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La paix et la joie

Prédication prononcée le 17 mars 2024, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur  Louis Pernot

 

La paix et la joie sont deux choses que nous désirons ardemment. Evidemment, elles sont bien agréables, nous aimons être en paix, et ne pouvons que préférer la joie à la tristesse. Et ces deux réalités font partie de ce qui nous est promis en Jésus Christ. Il est vrai que la foi, la méditation de l’Ecriture, sont des sources considérables et infinies de joie et de paix. Dieu est un Dieu de paix et de joie. Prier est source de joie et de paix, mais celui qui n’a pas un tempérament mystique n’est pas exclu de cela, dans l’action, vivre le programme de l’Evangile, est source de paix et de joie. L’Evangile oriente la vie d’une certaine manière qui donne à cette vie qui se construit dessus de la joie et de la paix.

La joie et la paix ne sont pas des buts ultimes

Néanmoins, il serait sans doute une erreur de croire que la paix et la joie puisse être des valeurs ultimes, c’est-à-dire qu’elles soient ce qu’il y a de plus essentiel et de plus fondamental dans notre vie. L’éducation calviniste a toujours insisté sur le fait que le plus important n’est pas de se faire plaisir, ni d’être tranquille, mais c’est le service. Le but ultime de sa vie, c’est de servir, si l’on y trouve de la joie et de la paix en passant tant mieux, sinon tant pis.

La quête ultime de la joie risquerait de transformer le croyant en une sorte d’hédoniste, ne cherchant que son plaisir, et celle de la paix, de le transformer en un stoïcien qui, dans toute situation, chercherait, avant tout, à éviter les problèmes. Mais le Christ n’était ni hédoniste ni stoïcien, il a donné sa vie pour nous, par amour pour nous. A Gethsémané, puis sur la croix, Jésus n’était ni en paix, ni en joie. Il dit lui-même « mon âme est triste jusqu’à la mort » (Matt. 26:38), et quelle est sa paix quand il crie « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matt. 27:46). Mais peu importe, Il n’a pas vécu en cherchant son confort personnel, mais pour servir. Ainsi, l’ultime de la vie, c’est le service, c’est le don, c’est la gratuité, l’attention à l’autre, et se rendre utile. Comme dit notre Seigneur, « cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, toute choses vous seront données en plus » (Matt. 6:33), c’est-à-dire, cherchez d’abord à travailler à l’avancement du royaume de Dieu, cherchez d’abord à œuvrer pour la justice de Dieu, et le reste, cela vous sera donné comme un plus, c’est-à-dire, un bonus sans que ce soit nécessaire.

Evidemment que la foi apporte au croyant quelque chose de l’ordre de la paix ou de la joie, bien sûr que dans la foi, il y a une source de joie, et dans la prière un don infini de paix, de bien-être, de confort même. Mais la vie chrétienne n’est pas de ne faire que prier ou se replier dans sa foi. La vie chrétienne c’est un combat dans ce monde, c’est travailler pour la justice de Dieu. Et ce combat, ce travail, on peut parfois le payer au prix fort. La joie qui est le plaisir, ne peut pas être un objectif en soi.

La joie et la paix qui posent problème

D’ailleurs, il n’est pas du tout certain que la question de la joie soit si essentielle que ça, d’abord parce que on n’est pas obligé d’être heureux, il y a toujours un risque d’une certaine tyrannie du bonheur, comme s’il y avait une sorte d’obligation morale de se sentir heureux. Certains disent qu’il faut être reconnaissant pour la vie qui nous est donnée, ou qu’on devrait être joyeux pour toutes les chances que l’on a... Mais non pas forcément ! Et on n’y parvient pas toujours et la vie n’est pas nécessairement un cadeau ! Et celui qui souffre de ne pas trouver de joie en lui-même, se trouve avec la double peine de sa souffrance et de la culpabilité devant ce qu’on lui présente comme un péché et de non reconnaissance.

Quant à la paix, elle pose aussi problème. Politiquement déjà, on a, bien sûr, reproché à Pétain en 39-40 d’avoir voulu privilégier la paix en disant qu’il fallait s’arranger avec l’ennemi, et aujourd’hui, unanimement, tout le monde critique cette position en disant que non, il fallait lutter contre le nazisme. Même la paix humaine que nous pouvons désirer de tout notre cœur n’est pas toujours ce qui est le plus souhaitable. Il y a des combats à mener et il faut parfois être prêt à se lancer soi-même à s’engager dans le monde au risque de ne pas trouver cette paix avec l’autre. Toute compromission n’est pas bonne, tout abandon n’est pas positif ou favorable, et il faut être prêt, parfois, à se battre, et même à risquer sa propre paix intérieure, parce qu’on s’engage dans le monde.

Etre en paix, peut être pourrait-on y parvenir pour soi-même, mais dès que l’on se préoccupe des autres, comment pourrait-on être en paix dans son cœur quand il y a des gens qui meurent de faim à notre porte ? Comment pourrais-je me trouver en paix dans mon cœur ou tranquillement dans mon canapé quand il y a des enfants qui se font tuer sous des bombes, en Ukraine ou ailleurs, ou en Palestine ou en Israël, alors qu’il y a des enfants qui se font violer dans certaines guerres, et moi, je m’en ficherais pour avoir la paix ? Non ! L’idéal chrétien lui-même nous engage à la préoccupation ultime de l’autre et je ne serai jamais en paix tant qu’il y aura à côté de moi un frère ou une sœur qui ne l’est pas. Parce qu’en effet, le chrétien lui-même est invité à la compassion. Il compatit, ce qui veut dire qu’il souffre avec, et s’il y a quelqu’un, à côté de moi, qui n’est pas en paix, je ne serai pas en paix, et je n’aurai de cesse de combattre pour lui et avec lui.

Jésus, bien sûr, était favorable à la paix et fondamentalement pacifiste, et il y a d’innombrables passages qui concernent la paix dans son enseignement. On ne peut dire que la guerre soit toujours meilleure que la paix. Certes, la paix est un bien, dans tous les sens du terme, et on ne peut que la souhaiter. Mais le Christ lui-même a assumé clairement que la vie du chrétien n’était pas toujours un long fleuve tranquille. Quand il dit : « je ne suis pas venu apporter la paix mais la guerre, la division et l’épée » (Matt. 10:34), il est très clair qu’il y a effectivement des combats à mener.

Joie et paix s’opposent

La paix et la joie, donc ne sont pas ultimes, et elles peuvent même, dans nombre de situations, être contradictoires. Pour avoir la paix, il faut trop souvent renoncer, il faut subir, être victime même, il faut se taire, parfois laisser triompher ses ennemis, triompher le mal, et c’est insupportable, pas joyeux du tout. Je peux choisir de faire la paix avec mon frère pour ne pas me disputer, mais ça va me plonger dans une contrariété profonde et dans le fond, qu’y a-t-il de joie à se soumettre, à céder, à laisser le mal vaincre et dominer ce qui est profondément injuste. La joie elle-même ne peut pas se contenter d’une paix acquise au prix d’une trahison de ses idéaux.

Et inversement, la joie, même intérieurement, n’est pas la paix. La paix stoïcienne est un état d’esprit de tranquillité, de calme, comme un lac agité par aucune ride, et les stoïciens qui réclament avant tout la paix, savaient bien que cette paix suppose le renoncement même à la quête de la joie. Parce que la joie n’est pas la paix, la joie, c’est un mouvement de l’âme, une énergie, un enthousiasme qui met l’esprit en ébullition. La joie est une agitation. Et on le sait d’ailleurs que la joie, nécessairement, se paye toujours par des moments de tristesse, de frustrations, des moments où l’on accepte de compatir, ou de pâtir tout court, c’est-à-dire de ressentir. On ressent la joie comme la peine, on ressent l’enthousiasme comme la frustration et donc la joie, ce bouillonnement fondamental est une merveille parce que c’est une énergie fondamentale qui peut être communicative, mais elle n’est pas la paix. La paix est inefficace, c’est le rien ! C’est le doux silence de la mort. A ceux qui disent vouloir être en paix, se reposer et être tranquille, on voudrait dire qu’ils auront tout le repos éternel pour être en paix. Pour l’instant étant dans le monde, il faut vivre dans le monde et ne pas chercher à devancer un état de paix éternelle qui nous rejoindra bien assez tôt dans notre existence et peut être au moment où nous ne l’attendrons pas.

Le royaume de Dieu, c’est la paix et la joie

Mais il ne faudrait pas en rester à cette vision critique de la joie et de la paix, parce qu’il est néanmoins indéniable qu’elles sont toutes deux, peut-être pas des buts ultimes, mais des élément absolument essentiels et fondateurs de la vie religieuse chrétienne. Paul affirme que le « royaume de Dieu, c’est la paix et la joie » (Rom 14:17). Or le royaume de Dieu, ce n’est pas n’importe quoi ! Ces deux réalités ont donc une importance fondamentale.

Sans doute que les ambiguïtés que nous avons relevées ne viennent que du fait que ce dont nous avons parlé ne sont pas vraiment les réalités dont parle l’Evangile. Ces réalités du Royaume ne sont pas la paix politique, la tranquillité matérielle, ou la joie ordinaire. Evidemment que sur terre, il faut parfois sacrifier sa tranquillité pour travailler à la joie, ou sacrifier le plaisir pour lutter pour la paix. Mais la paix et la joie du royaume de Dieu sont d’un autre ordre. Il s’agit de la paix profonde et intérieure que l’on peut avoir quelle que soit la situation, que l’on soit dans une situation de paix ou de conflit, et de la joie intérieure qui est au-delà du fait-même de rire ou de pleurer. C’est cette joie dont parlent les Béatitudes : « heureux ceux qui pleurent » (Matt. 5:4).

Quant à la paix promise, celle dont on dit que quand le Messie arrivera, « le loup habitera avec l’agneau » (Esaïe 11:6), et ce n’est pas la réalité concrète et littérale qu’on pourrait lire. En effet, le Messie est venu en Jésus Christ et les loups mangent encore les agneaux ! Mais spirituellement, c’est pourtant vrai : en Jésus Christ, nous pouvons trouver une harmonie interne entre les différentes parties de notre être. Nous pouvons arrêter de nous déchirer de l’intérieur, et trouver une paix et une harmonie qui peuvent intégrer les dissonances, et même les désaccords.

La joie, on la trouve au début de la prédication du Christ avec les Béatitudes de Matthieu 5 où l’on trouve 8 fois « heureux », et la paix conclue son ministère avec cet ultime cadeau du Christ ressuscité à la fin de l’évangile de Jean où il offre à ses disciples ce qu’il y a de plus précieux en leur disant : « paix à vous » (Jean 20:19).

Donc oui, vraiment, la paix et la joie sont les valeurs spirituelles absolument essentielles, et elles sont les clés du Royaume, ce qui signifie deux choses selon ce qu’on entend par « royaume de Dieu ».

D’abord on peut dire que le royaume de Dieu, c’est notre vie spirituelle, notre foi, la manière avec laquelle nous reconnaissons dans notre coeur Dieu comme notre Seigneur. Ainsi Jésus dit-il à celui qui s’interroge sur le Royaume : « le royaume de Dieu, il est au dedans de vous » (Luc 17:21). Et il est vrai que la vie spirituelle, le sentiment religieux sont une source extraordinaire de paix et de joie intérieures. Celui qui sait prier expérimente combien il est doux de se mettre dans les bras de Dieu, où l’on se sent bien, en paix, tranquille, paisible, entendu et compris. « Mon âme est en moi comme un petit enfant, comme un petit enfant contre le sein de sa mère » (Ps 131:2) comme dit le Psaume. Et ce recours à Dieu fournit une joie indicible, parce qu’on se sent aimé, accepté, pardonné, compris, et recevant tout gratuitement. On ne peut qu’éprouver une grande reconnaissance, une joie profonde invitant à dire « Merci » ! Oui, Merci à ce Dieu père qui met tant d’espérance et de paix dans mon cœur, que j’en rayonne.

Ensuite, on peut voir le royaume de Dieu aussi comme ce qui est devant nous, ce que nous pouvons de tout notre cœur désirer, le but de la création où régneraient non pas la haine, l’indifférence, la jalousie ou la violence, mais Dieu, c’est-à-dire la paix, l’amour, la joie et l’espérance. Et nous sommes invités à être ouvriers de ce royaume, à travailler dans ce monde pour qu’il soit plus fraternel, juste et bon. Or, se mettre au service de cet idéal, est la plus grande source de joie et de paix qui puisse être. Et c’est vrai, quand on donne de la joie, on est soi-même infiniment joyeux, et celui qui parvient à mettre de la paix dans le cœur de son frère éprouve une satisfaction profonde et un sentiment de grande harmonie. Cette promesse de l’Evangile est donc vraie : si vous vivez l’Evangile concrètement, si vous assumez votre vocation de chrétien, si vous travailler à l’avancement de ce royaume de Dieu, à faire régner la paix et la joie, vous recevrez pour vous même en abondance de la paix et de la joie.

Mais le paradoxe est que cela n’est donné que si l’on y travaille pour les autres et pas pour soi ! Ainsi les Béatitudes ne disent-elles pas « heureux ceux qui obtiennent la paix », mais « ceux qui font la paix ». De même est-il écrit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Act. 20:35). La joie ne s’obtient que quand on donne de la joie, et la paix que quand on y travaille autour de soi, quand on se tourne vers l’autre et qu’on ne cherche pas tout cela pour soi-même. Certainement, le chemin de l’Evangile est un chemin de joie et de paix, il donne à celui qui s’y engage la joie et la paix, mais celui qui ferait ainsi pour avoir la récompense pour lui ne trouvera jamais ce qu’il voulait. Tout cela, on ne peut le trouver que quand on y renonce même. Et ce pour une raison très simple, raison qui tient en un mot qui est certainement la clé de tout cela : la GRACE !

La grâce, clé de voûte de l’Evangile et de ses promesses

La grâce est le premier et le dernier mot de notre vie. Le premier parce que tout ce qui est précieux dans notre vie vient de la grâce et seulement de la grâce, et le dernier, parce que sans elle on ne recevrait jamais aucune des promesses de l’Evangile. Celui qui ferait le bien pour être heureux ou trouver la paix, n’aurait rien, parce qu’alors il ne serait plus dans la grâce, mais dans le calcul, dans une logique de mérite. Or il n’y a pas de joie dans le jugement, ni de paix, hors de la grâce, on est dans le devoir, la réclamation, l’exigence, la jalousie et le jugement. Alors que la joie, c’est de s’émerveiller pour ce qui est un cadeau. La joie et la paix ne peuvent se trouver que quand on ne les cherche pas pour soi, mais quand on vit soi-même dans le don, la générosité et sans rien attendre ou exiger.

La joie et la paix sont certes promises à ceux qui vivent l’Evangile, mais la grâce est comme la clé qui débloque ces cadeaux qui ne peuvent être reçus que dans la mesure où ils ne sont ni exigés ni attendus, mais reçus avec gratitude et reconnaissance.

Mais donc on ne peut recevoir tous ces dons que si l’on travaille soi-même à les donner aux autres. Mais ; pour être artisan de paix, donneur de joie, il faut bien en avoir un peu au fond de soi. Celui qui n’aurait ni joie ni paix aurait du mal à prétendre en donner et rayonner dans le monde. Celui qui a au fond de lui-même que du ressentiment, de la violence et de la culpabilité, a peu de chances de parvenir à faire du bien, et risque de n’être que fauteur de mal et de désordre. C’est pourquoi il est essentiel de travailler soi-même à avoir au fond de soi-même cette joie et cette paix évangéliques.

Pour cela il faut accepter le message de l’Evangile que nous sommes acceptés, pardonnés et aimés. Ce n’est pas forcément facile, mais il est important de ne pas refuser la grâce, de la faire sienne et de se construire dessus, si ce n’est pour soi, au moins pour les autres, parce qu’alors on fera plutôt du bien à tout le monde.

Il faut travailler à sa joie intérieure au moins pour ne pas assommer les autres, c’est une sorte de devoir ! Et pour cela on a des moyens. Lire et relire l’Ecriture qui nous rappelle sans cesse que nous sommes acceptés et aimés, développer sa vie spirituelle, et le temps que l’on prend pour se mettre dans la présence bienfaisante et aimante de Dieu. Et puis au moins, pour celui qui ne serait pas du tout mystique, travailler à vivre concrètement l’Evangile, servir, donner aux autres, penser à eux, c’est une source de joie garantie et facile finalement.

C’est important pour soi, et pour sa place et son rôle dans le monde, parce que si j’ai au fond de moi cette joie, cette confiance inaltérable que quoi qu’il arrive je suis aimé, alors je n’ai peur de rien et je peux moi-même être source de joie. Et cette paix et cette joie qui sont données, me sont aussi objets de la grâce : je suis aimé, Dieu, avant même que je choisisse ou non de me mettre à son service me donne sa paix et sa joie, et c’est alors que je peux être un artisan de paix et un ouvrier de joie dans ce monde.

Et je ne peux que conclure par cette belle bénédiction de Paul dans sa lettre aux Romains : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15.13)

Louis Pernot

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Esaïe 55:6-13

6Cherchez l’Éternel
Pendant qu’il se trouve ;
Invoquez-le,
Tandis qu’il est près.
7Que le méchant abandonne sa voie,
Et l’homme de rien ses pensées ;
Qu’il retourne à l’Éternel,
Qui aura compassion de lui,
A notre Dieu,
Qui pardonne abondamment.
8Car mes pensées ne sont pas vos pensées,
Et vos voies ne sont pas mes voies,
– Oracle de l’Éternel.
9Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies
Et mes pensées au-dessus de vos pensées.
10Comme la pluie et la neige descendent des cieux
Et n’y retournent pas
Sans avoir arrosé, fécondé la terre
Et fait germer (les plantes),
Sans avoir donné de la semence au semeur
Et du pain à celui qui mange,
11Ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche :
Elle ne retourne pas à moi sans effet,
Sans avoir exécuté ma volonté
Et accompli avec succès
Ce pour quoi je l’ai envoyée.

12Oui, vous sortirez dans la joie
Et vous serez conduits dans la paix ;
Les montagnes et les collines
Éclateront en acclamations devant vous,
Et tous les arbres de la campagne battront des mains.
13Au lieu des buissons s’élèvera le cyprès,
Au lieu de l’ortie croîtra le myrte ;
Et ce sera pour l’Éternel une renommée,
Un signe perpétuel
Qui ne sera pas retranché.

Romains 14:17-19

17Car le royaume de Dieu, c’est non pas le manger ni le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. 18Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. 19Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. 20Pour un aliment, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. En vérité tout

 

 

Esa. 55:6-13, Rom. 14:17-19