pour voir si la foi de Job tient bon ce qui sera le cas. Il y a bien là un test, une « tentation ». Mais néanmoins il faut bien dire que Dieu n’en est pas directement à l’origine, c’est le Diable qui tente, pas Dieu. Alors il reste le texte le plus essentiel sur la question : Genèse 20 où Dieu « tente » Abraham en lui demandant de lui sacrifier son fils unique Isaac. Abraham accepte et ainsi Dieu sait que la foi d’Abraham est grande puisqu’il a été prêt à lui sacrifier ce qui était le plus précieux pour lui, il sera alors digne d’héritier de la promesse. Mais l’interprétation habituelle ainsi donnée dans les catéchismes donne une image de Dieu qui est insupportable et cruelle. On peut interpréter autrement ce texte et cela a été fait depuis des millénaires par les juifs. Ensuite, certes, il y a bien des passages dans l’Ancien Testament où Dieu est montré comme à l’origine du mal, de l’épreuve ou de tentations. Mais on n’est pas contraint d’adopter toutes les images de Dieu qui sont données ici ou là dans l’Ancien testament. Il s’y trouve des théologies archaïques contre lesquelles précisément le Christ s’est élevé.

Dans l’Evangile la chose semble claire, Dieu n’est jamais à l’origine du mal, il n’est source que de bien. La question est même abordée plusieurs fois dans l’Evangile : ainsi cette tour qui s’est effondrée sur ceux qui la construisaient (Luc 13:4ss), ces galiléens tués par Pilate (Luc 13:1ss), ou l’aveugle né (Jean 9). A chaque fois, Jésus dit clairement que ce mal ne vient pas de Dieu, mais que le mal est le mal et c’est justement contre ce mal que le croyant doit agir avec l’aide de Dieu.

Le seul passage qui irait dans le sens de l’épreuve envoyée par Dieu dans le nouveau Testament serait celui dont on se souvient comme disant : « Dieu châtie ceux qu’il aime… » cela vient de l’Apocalypse (3:19). En fait ce qui est écrit, c’est  «  Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j’aime » on peut interpréter cela positivement, en particulier, le sens précis des verbes utilisés qui pourraient être traduits autrement selon l’usage biblique : « je justifie et j’instruis tous ceux que j’aime » sans qu’il soit besoin de faire intervenir un châtiment. Et puis l’Apocalypse est un texte tardif qui n’est pas infaillible, il peut bien sûr s’y trouver des traces d’une théologie que le Christ lui-même n’aurait pas ratifié !

Et on trouve aussi des passages absolument clairs, comme ce verset de l’épître de Jaques (1:13) disant très justement : « Que personne lorsqu’il est tenté (ou éprouvé) ne dise : c’est Dieu qui me tente (ou m’éprouve), car Dieu ne tente (ou n’éprouve) personne et ne peut être tenté (ou éprouvé) par personne… ». Ce texte aussi est tardif... mais il représente le courant théologique que l’on peut vouloir trouver dans la cohérence de la bonne nouvelle de Jésus Christ : Dieu est un Dieu d’amour, de paix, de douceur, de miséricorde, il ne peut être source que de bien et en aucun cas être jamais la source directe du moindre mal dans le monde ou dans nos vies.

Dans ce sens, la nouvelle traduction proposée est bien meilleure que celle à laquelle nous nous étions habités : jamais Dieu ne peut nous éprouver ou nous tenter, il n’est là que pour nous aider à ne pas succomber dans l’épreuve ou la tentation.

Certains chrétiens néanmoins regrettent l’ancienne traduction et tiennent à ce que Dieu puisse être à l’origine de l’épreuve ou de la tentation dans nos vies. On peut en effet considérer que les épreuves de nos vies, pour désagréables qu’elles puissent être ne sont pas toujours négatives, elles peuvent au contraire être sources de grands biens (si elles ne sont pas trop fortes tout de même !). Les épreuves que nous avons subies et surmontées nous ont évidemment aidé à grandir. Les épreuves permettent de prendre de la distance, de relativiser certaines choses, elles nous attendrissent, nous rendent plus tolérants, plus sages, plus compatissants et compréhensifs peut-être. Beaucoup pourront dire ainsi que les épreuves leur ont donné une certaine profondeur et se sont montrées, avec le recul finalement tout à fait positives. Pourquoi alors ne pas imaginer que ces épreuves que nous redoutons mais qui nous font grandir, Dieu puisse nous les envoyer pour notre bien ?

Pour une simple raison de logique : si les épreuves étaient bonnes, si elles étaient le signe de l’amour de Dieu pour nous, si c’était par elles que Dieu réalisait pour nous son plan créateur, alors comment demanderions-nous à Dieu de nous en préserver ? Nous de devrions pas demander chaque jour à Dieu de nous les épargner, mais au contraire de nous en envoyer encore et encore puisque ce serait pour notre bien ! Cela est totalement incohérent, et cette piste de la mise à l’épreuve par Dieu comme une bonne chose est une impasse pour la compréhension de notre demande.

Ou alors, il faudrait dire non pas : « Ne nous soumets pas à la tentation », mais plutôt « Ne nous envoie pas des épreuves trop difficiles pour nous… ». C’est une solution qui a été proposée dès le début du christianisme, et au IVe siècle, on trouve même cette glose incluse dans le texte du Notre Père. L’idée n’est pas mauvaise, et correspond bien à ce qu’on pourrait comprendre, mais ce n’est pas ce qui est dans le texte, pas du tout même. Et on ne peut pas expliquer une demande en la remplaçant par une autre. Cette piste est donc insatisfaisante.

C’est dommage d’ailleurs, parce que cela irait dans le sens de ce qu’écrit Paul : (1 Corinthiens 10:13) « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter ». Voilà qui est beau, et on voudrait y croire. Mais est-ce vrai ? Je ne sais pas, dans sa vie, tout pasteur a vu trop de gens brisés, anéantis par des épreuves trop dures. Mais on voit aussi des gens capables de se relever de l’inimaginable, c’est vrai. Et donc oui, il faut y croire, c’est possible, et il faut toujours partir gagnant, se dire que la vie est toujours possible, que quelle que soit la situation, on peut revivre, retrouver la joie de vivre même, et agir comme une force d’amour et de paix dans ce monde. Et si justement parfois des épreuves sont trop lourdes pour nous, ce n’est pas par nos propres forces que nous pouvons vaincre, mais avec l’aide de Dieu. Une épreuve peut sembler au delà de nos forces, mais la puissance de Dieu peut s’accomplir dans notre faiblesse, si nous sommes faible, lui il est fort, il est le Dieu cosmique, le créateur du Ciel et de la Terre il est celui qui a ressuscité le Christ et cette puissance extraordinaire nous est offerte dans la foi et la prière. C’est Dieu qui peut nous relever, nous rendre à la vie, nous remettre ne marche, en route. Ce n’est pas par nos propres forces. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » dit le Paul (Rom 8 :31), ou encore comme souvent dans les Psaumes : « Je me confie en Dieu, je ne crains rien: que pourraient me faire des humains ? » (Ps 56:12) . Pour cela oui, « rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1:37).

Mais en tout cas, pour Paul là, Dieu n’est pas à l’origine de l’épreuve ou de la tentation, juste il donne le moyen d’en sortir. Et c’est assez vrai, nous n’avons pas besoin de Dieu pour nous éprouver, la vie s’en charge très bien. Les épreuves arrivent de toute façon et la tentation est constante, Dieu n’a pas besoin d’en rajouter. Vivre c’est s’exposer à l’épreuve, c’est sans cesse, et depuis notre plus jeune âge apprendre à intégrer des événements qui ne sont pas dans le sens de ce que nous voudrions, c’est gérer la contrariété, c’est s’adapter, se réadapter à des situations nouvelles et qui ne vont pas dans le sens de ce que nous voudrions ou que nous aurions imaginé. Vivre, c’est précisément lutter contre le mal, contre le désordre, contre la mort et la souffrance. C’est ça vivre. La vie, par définition se pose en défi, en opposition par rapport à la mort, au mal, à l’absurde. Et vivre n’est rien d’autre que de remporter les unes après les autres les batailles contre le mal et la souffrance.

Donc Dieu n’a pas besoin de tenter ou d’éprouver, vivre c’est de toute façon être sans cesse éprouvé. Et la bonne nouvelle de l’Evangile, ce n’est pas que Dieu nous éprouverait en plus, mais qu’il nous permet de pouvoir être joyeusement victorieux, ce n’est pas qu’il chercherait à nous déstabiliser par des tentations supplémentaires, mais au contraire qu’il nous donne dans nos cœurs la force de vaincre, de surmonter, il nous donne la confiance et la paix.

Alors oui, la traduction « ne nous soumets pas à la tentation » semble bien être une absurdité par rapport à la bonne nouvelle de l’Evangile. D’un point de vue théologique bien sûr, et même linguistique, le mot « soumettre » ne se trouve pas dans le texte original. Le verbe ainsi traduit : « eisenegkein » ne signifie jamais « soumettre », mais simplement « entrer », comme l’on entre dans une maison, dans une chambre, dans une cellule. C’est le verbe qui est utilisé dans l’Evangile de Luc à propos de ce paralytique que ses amis font « entrer » dans la maison où Jésus se trouvait, en ouvrant le toit (Luc 5:19). Il est donc bien question d’« entrer » dans l’épreuve plus que d’y être « soumis ». Le sens serait plutôt : « Ne nous fais pas enfermer dans l’épreuve, ou la tentation », « fais que nous ne soyons pas pris dans l’épreuve comme enfermés dans une prison... ».

Et d’autre part, la négation qui est au début de la phrase (et qui est curieuse, puisque c’est la seule négation de toutes les demandes du Notre Père), selon la grammaire gréco-hébraïque de l’époque ne doit pas forcément être mise là où nous la mettons d’habitude en Français. Ce n’est donc pas forcément : « Ne nous fais pas enfermer dans l’épreuve », mais peut être aussi « fais que nous ne soyons pas enfermés dans l’épreuve ». Les deux sont possibles grammaticalement : c’est ce que les grammairiens appellent un « factitif ». Le texte original ne permet pas de trancher entre les deux hypothèses, il y a donc un choix à faire. Et pour les raisons théologiques que nous avons évoquées, on peut préférer la deuxième solution qui fait de Dieu non pas l’auteur de la tentation, mais celui qui nous en délivre. Ce que nous lui demandons, c’est de nous donner son aide pour que nous ne soyons pas enfermés prisonniers de cette épreuve, que nous puissions en sortir, trouver un chemin qui s’ouvre devant nous afin que nous puissions continuer d’avancer positivement dans la vie.

Nous ne sommes d’ailleurs pas les premiers à l’affirmer, c’est aussi la solution que propose Origène le grand théologien du début de l’ère chrétienne au IIe ou IIIe siècle quand il écrit : « Aussi demandons nous d’être délivrés de la tentation, non pas de ne pas être tentés, ce qui est impossible surtout aux hommes sur la terre, mais de ne pas succomber lorsque nous sommes tentés. Celui qui succombe à la tentation entre, à mon avis dans la tentation, puisqu’il est pris dans ses filets » (De la prière, chp 29, No9).

Dans ce sens, la vieille traduction « ne nous laisse pas succomber dans la tentation ou dans l’épreuve » n’était pas très littérale, mais était beaucoup plus juste théologiquement que celle que nous utilisons depuis 1966. Et sur le mur du temple de l’Etoile, la version du Notre Père qui est écrite, proposée sans doute par le pasteur Bersier va aussi dans se sens : « ne nous laisse point tomber en tentation ».

Ou encore pourrait-on garder le mot  « soumettre », mais non pas dans le sens que Dieu nous soumettrait lui-même à l’épreuve, mais dans le sens que nous ne soyons pas « soumis », dans l’épreuve, c’est-à-dire anéantis, comme un ennemi vaincu, soumis, incapable de se relever.Mais donc l’épreuve, avec la tentation de s’y enfermer, existe pour tout le monde, c’est une chose sérieuse. Et nous avons besoin de l’aide de Dieu pour ne pas y chuter. La 6e demande du Notre Père nous rappelle que Dieu est LA source de notre vie, notre recours dans la faiblesse, notre rocher quand tout semble vaciller, notre force quand nous nous sentons faibles. Dieu est celui ouvre une fenêtre vers le ciel dans notre cellule de prisonnier, et même plus, cette fenêtre qui nous voit voir la lumière, la liberté et la joie, il la transforme en porte que nous pouvons franchir, il est celui qui peut nous libérer, ouvrir une route devant nous, frayer un passage là où il ne semblait pas y en avoir. C’est ce qu’exprime joliment tout le Psaume 31 où la traduction œcuménique liturgique nous donne au verset 9 : « Ton Amour me fait danser de joie, Tu vois ma misère et tu sais ma détresse, tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi, devant-moi, tu as ouvert un passage!».

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Psaume 31NotrePere
En toi, Éternel, j'ai mon refuge, garde moi d'être humilié pour toujours !
Dans ta justice, libère-moi ! Écoute et viens me délivrer !
Sois le rocher qui m'abrite la maison fortifiée qui me sauve !
Ma forteresse et mon roc, c'est toi !
Pour l'honneur de ton Nom, tu me guides et me conduis
Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu oui, c'est toi mon abri!
En tes mains je remets mon esprit, tu me rachètes, Éternel, Dieu de vérité
Je hais les adorateurs de faux dieux et moi je suis sûr de l'Éternel!
Ton Amour me fait danser de joie, tu vois ma misère et tu sais ma détresse
Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi, devant-moi, tu as ouvert un passage!
Prends pitié de moi, Éternel ! Je suis en détresse
La douleur me ronge les yeux la gorge et les entrailles.
Ma vie s'achève dans les larmes et mes années dans les souffrances
Le péché m'a fait perdre mes forces il me ronge les os.
Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins,
je fais peur à mes amis, s'ils me voient dans la rue, ils me fuient.
On m'ignore comme un mort oublié, comme une chose qu'on jette.
J'entends les calomnies de la foule, de tous côtés c'est l'épouvante
Ils ont tenu conseil contre moi, ils s'accordent pour m'ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Éternel ! Je dis : « Tu es mon Dieu !»
Mes jours sont dans ta main. Délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent!
Sur ton serviteur que s'illumine ta face. Sauve-moi par ton Amour
Seigneur, garde moi d'être humilié. Moi qui t'appelle!
Mais qu'ils soient humiliés les impies, qu'ils entrent dans le silence des morts!
Qu'ils deviennent muets, ces menteurs, car ils parlent contre le juste, avec orgueil, insolence et mépris.
Qu'ils sont grands tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge!
Tu les caches au plus secret de ta face, loin des intrigues des hommes
Tu leur réserves un lieu sûr, loin des langues méchantes.
Béni soit l'Éternel !  Son Amour a fait pour moi des merveilles dans la ville retranchée!
Et moi, dans mon trouble, je disais : « Je ne suis plus devant tes yeux »
Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais ver toi!
Aimez l'Éternel, vous ses fidèles
L'Éternel veille sur les siens, mais rétribue avec rigueur qui se montre arrogant.
Soyez fort, prenez courage vous tous qui espérez en l'Éternel!

Ps. 31, Matt. 6:13