Zachée
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Prédication prononcée le 26 janvier 2017, au Temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur Louis Pernot
L'histoire de Zachée plait souvent beaucoup aux enfants, parce qu'ils s'identifient facilement à cet homme petit qui s'élève et qui rencontre le Christ. Et il peut plaire à tous ceux qui aussi se sentent petits, petits dans la foi, petits par rapport à ce que semblent être les autres, ou petits par rapport à la grandeur de l’idéal que nous donne le Christ et que nous voulons faire nôtre. Et ce texte est aussi essentiel : il nous montre quelqu'un à qui Jésus dit qu'il est sauvé. Or ce n'est pas si souvent que Jésus dit une chose pareille. Nous pouvons donc essayer de chercher pourquoi Jésus a pu dire à Zachée que la salut était arrivé sur sa maison, qu'a-t-il fait pour ça ?
On peut être tenté de chercher la solution dans les paroles mêmes de Zachée : « je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple » est-ce donc par ses œuvres que Zachée est sauvé ?
Non. La preuve, c'est que Jésus ne le félicite nullement de ses bonnes œuvres, il le laisse parler, et ensuite il lui dit qu'il est sauvé, c'est vrai, mais ajoute aussi tôt : « le fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Ainsi la conclusion même du récit montre que ce n’est pas Zachée qui se sauve par ses œuvres, mais c’est Jésus, le fils de l’homme qui le sauve alors qu’il ne mériterait que d’être perdu. Le salut est offert par grâce et non par mérite. On doit donc penser que le Christ écoute avec patience et mansuétude Zachée lui faisant l'énumération de ses bonnes œuvres, mais en fait, il n'en tient pas compte, il considère plutôt que Zachée, comme nous tous, est par nature condamnable et perdu… et néanmoins il lui donne le salut.
Si ce n'est pas dans ses mérites qu'il faut trouver ce qui fera accéder Zachée au salut, alors on ne peut que le chercher dans sa démarche-même pour rencontrer le Christ, rencontre libératrice qui fait que finalement le Christ viendra habiter chez lui et que le Christ lui déclarera que le salut est arrivé sur lui et sur sa maison. Il faut donc reprendre le texte très en détail, ligne à ligne, et essayer de comprendre ce qui se passe.
Tout d'abord, le texte dit que l'histoire se passe dans un lieu précis : Jéricho. Or Jéricho, c'est la ville qui s'était opposée à l'entrée du Peuple élu dans la Terre promise. Elle représente l'opposition à la promesse, elle est le symbole-même du mal et du refus de Dieu. Ensuite, il nous est dit qu'il était le chef des péagers, (ou des publicains). Or ces péagers étaient la pire engeance qu’on puisse imaginer, Israël à cette époque était sous occupation romaine, comme la France avec l’Allemagne nazie en 1940, et les péagers étaient des juifs qui collaboraient avec l’ennemi pour prélever les taxes à leur profit. Et par ailleurs ils étaient réputés pour s’en garder une grande part pour eux personnellement. C’étaient donc des traîtres, des collabos et des profiteurs. Et enfin l'on nous dit qu'il était riche. Sans doute avait-il particulièrement détourné beaucoup d’argent. Et par ailleurs, la richesse est souvent montrée dans l’Evangile comme une difficulté pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu. Oui, Zachée était bien mauvais dans son rôle d'humain. Pourtant, il semble qu’il ne soit pas aussi profondément mauvais qu’on pourrait le penser. Le texte nous donne son nom : « Zachée ». S’il le fait, c’est que ce nom a un sens, comme souvent les noms dans la Bible qui indiquent la nature profonde de la personne. Or « Zachée » vient de « zakkaï » en hébreu, ce qui signifie : « celui qui est juste », « celui qui est pur ». Nous avons donc là une sorte d'auto-contradiction avec ce personnage qui, dans le fond s'appelle le Juste, ou le Pur, mais qui a toutes les apparences et l'attitude de celui qui s'oppose à Dieu et fait le mal. Il est en fait, comme nous tous, avec beaucoup de mal, d'opposition à Dieu, d'infidélités, mais dans le fond de son cœur, il est quelqu'un de pur et de juste. Oui, je ne crois pas qu'au fond de nous-mêmes ce soit vraiment le mal qui règne. Je crois que dans le fond de chaque homme, il y a un trésor de grandeur, de profondeur, de pureté, d'amour, et que souvent ce trésor est voilé, caché par trop de préoccupations humaines, trop de jalousies, de mesquineries qui font que la pureté originelle de notre cœur ne peut pas se révéler. Il y a bien des obstacles entre nous et Dieu, obstacles qui sont les mêmes pour Zachée que pour nous.
Ce qui est positif aussi, c'est que Zachée cherchait à voir Jésus. C'est déjà une chose essentielle, il aurait pu être péager et pécheur et ne rien chercher à voir du tout. Dans ce cas, il n'aurait pas rencontré grand chose. Zachée cherchait à voir Jésus. C'est le point de départ de tout. On pourrait même s'arrêter là, parce que l'Evangile nous dit : « celui qui cherche trouvera... » Malgré son imperfection, il avait une sorte d'aspiration vers le Christ, vers Dieu, vers le bien. C'est une condition nécessaire, même si elle n'est pas forcément suffisante. C’est même ce qui va le sauver, parce que cette aspiration, c’est ça la foi qui nous sauve. La foi n’est pas une somme de dogmes auxquels nous croirions, ni un capacité d’émotion religieuse, mais bien une tension vers un idéal, un salut, une réalité transcendante et dont nous sentons confusément qu’elle nous dépasse et peut nous sauver. La foi est une volonté, une quête et une recherche, c’est un mouvement qui nous pousse en avant. Et c’est cette dynamique qui nous sauve, plus que le trésor acquis de nos bonnes œuvres, de nos mérites ou de nos pratiques religieuses.
Mais les choses ne sont pas si simples et nous voyons deux choses qui s’opposent à sa quête et au succès de sa démarche : d’abord la foule et ensuite sa petite taille.
L'obstacle de la foule est intéressant, parce que cette foule, était une foule de fidèles, de disciples, de gens qui écoutaient le Christ. On peut donc voir là une critique très explicite de l'Eglise, des croyants. Nous pouvons nous demander en effet si parfois, cette foule qui adore le Christ n'est pas un obstacle pour ceux qui voudraient découvrir le Christ en vérité. L'Eglise n'est-elle pas, parfois, un écran opaque empêchant de découvrir vraiment le Christ ou rendant plus difficile une relation personnelle, originale du fidèle avec son propre sauveur ? Ne masque-t-elle pas, parfois, l'essentiel, c'est-à-dire le Christ, derrière une foule de dogmes, de pratiques ou de mauvais exemples ? Certainement l’Eglise même, avec sa prétention, ses défauts, et ceux qui en font partie dégoûtent beaucoup de gens du pur Evangile. Il y beaucoup plus d'anticléricaux que de véritables athées, et il ne faut pas croire que la rencontre du fidèle avec le Christ soit la même chose que la relation avec l'Eglise.
Pour échapper à ce piège de l'Eglise, ce qu'il faut, c'est ne pas regarder à l'Eglise, ne pas regarder à la foule, mais s'élever au-dessus des critiques que l'on peut avoir vis-à-vis de l'Eglise, ou même s'élever au-dessus du plaisir que nous pouvons avoir d'être en Eglise pour aller chercher celui qui est le sens de tout : le Christ lui même.
Le deuxième obstacle, nous dit-on, c'est que Zachée était de petite taille, « microscopique » dit le texte. Il y avait là pour lui le risque du découragement, de se sentir petit par rapport aux autres. C’est une tentation de se dire que l'on n'est pas capable d'être aussi bien que les autres, que l'on n'est pas assez intelligent, disponible ou bon, et ainsi s’exclure soi-même de l’accès à la vie et au bonheur.
Alors qu'est-ce qui sauve Zachée dans cette histoire ? Une fois de plus, le texte nous le dit, et avant de monter sur son arbre, ce qui est ce que l’on retient habituellement, il est écrit explicitement qu’« il courut en avant ». Il fait là un geste essentiel : il ne se décourage pas, il ne reste pas sur place à macérer dans ses aigreurs à l'égard de la foule, ou de sa petitesse, en se disant que c'est de la faute des autres, ou de sa propre faute, mais il va de l’avant, et vite. En effet, se lamenter sur ses malchances, ou chercher de qui c'est la faute, est une mauvaise attitude. Ce qui compte, c'est d'avancer.
Ensuite, en effet, il est dit qu'il « monta sur un sycomore ». Il monte… voilà encore quelque chose d'essentiel. Zachée était petit (spirituellement), c'est vrai, mais il cherche à y remédier, il va essayer de trouver quelque chose lui permettant de dépasser son handicap. Il prend conscience de sa faiblesse, non pas pour s'en décourager, ou se trouver une excuse pour ne rien faire, mais pour trouver comment y remédier... Il ne considère pas sa difficulté comme une fatalité, il a une vraie conscience de sa faiblesse, conscience qui est juste ce qu'il faut, pour ne pas s'en désespérer, et pouvoir chercher à réagir. Alors, il monte dans un sycomore, il trouve un moyen pour l’aider à aller plus haut.
Or le sycomore est une image fréquente de la Bible, c'est une sorte de figuier sauvage, et le figuier, comme le sycomore est le lieu de l'étude de la Bible. (Parce qu'il donne des fruits remplis de grains, comme les fruits de la Bible qui sont 100% productifs et féconds). Dans la tradition rabbinique, « se mettre sous le figuier », veut dire étudier la Tora, se mettre au bénéfice des fruits de l'Ecriture. Par conséquent, quand on nous dit que « Zachée monta dans un sycomore », cela veut dire que la manière que Zachée trouve pour s'élever, pour avoir une chance de voir passer le Christ, c'est de s'élever dans la lecture de la Bible. Et c'est dans cette étude qu'il va monter en empoignant les unes après les autres les branches des versets bibliques. Cette étude de la Bible peut en effet nous permettre de nous élever au dessus de notre médiocrité, au dessus de la quotidienneté boueuse de nos existences, voir les choses de plus haut, avec recul et perspective.
On dit par ailleurs, dans la tradition rabbinique, que le figuier était l'arbre de la connaissance du bien et du mal qui était dans le jardin d’Eden. Cela est lié : monter dans la Bible, c'est monter dans la connaissance de Dieu, vers une meilleure compréhension du monde et de nous-mêmes. Or l'interdiction de la Genèse n'était pas de monter dans l'arbre, au contraire, c’était de « manger l'arbre », (et pas seulement de son fruit comme le disent nos traductions ) : Il est interdit de s'approprier l'Ecriture pour la réduire à son propre niveau et lui ôter toute élévation. Nous n'avons pas à faire descendre la Bible vers nous en la rabaissant à un texte que nous dirions connaître et avoir en nous, mais nous devons garder à la Bible une espèce d'élévation et de hauteur qui nous dépasse, afin que nous puissions toujours nous élever en elle. Monter, s'élever dans la méditation et dans la réflexion, non pas pour être le plus grand, mais pour avoir une chance d'apercevoir le Christ.
Mais ce n'est pas dès qu'il monte que Zachée aperçoit le Christ, il y a une attente, le Christ ne se rend pas présent comme ça, immédiatement, dès qu'on lit la Bible, il faut un temps d’attente, qui est celui de la maturation, et qui permet de s’ouvrir afin de mieux accueillir. Et au bout d'un certain temps, le Christ vient à passer, et alors tout-à-coup il y a une vraie rencontre et tout change.
Est-ce là la fin de cette histoire merveilleuse ? Est-ce le but de la vie chrétienne, que de s'élever dans la Bible pour se trouver dans cette espèce de face-à-face avec le Christ ? Eh bien non ! L’expérience spirituelle est une étape, mais elle n’est pas le but en soi.
En effet, la première chose que lui dit le Christ dès qu'il l'aperçoit, c'est : « Zachée, descends ». C'est étrange. Pourquoi le Christ lui dit-il de descendre de son arbre ? Sans doute parce que justement, l'élévation par la lecture, la réflexion, la prière, c'est bien pour un temps, mais ce n'est pas un pas un but en soi. Nous devons dépasser toutes ces pratiques pour aller trouver sur terre la véritable rencontre avec le Christ. Là est le stade ultime de la mystique. Il y a d'abord cette démarche un peu héroïque, ou l'on monte par ses propres forces pour s'élever dans les choses spirituelles, c'est un premier temps, mais ensuite, il convient de redescendre sur terre, pour vraiment rencontrer les autres et le Christ. Il ne faut pas s’isoler dans sa propre expérience, il ne faut pas rester en haut dans ses alleluias au dessus du vulgum pecus, mais redescendre sur terre, avec les autres, il faut revenir en bas, mettre ses pieds dans la boue du monde, c’est là qu’on peut réellement rencontrer le Christ véritable.
Le Christ lui dit : « descends, parce qu'il faut que j'aille chez toi ». Là est ce que nous pouvons souhaiter d’ultime, que le Christ soit présent dans toutes les dimensions terrestres de notre vie : qu’il soit là dans nos relations humaines, qu’il soit présent dans nos repas, dans toutes les dimensions humaines de notre existence.
Et puis la présence de Dieu n'est pas une chose qui se gagne par la force en s'élevant, en progressant, en se perfectionnant, en se purifiant, au contraire, dans l'Evangile, la présence de Dieu se reçoit dans l'humilité, dans la faiblesse. On ne cherche pas à gagner Dieu comme on monterait à un mat de cocagne, ce Dieu qui nous donne la vie n'est pas vraiment dans la hauteur inatteignable, il est en bas, il nous attend. Il vient vers nous et nous dit : « descends de ton arbre, descends de tes prétentions, et ces fausses hauteurs que tu te donnes, et simplement descends en bas, et ouvre les bras pour m'accueillir ». Le Royaume de Dieu ne se gagne pas, il se reçoit.
Pourquoi alors avoir tant insisté sur l'importance de monter dans le figuier ?... c'est que le Royaume de Dieu est une chose bien complexe. On ne peut pas dire que la relation à Dieu soit seulement de le recevoir, ou de le chercher dans l'étude. Il faut sans cesse passer de l'un à l'autre. Il est vrai que si Zachée n'était pas monté dans le sycomore, le Christ ne lui aurait pas adressé la parole, si Zachée n'avait pas eu conscience qu'il était petit, il ne serait pas monté. Mais si Zachée n’était pas descendu de son arbre, il serait passé à côté du Christ sans une réelle rencontre.
De même, quand nous avons dit de la Bible il fallait s'élever en elle mais ne pas la manger, on pourrait opposer que le Christ lui-même, qui est la Parole, a dit lors de la Cène « prenez et mangez, ceci est mon corps », de même que l'ange de l'Apocalypse invite Jean à prendre le livre et à le manger (Apoc 10). Alors, ce livre, faut-il le manger ou s'élever dedans ? On peut penser que quand le Christ dit « mangez » ce n'est pas au début de son Evangile, mais à la fin. Et on ne peut pas remplacer tout l’Evangile par ce seul commandement. Ce « prenez et mangez, ceci est mon corps », n’est pas tout, c’est l'accomplissement, il n’est compréhensible que si on a entendu avant tous les passages d’exhortations de la part du Christ qui invite à se convertir, à renoncer au mal, à travailler pour la vigne du Seigneur. Ce n’est qu’à la fin qu’il ne demande plus rien si ce n’est de l’accueillir intimement. De même, c'est dans la Genèse, au tout début de la Bible qu'il est dit de ne pas manger le livre de la vie qui est la connaissance du bien, du mal et de Dieu. L'ordre d'avaler l'écriture ne viendra que dans l'Apocalypse, tout à la fin. On ne peut le faire, et mettre la Bible en soi qu'après s'être élevé en elle.
La vie Chrétienne, ce n'est pas de rester en bas, passivement, en attendant que la présence de Dieu nous tombe dessus, ce n'est pas non plus de chercher à s’élever par soi-même, de monter en essayant de gagner des points de paradis, mais c'est, sans cesse, monter dans l'arbre et en descendre, sans cesse ne pas manger de l'arbre pour lui garder cette altérité, et aussi descendre de l'arbre pour le mettre en soi. C'est monter dans la lecture, et descendre en étant soi-même, c'est aspirer la présence de Dieu et souffler l'action de grâce et la bénédiction. C’est s’élever en Dieu vers la présence lumineuse de sa grâce et de son amour, et redescendre sur terre pour œuvrer dans la monde et rencontrer les autres. La relation à Dieu, est comme l'Echelle de Jacob avec les anges qui montent et qui descendent. Une rencontre suppose un mouvement des deux. C'est dans le mélange subtil de la dialectique de ces différents mouvements que nous pouvons recevoir le Christ, et à ce moment, là, indépendamment de toute mérite, mais en ayant conscience que dans le fond nous sommes perdus, et que Dieu nous donne son salut.
Alors, nous recevons cette nouvelle comme Zachée, qui nous est dit être tout joyeux. Oui, nous avons alors à la fois le salut et la joie, la joie d'appartenir au peuple de Dieu, comme Jésus lui dit : « celui-ci est aussi un fils d'Abraham », ce qui veut dire: celui-ci est héritier de la promesse, or, le propre d'un héritier c'est qu'il gagne quelque chose qu'il ne méritait pas. Ce qu'il gagne, c'est d'être dans le peuple de Dieu, d'être un enfant de Dieu, d'être dans la joie, pour la vie, pour l'éternité.
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Luc 19:1-10
1Jésus entra dans Jéricho et traversa la ville. 2Alors un homme du nom de Zachée qui était chef des péagers et qui était riche 3cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait pas, à cause de la foule, car il était de petite taille. 4Il courut en avant et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. 5Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. 6Zachée se hâta de descendre et le reçut avec joie. 7A cette vue, tous murmuraient et disaient : Il est allé loger chez un homme pécheur. 8Mais Zachée, debout devant le Seigneur, lui dit : Voici, Seigneur : Je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. 9Jésus lui dit : Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. 10Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Apocalypse 3:17-22
17Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, 18je te conseille d’acheter chez moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 19Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle et repens-toi ! 20Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.