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Paul et la vipère à Malte
Prédication prononcée le 8 octobre 2023, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur Louis Pernot
Curieux épisode concernant Paul sur l’île de Malte
L’apôtre Paul, lors de son voyage à Rome où il est envoyé comme prisonnier, fait naufrage. Les chapitres 27 et 28 du livre des Actes racontent cette aventure d’une manière saisissante. Il est dit, au début du chapitre 28, que le navire étant en perdition, il échoue sur une île qui se révèle être l’île de Malte. Là, Paul et ses copagnons sont bien reçus par des barbares qui allument un feu. Paul voulant y jeter des épines pour s’éclairer est mordu par une vipère. Il secoue la main et la vipère tombe dans le feu. Ses compagnons pensent qu’il va mourir et que c’est une preuve de sa culpabilité. Mais il se remet parfaitement, et ils le considèrent alors comme un Dieu.
Cet épisode est étrange, parce qu’il semble anecdotique et donc sans nécessairement d’intérêt théologique. Peut-être y aurait-t-il dans l’Ecriture des passages comme celui-ci qu’il ne faut pas nécessairement interpréter, s’agirait-il ici simplement d’un souvenir que Paul raconte. Mais, quand on lit ce récit, on a inévitablement l’esprit alerté par quelques détails curieux. Deux éléments surtout interviennent : le feu et le serpent qui sont des symboles forts. Sans parler de l’île !
On a donc trois symboles bibliques importants et qui peuvent être positifs ou négatifs suivant la manière avec laquelle on les regarde. Le feu peut être source de lumière ou de destruction, le serpent est source de tentation, c’est le serpent ancien de la Genèse, mais aussi de salut quand il est dressé comme Moïse le fait pour sauver ses hommes, et l’île est soit un lieu menaçant et menacé parce qu’il est entouré d’eau de la mer, soit au contraire, elle est la planche de salut pour celui qui est en train de se perdre dans la mer.
Et puis cette histoire de Paul qui résiste à la piqûre d’un serpent renvoie clairement à une promesse du Christ, « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris.» (Marc 16:17-18).
Sens symbolique du serpent
Mais quel est le sens de ces promesses ? Certains pourraient être tentés de les prendre au pied de la lettre. C’est ce que font certaines églises évangéliques, qui considèrent comme une grâce particulière, voire comme un test de foi, d’avoir été mordu par un serpent et de s’en être remis. Il y a ainsi régulièrement dans la presse de sombres histoires de pasteurs évangéliques aux Etats-Unis qui, voulant prouver la puissance de l’Evangile, se font volontairement mordre par un serpent... et meurent comme des imbéciles. Non, la foi ne préserve pas de la morsure des serpents matériellement, non plus que de pouvoir boire des boissons mortelles sans en être incommodé. C’est même ce verset qui m’avait intéressé, lorsqu’un collègue de tendance évangélique, qui pratique les exorcismes, et fait des guérisons de malades au cours du culte, répondait à ceux qui le critiquaient qu’ils n’avaient qu’à lire Marc 16 ou Jésus dit, : « voilà les signes qui accompagneront ceux qui ont la foi : ils parleront en d’autres langues, chasseront les démons et guérirons les malades ». Ce à quoi j’avais rétorqué, je veux bien que tu opères des guérisons au cours du culte, mais si tu es cohérent, montre nous aussi publiquement comment tu peux boire de la ciguë sans en être incommodé, et pour montrer ta foi dans la puissance de l’Evangile, fais une expérience collective de morsure d’aspic et on en reparlera !
En effet, il ne s’agit évidemment pas de cela. Cette promesse de Jésus dans l’évangile de Marc ne peut être comprise que spirituellement ou symboliquement. D’ailleurs, il semble bien que si les serpents sont évoqués, ce n’est pas comme étant une cause de danger parmi d’autres, mais parce qu’ils représentent quelque chose. Le serpent est l’incarnation du mal, il est l’image même de la tentation, le serpent primordial qui terrorise tout le monde, l’image du mal, du diable, de la tentation, qui renvoie au récit du péché originel avec Adam et Eve.
Le message de la promesse de Jésus dans Marc prend alors un autre sens et nous dit que celui qui aura véritablement la foi pourra être confronté à la tentation, à ce serpent du péché originel, être même piqué par lui, mordu par lui sans succomber, contrairement à Adam et Eve qui vont être piqués par la parole du serpent et qui vont avoir la mortalité annoncée par l’Eternel.
Jésus le nouvel Adam détruit le péché originel
On peut donc d’abord lier ainsi le serpent à la question du péché originel et de dire par conséquent que nous en sommes libérés par le Christ, parce que celui-ci a vaincu le péché et nous a libérés de toute la peine que nous mériterions. C’est ce que représente l’image du chrisme qui est dans le chœur de l’Etoile montrant les initiales du Christ (un Chi ressemblant à un X et un Ro comme un P, et la croix en forme de T qui terrasse un serpent, c’est-à-dire qui écrase le péché originel. Donc ce péché originel, cette flétrissure, cette marque de mort qui planait sur l’humanité, Jésus la balaie. C’est ce que dit Paul dans I Cor 15 : « le péché est entré dans l’humanité par un homme, Adam, et le salut, est arrivé par un autre homme Jésus Christ qui est le nouvel Adam » (I Cor. 15:20ss).
Ce péché originel a longtemps été interprété comme une culpabilité héréditaire touchant tout homme à sa naissance avant même qu’il n’ait fait ni bien ni mal. Mais cette théologie est plus que discutable, nous n’avons pas à être coupables d’un péché que nous n’aurions pas commis. On peut plutôt préférer comprendre ce serpent comme renvoyant, non pas à un éventuel événement historique passé dont nous payerions aujourd’hui la faute, mais comme renvoyant à la tentation en général. Le péché originel de la Genèse n’est pas un événement historique mais l’archétype fondamental de notre propre tentation. Il consiste à vouloir se prendre pour Dieu, se penser comme au centre de tout, décidant du bien et du mal en fonction de son propre plaisir, et non pas d’une norme divine, c’est-à-dire absolue ou universelle, concernant plus le monde que soi-même. Affirmer que Christ terrasse le serpent nous dit alors qu’avec la foi, nous devenons plus forts que la tentation et que le péché.
La promesse de Jésus est même assez réaliste : il ne promet pas que nous ne soyons jamais mordus par le serpent, que nous ne soyons jamais confrontés à l’épreuve, ou à la tentation, mais il dit que si nous sommes mordus par cette épreuve ou cette tentation, nous ne périrons pas. Dieu n’empêche pas que nous soyons confrontés au mal, mais il peut faire en sorte que nous n’y succombions pas. C’est ce que nous disons dans le Notre Père : nous ne demandons pas que Dieu ne nous confronte pas à la tentation, mais que dans celle-ci, qui existe de fait, nous ne succombions point. On peut aimer pour cela l’ancienne traduction qui n’est pas littérale, mais théologiquement si juste : « ne nous laisse pas succomber dans la tentation ».
Paul à Malte
Si l’on en revient à Paul mordu par un serpent dans l’île de Malte, son histoire est intéressante, parce qu’elle permet de préciser une situation possible dans laquelle l’épreuve ou la tentation peuvent survenir et la manière avec laquelle Dieu peut nous aider à nous en défaire.
La situation de Paul est dangereuse, il est dans une île, c’est-à-dire dans un lieu environné par le mal. Et il y à là un feu, feu qui n’est pas divin, il a été allumé par les barbares, il donne une lumière terrestre qui n’est pas la lumière éternelle venant d’en haut. Paul, nous dit-on, prend une brassée de broussailles pour en mettre sur le feu. L’attitude de Paul est assez discutable. En effet, pour avoir allumé et entretenu de nombreux feux dans ma vie scoute, je sais que, mettre des broussailles sur un feu ne sert pas à grand-chose de durable. Cela ne réchauffe pas et n’alimente pas tellement le feu, et ne permet qu’à donner une bouffée de lumière très passagère. Et la broussaille dans la Bible, est un autre symbole reconnu, elle désigne ce qu’il ne vaut rien, c’est de la balle emportée par le vent, sans consistance, ni racine et qui ne produit aucun fruit. Et ainsi, Paul cherche à s’éclairer de la lumière humaine par un comportement d’une totale superficialité, il est dans une attitude purement mondaine qui consiste à aller chercher de la paille, ce qui ne vaut rien, ce qui n’a aucune consistance et croire que c’est cela qui va s’éclairer. Grave erreur, cette lumière n’éclaire rien. Cette lumière n’est qu’une lumière qui laisse dans une profonde obscurité intérieure, et tout ce qui brille dans ce monde, toute la superficialité du monde crée une lumière qui n’est qu’un miroir aux alouettes attirant ceux qui n’ont pas de cervelle, et ne donnant aucune lumière intérieure. C’est une fausse lumière, purement trompeuse.
Et la tentation n’est pas loin : alors même qu’il fait cela, dans ces broussailles, était tapis le serpent venimeux, l’aspic qui va le mordre. Nous voyons donc que dans cette erreur d’attitude qui consiste à se tromper d’espérance, il y a la tentation du péché originel qui se trouve. Et s’il est précisé que Paul est piqué à la main et non ailleurs, c’est parce que la main c’est l’action. Cela montre le double danger cette tentation de la mondanité : l’un c’est d’y mourir, d’être emporté elle, et l’autre, c’est d’être mordu à la main et de ne pouvoir plus rien faire de vraiment bon ou efficace pour le monde. Paul a là la réaction la meilleure qui soit : il jette ce serpent dans le feu, et il comprend donc que ce feu n’est pas un feu éclairant, mais un feu dévorant. Il rend la tentation du matériel au matériel qui ne dire pas, et sera, lui, sauvé.
La femme et le serpent
Mais quant à la menace de ce serpent, on peut la préciser, en revenant à l’histoire d’Adam et Eve. En effet, après la chute, Dieu dit à Eve : « il y aura une inimitié entre toi et le serpent, toi et tes filles, et il te mordra au talon, et tu lui écrasera la tête » (Gen. 3.15). Ce n’est pas une punition, mais un état de fait : il y a, en effet, une antinomie fondamentale entre cette tentation orgueilleuse et mortelle du serpent d’une part et la femme d’autre part. Le serpent, certes, menace la femme, parce qu’elle est celle qui enfante, et nous voyons donc que la tentation de la mondanité, l’orgueil démesuré menacent notre capacité à agir pour le monde, et cela menace aussi notre action, et notre fécondité, le fait que notre action puisse « porter des fruits et que ces fruits demeurent » (Jean 15:16). Or précisément, Paul est menacé par le serpent au moment où il prétend alimenter le feu de lumière par des broussailles qui sont vues dans la Bible comme ne comportent aucun fruit, Paul n’a pas mis des branches de figuier, ou un rameau d’olivier il a mis des broussailles, il s’éloigne de la fécondité.
Mais cette prétendue punition de Dieu à l’égard d’Eve est en aussi une bonne nouvelle, parce qu’il est dit que la femme écrasera la tête du serpent. Certainement, les femmes sauvent le monde, précisément parce qu’elles sont mères ou peuvent l’être. Le sentiment de la parentalité (qui peut être partagé par un homme), met naturellement l’individu dans le bon sens parce qu’il le décentre de lui-même en lui donnant la mission naturelle de se donner et de transmettre. Les mères comprennent mieux que quiconque l’inanité de l’ego, que le sens de la vie est de se donner pour les autres, de se donner pour ses enfants. Les femmes savent que la guerre ne vaut rien, elles savent que sa propre vie même est moins importante que celle de ses propres enfants. Le serpent, lui, essayera toujours de piquer l’humain au talon, de l’empêcher d’avancer, de progresser, mais la femme lui écrasera la tête et le réduira à néant. Même en dehors des sexes biologiques, on écrase la tête du serpent, lorsqu’on se positionne comme une femme, c’est-à-dire comme une mère, et comme une épouse. Comme la mère des enfants de nos actes, de ce que nous donnons, transmettons, et comme épouse, c’est-à-dire comme l’épouse du Christ, et de Dieu. C’est alors que l’on peut écraser le serpent du talon.
Eviter la fausse promesse du serpent
Pour revenir à l’histoire de Paul, ses compagnons pensent au début, lorsqu’il est mordu par le serpent, que c’est qu’il est pécheur. Sur ce point, la Bible a répondu maintes fois qu’il n’en est rien. Le fait d’être tenté ou éprouvé n’a rien à voir avec le fait d’être pécheur. On peut subir le mal sans qu’on en soit responsable, c’est dit dans le livre de Job et maintes fois par le Christ lui-même qui est, par ailleurs, la démonstration. Ensuite, on bascule dans l’autre sens, et les compagnons de Paul font de lui un dieu, parce qu’il a surmonté la tentation. Paul ne conteste pas la chose, et il a sans doute raison, non pas qu’il ne soit pas pécheur, tout le monde l’est, mais c’est qu’il montre quel est le chemin de la divinisation. En effet, ce serpent, nous l’avons vu, renvoie évidement à la Genèse, or la promesse du serpent, c’était précisément qu’en faisant ce qu’il disait, (choisir son propre critère du bien et du mal), on pouvait devenir comme Dieu. Or voilà que Paul détruit le serpent, et il est vu comme Dieu. Il y a là une inversion du système. Le moyen de se diviniser soi-même n’est plus de se prendre pour Dieu en se mettant au centre de tout, comme invite à le faire le serpent, mais on peut se diviniser, en détruisant ce menteur, et lorsqu’on jette dans le feu cette tentation d’être Dieu et d’être maître de son destin.
Pa ailleurs, Paul ne se contente pas de tuer le serpent, il le jette dans le feu. Et c’est le feu qui détruit le serpent. Curieux renversement : ce n’est pas Paul qui est jeté en enfer pour avoir péché, mais c’est le tentateur qui est jeté dans les flammes, et Paul devient Dieu non pas en écoutant le serpent, mais en le détruisant, accomplissant en acte ce que Jésus a dit : « qui veut sauver sa vie la perdra, et qui perdra sa vie à cause de moi, la sauvera » (Matt. 16 :25).
Le serpent de l’apocalypse
Notre récit de Paul à Malte néanmoins est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, nous avons voulu l’interpréter en faisant référence au serpent de la Genèse, mais ce n’est pas si évident. En effet, si l’on regarde de près les mots utilisés, on remarque que « serpent » est rendu, en grec dans tous les textes de l’Ancien Testament par « ophis ». Mais ici, nous n’avons pas le mot « ophis », mais « echidna » traduit habituellement par « vipère » ou « aspic ». Le réflexe naturel est alors de chercher dans l’Ancien Testament où le mot « echidna », « vipère » apparaît. La réponse, c’est nulle part, ce mot n’existe pas dans l’Ancien Testament. On le trouve seulement dans le Nouveau (où le mot « ophis », « serpent » existe également), plus particulièrement dans toutes les imprécations de Jésus à l’égard des pharisiens qu’il dit « race de vipères, qui vous a appris à éviter la colère à venir » (Matt. 23 :33). Or, notre mot « echidna » se trouve aussi en grande abondance dans les livres écrits entre les deux Testaments. Nous avons là une profusion de « vipères », en particulier dans les textes apocalyptiques comme dans l’Apocalypse d’Abraham. Il y est dit qu’à la fin des temps, il y aura une grande catastrophe, des bêtes sauvages, des lions, des léopards, des vipères, des braises, des torrents de feu, de la lave et quelques autres choses effroyables promises dans les temps avenir au moment du jugement dernier. C’est intéressant, parce qu’on peut faire un lien avec les imprécations du Christ, quand il dit aux pharisiens « qui vous a appris à vouloir fuir la colère à venir », il est bien aussi question de ce jugement dernier de la part de Dieu. Or, à Malte, Paul lui-même est confronté à un serpent, mais il est aussi question de la colère de Dieu, il est confronté à un jugement, et ses compagnons vont dans le sens cette croyance que le péché, le mal, l’imperfection pouvaient conduire à un jugement qui était d’être confronté à des serpents venimeux, ce qu’ils prennent au pied de la lettre.
Ainsi finalement, quand Jésus promet que le croyant pourra être mordu par les serpents sans être incommodé, il faut comprendre ces serpents comment étant à la fois comme celui de la Genèse, et ceux de l’apocalypse, il y a un serpent au début, et un autre à la fin.. Le Christ nous préserve du venin mortel du péché originel et aussi de la menace du jugement dernier. Le serpent final, c’est le serpent du jugement et de la destruction, destruction du mal, du péché et du pécheur. Dans notre récit, Paul est confronté au serpent de cette punition fondamentale. Les autres disent, c’est bien fait pour lui, c’est qu’il est pécheur, mais que dit Paul ? Il ne dit pas qu’il n’est pas pécheur, il ne conteste pas l’interprétation traditionnelle et habituelle des apocalypses juives de l’époque, mais il montre que le disciple du Christ peut lui-même détruire ce serpent sans difficulté et sans qu’il en soit mordu, c’est le salut par la grâce. En effet, Paul n’essaye pas de dire qu’il n’est pas coupable ou qu’il ne mériterait pas cela, mais simplement, qu’il échappe à la punition, à l’éventualité même de la punition, cette idée d’un jugement où le pécheur serait envoyé dans le feu éternel. Tout cela toutes ces menaces, ces conséquences du péché originel sont elles-mêmes jetées dans le feu et ne nous touchent pas. Voilà la bonne nouvelle, nous ne sommes pas condamnés, nous ne sommes même pas menacés par l’apocalypse, par le jugement, la condamnation, mais nous somme sauvés simplement par grâce.
Louis Pernot
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Actes des apôtres 28:1-6
1Une fois sains et saufs, nous avons appris que l’île s’appelait Malte.
2Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé à cause de la pluie qui survenait, et à cause du froid. 3Paul ramassa un tas de broussailles pour les mettre dans le feu, mais une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main. 4Quand les barbares virent la bête suspendue à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Certainement cet homme est un meurtrier, puisque, à peine sauvé de la mer, la Justice (divine) n’a pas (voulu) le laisser vivre. 5Mais Paul secoua la bête dans le feu et ne ressentit aucun mal. 6Ces gens s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort tout à coup ; mais, après avoir longtemps attendu, ils virent qu’il ne lui arrivait rien d’anormal, changèrent d’avis et dirent que c’était un dieu.
Marc 16:17-18
17Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; 18ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris.