« La naissance du Messie est-elle vraiment une bonne nouvelle ? Et si oui, laquelle ? » Dans ce sermon de Noël, le pasteur Louis Pernot interroge la tradition des vœux, si présente en cette période de fêtes. Partant du constat que le monde n'a guère changé depuis deux mille ans – guerres, maladies et injustices persistent –, il pose la question cruciale : Jésus a-t-il accompli les promesses messianiques ? Avec pédagogie et humour, il explore les différentes interprétations qui ont jalonné l'histoire du christianisme : l'attente d'un retour triomphal, l'idée d'un royaume en « kit » à monter soi-même, ou encore celle d'une transformation progressive du monde. Face à ces lectures qui le laissent insatisfait, il propose une approche spirituelle : et si la « bonne nouvelle » n'était pas d'ordre matériel, mais intérieur ? Dans cette méditation qui unit Noël et Pâques, théologie et vie quotidienne, le pasteur dévoile un message universel : la présence divine ne supprime pas les épreuves, mais donne la force de les traverser. Une réflexion stimulante sur le sens profond de Noël, qui invite à repenser nos attentes et à découvrir une joie accessible dès aujourd'hui.
Jésus a-t-il échoué ? Était-il le messie attendu ?
À Noël nous avons l'habitude de faire des vœux. Oui, je vous souhaite un bon Noël, je vous souhaite plein d'amour, autour de vous, plein de paix, de lumière et je rajouterai tous les vœux que nous allons faire bientôt pour la bonne année, bonne santé... et la paix aussi, oui, la paix dans le monde. Et que votre année soit remplie de plein de bonnes choses. Mais est-ce que cela sert à quelque chose ? Certes, il est toujours agréable de savoir que des gens, des proches ou des amis vous souhaitent du bien, c’est précieux et confortant, mais ces vœux ont-ils une efficacité ?
En tout cas, en plus d’une attention à l’autre, ces vœux ont du sens. Faire des vœux, c'est attendre quelque chose. C'est espérer quelque trésor que l'on croit possible, que nous attendons avec bonheur. Il est bon de faire des vœux. Faire un vœu, c'est croire que les choses peuvent aller mieux, qu'il y a de la joie possible, du bien possible... sinon on ne l'espérait même pas. Mais est-ce tout ? Espérer toujours pour une réalisation qui n'arrive jamais vraiment, est-ce suffisant. Et Noël se réduirait-il à faire des vœux ? Pourrions-nous dire que la bonne nouvelle de Noël, serait seulement de dire : « Mes amis, voilà un heureux moment où pourrez encore faire des vœux et encore des vœux même et ça ne sert à pas grand-chose, c'est toujours bien et sympathique » ? Et ce mois qui a précédé, que la liturgie catholique appelle le temps de l’Avent et qui est présenté comme une manière de se préparer à Noël, il nous dit qu’il y a tout un travail pour accueillir la bonne nouvelle de Noël. Mais cette bonne nouvelle est-elle seulement que le jour de Noël, enfin, nous pourrons exprimer de nouveau des vœux qui finalement ne se réalisent jamais, ou se réaliseront peut-être à la fin des temps ?
L’attente messianique comblée par Jésus
Le judaïsme est un spécialiste des vœux, de l’attente et de l’espérance de la réalisation de quelque promesse. Le peuple attendait le Messie, qui devait incarner la réalisation de tous nos vœux, de tout ce que Dieu nous promet, et comme nous pouvons le désirer : la paix, l'absence de de souffrance et de pleur, la joie, l'accomplissement de notre vie, de notre bonheur. Le judaïsme disait qu'un jour viendrait enfin l'accomplissement de ces promesses, pour qu'on ne reste pas toujours seulement dans l'attente, par la venue de ce Messie qui devait réaliser pour nous, pour le peuple, pour tout le monde, toutes les attentes que l'on pouvait avoir à l’égard de Dieu, et concrétiser toutes ses promesses.
Quand Jésus est né, ou quand il a commencé son ministère, il a laissé entendre qu'il était ce Messie attendu. Et il a été reconnu comme tel par ses disciples. La foi chrétienne s’est fondée sur cette affirmation que Jésus était le « Christ », décalque du mot grec « christos », traduisant l’hébreu « mashiah » qui a été translittéré en « messie ». Donc la foi chrétienne affirme que Jésus est le Messie. Et Noël est la venue dans le monde du Messie attendu, l’entrée dans les temps messianique, et par lui nous sommes supposés avoir tous les dons de Dieu en plénitude. Célébrer Noël, c’est donc dire qu'il n'y a plus à attendre, mais que nous sommes d'un coup par Jésus projeté dans les dons de messianité.
Mais est-ce vrai ? Ce n'est pas évident. Pourtant il faut essayer de s’en convaincre. Il est bien le Messie ! Il ne devrait alors plus y avoir de vœux à faire, le message de Noël n’est pas que l’on puisse encore faire des vœux, mais qu’en Jésus tous nos vœux sont accomplis. En Jésus, nous obtenons en plénitude tout ce que nous pouvons souhaiter à Noël.
On peut comprendre la joie primitive, des bergers, des mages des premiers témoins quand on leur a dit que naissait celui qui pouvait tout donner, tout accomplir. Mais en même temps, on comprend aussi le doute de certains quand Jésus a commencé son ministère. En effet, Jésus a bien accompli certaines promesses des prophètes concernant le Messie : les aveugles voient, les lépreux sont purifiés, les paralytiques marchent, les sourd entendent, et les pauvres, tous ceux qui souffrent, il leur est donné une bonne nouvelle. Donc il accomplissait bien certaines des promesses tant attendues, et ses contemporains ont pu croire qu’en lui, ils allaient avoir tout le reste promis : la paix mondiale et le bonheur universel. Mais là ça n’a pas trop bien marché. Certes, il guérissait quelques aveugles et quelques lépreux, mais il n'empêche que le peuple était toujours asservi sous le joug du pouvoir romain qui était en situation d'occupation. Et apparemment, Jésus ne faisait pas grand -hose pour lutter contre cet état de fait. Le peuple juif était réduit à être un triste vassal de l'Empire Romain. Même Hérode n'avait plus aucun pouvoir. Ce qui fait que certains qui avaient mis leur foi en Jésus comme Christ-Messie se sont vite trouvés déçu, ce qui les a rendus aigris, voire violents. On pense que c'est d'ailleurs la raison de la trahison de Judas. Judas a cru dans la messianité de Jésus, et voyant qu'il ne faisait rien ou peu de choses, il a rapidement été déçu, il a eu le sentiment d’avoir été trompé. Il avait mis toute sa foi en Jésus pouvant rétablir le royaume d'Israël. Et voilà qu'il ne faisait rien. La guerre, l’occupation étaient toujours là, et au lieu de chasser les Romains, il pactisait avec eux en allant dîner avec les collabos, les péagers, et rendant service aux officiers occupants. Il aurait donc eu le sentiment d'être trompé et ce qui aurait déchaîné chez lui un rejet violent, l’entraînant à le livrer pour être tué.
Un Messie à retardement
Les premiers disciples ont néanmoins continué d'y croire. Ils se sont dit, certes, on n'a pas encore l'accomplissement de tout, mais ça va venir. C'est juste qu'il y a un léger retard. Le royaume de Dieu va venir d'une façon imminente. Et donc ils attendaient l'accomplissement de ces promesses dans les jours qui viennent comme la fin du monde. Ils se sont dit qu’en fait ils avaient mal compris, et que pour que les promesses soient accomplies il fallait d'abord que Jésus meurt. Donc ils ont attendu, mais après, sa mort, ils se disent qu’il a bien ressuscité, pas tout à fait comme ils imaginaient, mais ça va quand même, et que maintenant tout irait impeccablement et très vite. Mais non, le royaume de Dieu n'est pas venu.
Certains chrétiens ont continué et continuent sur cette idée d’attente en la repoussant encore plus loin, et en se disant que pour l’instant les promesses ne sont pas encore accomplies, certes (on le voit bien, il y a encore des guerres, du mal...) mais que Jésus allait quand même revenir, mais dans très longtemps, à la fin des temps, et qu’alors il accomplirait tout bien. Oui, mais la fin des temps, c'est dans longtemps. Et ces chrétiens, finalement, retombent dans l'attente messianique des hébreux. Ils disent, qu’un jour peut-être, à la fin des temps, nous aurons l'accomplissement. Mais pour l'instant on n’a rien. Le problème, c’est qu’alors Jésus n’aurait pas été vraiment le Messie, et Noël pas la venue de Christ, puisqu’on l’attend encore... Où est la bonne nouvelle de Noël, de la venue du Messie ? Elle est reportée à la fin des temps, un jour ou l'autre, à la fin du monde... alors vous aurez la paix. Oui, mais la fin du monde, ce n’est pas maintenant, et ça ne fait pas une bonne nouvelle pour aujourd’hui. Et cela ferait 2000 ans que des chrétiens attendent en vain et finalement, ne trouvent aucun accomplissement dans la présence du Christ, ce qui est une insulte, fondamentalement à la foi de Jésus comme Messie.
Une promesse en pièces détachées
Certains chrétiens, plutôt que de rejeter à la fin du monde, l’accomplissement des promesses, ont eu une idée pour sauver la messianité de Jésus. C’était de dire, qu’en fait, certes, Jésus n'a pas tout apporté, mais il a enclenché le processus menant à la possibilité de l'accomplissement du royaume. Avant on ne faisait qu’attendre, il n'y avait rien qui se profilait, mais Jésus, est comme la graine du royaume qui inaugure le début d’un processus qui est l’établissement progressif du royaume de Dieu. D'où toutes ces paraboles agricoles, montrant le royaume de Dieu comme une graine plantée, qui peut sembler peu de chose, mais qui est appelée à grandir, pour donner un arbre où même, les oiseaux, représentant le Saint-Esprit, peuvent venir.
Et d’autres encore continuent à trouver une explication en disant que l'établissement de ce royaume doit se faire non seulement progressivement, mais aussi avec notre participation, Dieu n’imposant pas le Royaume, mais nous donnant la possibilité de le construire avec lui. Il faudrait que nous prenions cette graine qui nous est donnée en Jésus pour la faire grandir, comme si Jésus ne donnait pas toutes les promesses du Royaume, mais le moyen pour nous de l’établir. Comme si nous avions en pièces détachées tous les éléments de base du royaume, et qu’il n’y avait plus qu'à les assembler. Ce serait une sorte de Royaume Ikéa : on a le mode d'emploi, on a les éléments, et maintenant, il faut le construire en suivant bien les indications. Le mode d'emploi, c'est l'Evangile, les éléments, c'est la vie du Christ, nous avons tout, à nous de jouer. Il est vrai que Jésus nous donne le sens précis de ce que doit être le royaume, ce que nous devons attendre, ce que nous pouvons espérer, ce que nous pouvons faire, ce que nous pouvons savoir, c'est la foi, espérance et l'amour. Mais réduire la bonne nouvelle de l’Evangile à cela ne rend pas justice à la pleine bonne nouvelle de Noël. À Noël j'espérais recevoir un cadeau plein de la part de Dieu et je ne reçois qu'un paquet auquel je ne comprends rien, qui ne me sert à rien, qu'il faut que j'arrive à monter, mais moi les modes d'emploi, Ikea, je les prends toujours à l'envers, je ne comprends rien, et chaque fois il me manque une pièce. Et donc je ne suis pas sûr que cette espérance puisse me combler entièrement de joie.
Spiritualisation de la promesse
Alors il y a une autre solution trouvée rapidement par les premiers chrétiens qui a été de spiritualiser le message. Et de dire : quand vous attendez de la part de Dieu des promesses matérielles, vous vous trompez d'espérance. L’espérance n'est pas qu’un jour nous soyons dans un pays où il n'y a plus de guerre, Jésus lui-même a dit, « il y aura toujours des guerres et des bruits de guerre ». Notre espérance n'est pas qu'un jour il n'y ait plus de pauvres dans le monde. Jésus lui-même a dit, « les pauvres vous les aurez toujours avec vous ». L’espérance n'est pas que la mort n'existe plus, car Jésus est mort sur la croix. Ca a d'ailleurs été un problème pour ceux qui attendaient encore des réalisations matérielles de l'action de Dieu. Quand Jésus est sur la croix, certains lui disent : « si tu es le Messie, descend de la croix, nous croirons en toi ». Jésus ne descend pas. Et pour nous aujourd’hui, l'espérance n'est même plus que nous ayons des miracles accomplis parmi nous comme ceux racontés par les évangiles. Jésus d'ailleurs a toujours refusé de faire des miracles quand on demandait pour croire au lui. Aujourd’hui, il y a des guérisons inexpliquées, certes, mais même à Lourdes. 25 guérisons physiques répertoriées en 100 ans... Vous avez plus de chance de gagner au loto de l'euro-million. Une espérance qui ne concernerait que 25 personnes par siècle n’est pas une bonne nouvelle universelle.
Et donc il s'agit de transformer cette attente de promesses matérielles en dons spirituels. Jésus promet la paix, or quelle que soit la situation politique, en Jésus, vous avez la paix. Et pas en pièces détachées, elle vous est donnée en plénitude dans votre cœur. Vous attendez la guérison ? En Jésus, vous avez la guérison intérieure, en lui, Dieu peut ouvrir vos yeux pour que vous ayez la lumière dans vos vies, que votre cœur ne reste pas dans la ténèbre, dans le noir. En Jésus, même si tout le monde vous rejette comme un lépreux, vous pouvez vous sentir accueilli, reçu, honoré même. Parce que même si tout le monde vous méprise et vous rejette, si personne ne veut même vous toucher, le Christ lui-même, lui il vient et il vous prend dans ses bras. Et en Jésus, même si vous êtes en chaise roulante, même si vous êtes paralysé, paralytique, disons-nous dans nos langages d'église, Jésus vous dit, prends ton handicap et marche, parce que tu peux avancer, tu peux marcher. Et on est ainsi passé d'un messie politique, d'un messie matériel, à un messie spirituel.
Et donc Jésus, accompli-t-il les promesses de Dieu ? Réponse : oui. Jésus, accompli-t-il tous vos désirs enfantins ? Réponse : non. Mais Jésus, accompli-t-il toutes les promesses de Dieu ? Oui. Tous vos vœux de bonheur, de paix, de lumière, d'espérance, de confiance, d'amour peuvent-ils être accomplis ? Oui, ils le sont. Et Jésus est ce Messie qui est né, ce sauveur qui vous est donné. Jésus ne vous empêchera peut-être pas d'être en guerre, de tomber malade, d'être pauvre, ou de souffrir quelque épreuve. Mais Jésus vous donnera toujours la possibilité de vivre, de remonter la pente, de ressusciter de toutes vos morts, de vous relever de toutes vos peines, d’aimer et d’être aimé, et de trouver au fonds vous-mêmes un amour qui vous accueille et qui vous accompagne.
Le sens de l’Avent
Et pour cela, il faut se préparer, c’est le sens de l'Avent : se rendre capable de recevoir ce que Dieu nous donne à Noël. Ces dons, Dieu n'arrête pas de nous les donner, et sur ce point Calvin avait raison, ce cadeau de Noël n’est pas que le 25 décembre, mais toute l'année. Chaque jour Jésus vient pour nous, pour nous donner la paix. Et tous les jours, 365 jours par an, c'est Noël pour que Jésus naisse dans nos cœurs et que vous ayons en lui l'accomplissement des promesses.
Et pour cela, il faut se préparer. D'abord pour ne pas se tromper de promesses. Et c'est là où il faut lire l'Évangile à partir de la fin. C'est la mort et la résurrection du Christ qui nous montrent de quelle promesse il s'agit. Jésus se relève de sa Passion et de sa mort, nous y voyons un Dieu qui nous permet d'être victorieux, même dans la défaite, de vivre, même au travers la mort, d'être en paix, même dans la trahison, même dans la souffrance et même dans la solitude. Jésus s’identifie ainsi à ce serviteur souffrant que l’on trouve en Esaïe 53. Ce Messie qui n'arrive pas comme un guerrier glorieux qui terrasse tout, qui gère tout, qui maîtrise tout, mais comme quelqu'un qui vient sans apparence comme un agneau qui s'offre pour mourir pour nous. Jésus Messie n'est pas un guerrier, mais un amour de tendresse, un amour de douceur, un amour de dons de soi, de générosité et de sacrifice. Je crois que j'ai pu être plus besoin de cela que de quoi ce soit d’autre.
Comment Jésus-Christ nous donne-t-il accès aux dons de Dieu
Et de quelle manière, Jésus une donne-t-il tout cela ? De deux manières différentes. Suivant que l’on est d'un tempérament mystique ou plus intellectuel.
Celui qui a une approche intellectuelle de l'Evangile peut comprendre que la prédication du Christ permet d'accéder à cette bonne nouvelle de la réalisation des promesses de Dieu parce qu'elle permet de comprendre le sens de ce qui est important et de ce qui n'importe pas. Parce que l’Evangile remet en perspective ce qui vaut et ce qui ne vaut rien. Ensuite parce qu’il donne un projet, une mission, une action. Ainsi, même si je ne sais pas comment je peux recevoir les dons de Dieu, au moins je sais ce que je peux faire. Et tout le monde sait que quand on donne, on reçoit. Quand on fait, beaucoup est fait pour nous. Se mettre à l'action est déjà une manière de recevoir les promesses de Dieu. L'Evangile nous dit : vous voulez être aimé ? Eh bien aimez. Vous cherchez la paix ? Eh bien soyez des artisans de paix. Vous voulez être riche ? Eh bien donnez.
Ainsi l'Evangile nous donne le chemin qui permet d'accéder à ces trésors en nous donnant le moyen par lequel nous pourrons recevoir les promesses de Dieu.
Et celui qui, par ailleurs, ou en plus, aurait un tempérament mystique. Celui qui sait ce que représente l'amour de Dieu, qui sait prier, alors il peut entendre dans la prédication du Christ qu'il y a là quelque part dans le Ciel quelqu’un que l’on ne voit pas, mais qui est là. Un amour qui nous attend. Une paix qui nous est donnée. Et pas simplement dans l'action mais aussi dans la prière, dans la contemplation, dans l'intériorité. Et quand je pleure seul sur mon lit, je sais qu'il y a un Dieu qui m’écoute, qui essuie toute l'arme de mes yeux, qui me console, qui me comprend. Quand je suis dans le tumulte du monde, je vois qu'il y a en Dieu quelqu'un qui accomplit la paix dans mon cœur. Parce qu'il y a quelqu'un qui m’aime.
En Jésus, je sais que là, la promesse de Dieu s'accomplit. La merveille de l’incarnation est qu’en Jésus, Dieu se fait homme, Dieu s'approche, Dieu se fait proche. Jésus nous révèle un Dieu qui ne reste pas insensible et lointain dans son Ciel, mais qui vient à nous et partage nos joies et nos peines. En Jésus la promesse se fait présente. Il n'y a plus à attendre. La promesse n'est plus un éternel, lointain, s'éloignant au fur et à mesure que l'on s'en approche. Mais c'est ici, maintenant, Dieu est là, dans notre vie, dans notre cœur.
Voilà : Jésus est le Messie. Il nous donne aujourd’hui toute la joie, la paix, l’espérance, la confiance. Il nous remplit de lumière et d’amour, il nous abreuve à une source rafraîchissante de vie, il nous nourrit d’un pain fortifiant et nous abreuve d’un vin de joie et de fête.
Tous les vœux que nous pouvons faire à Noël, sachons bien qu'ils sont accomplis en lui. Ce n'est pas pour demain, c'est dès aujourd'hui. En Jésus, tout nous est donné. Rien ne nous manque. Nous pouvons être comblés de joie, de grâce, de vie, de paix, d’espérance et d’amour, Merci Seigneur !