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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

Prière de Saint François d'Assise

 

Seigneur,fais de moi un instrument de ta paix :

Là où il y a de la haine, que je mette l'amour,
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon,
Là où il y a la discorde, que je mette l'union,
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité,
Là où il y a le doute, que je mette la foi,
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance,
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière,
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Ô Maître, que je ne cherche pas tant :

À être consolé, qu'à consoler,
À être compris, qu'à comprendre
À être aimé, qu'à aimer.

Car, c'est en donnant qu'on reçoit,

C'est en s'oubliant qu'on trouve,
C'est en pardonnant qu'on est pardonné,
C'est en mourrant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Amen.

(Prière attribuée à Saint François d'Assise)

 

Cette prière si belle et connue a en fait été écrite par un prêtre parisien, l'abbé Bouquerel. Il était curé d'une paroisse dans le XIIe arrondissement et avait écrit cette "belle prière à faire pendant la messe" qu'il publie dans son bulletin paroissial "La clochette" en décembre 1912. Dans sa version originale, bien sûr, Dieu est vouvoyé.

Ce texte passe au début plutôt inaperçu, il paraît que ce sont des pacifistes protestants qui vont s'en emparer en 1927 en l'attribuant pour la première fois à Saint François d'Assise. Elle sera traduite en anglais et va connaître un succès extraordinaire pendant la seconde guerre mondiale.