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La prière cinq fois par jour ?

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Prédication prononcée le 1er février 2015, au temple de l'Étoile à Paris,

par le pasteur Louis Pernot

 

 Parmi les « piliers » de l’Islam se trouve l’obligation de la prière cinq fois par jour. C’est certes un commandement un peu rigide, une pratique, mais cela n’est pas sans avoir du sens.
C’est déjà intéressant sur ce que cela suppose que peut être ou ne pas être la prière. Pour trop de nos contemporains, prier semble signifier « demander », « réclamer », ainsi que l’on dit dans le langage courant : « prière de s’essuyer les pieds... ». Mais prier était demander à Dieu, il n’y aurait pas besoin de le faire plusieurs fois par jour. On pourrait tout rassembler en une fois et une seule prière par jour suffirait. On n’a pas forcément des choses différentes à réclamer cinq fois par jour. Mais justement, la prière, ce n’est pas de la demande, c’est juste chercher à se mettre en présence de Dieu. D’ailleurs le mot arable pour dire « prière » est «salat » qui signifie « se connecter ». C’est cela que signifie le fait de prier : se connecter à Dieu, s’élever à Dieu pour recentrer sa vie sur lui, c’est juste un moment d’intimité avec Dieu.

Les protestants n’aiment pas trop les règles à appliquer, l’important, c’est l’état d’esprit, le sens de ce que l’on fait. Et la position du Nouveau Testament sur la question peut être vue dans ce commandement de Paul, exprimé par le verset de plus court de la Bible, en deux mots grecs seulement : « ἀδιαλείπτως προσεύχεσθε» ce qui en fait trois en français: « priez sans cesse ». (1 Thess 5:17). Là encore on voit que le sens que donne Paul à la prière ne peut être de la réclamation, mais de vivre sans cesse dans le sentiment de la présence de Dieu, connecté à Dieu, de garder un contact permanent avec la source même de sa vie. Et on en a bien besoin pour tout dans notre existence : quand il y une difficulté il nous faut de l’aide, dans la joie Dieu peut nous aider à transcender cette joie et l’approfondir en rendant grâces, et chaque fois que nous faisons quoi que ce soit, cette référence à Dieu peut donner un sens à chacune de nos actions.

Maintenant, cet idéal de vivre sans cesse avec Dieu est rarement atteint, et le commandement peut sembler inatteignable et donc décourageant. Alors il faut voir ce « priez sans cesse » non pas comme un commandement, mais comme un idéal, s’y diriger, et finalement essayer de prier... toujours plus, sans limite et sans, d’ailleurs, se limiter à cinq fois par jour.

Mais si l’idéal est bien déterminé, quel est le chemin, quelle est la méthode pour s’en rapprocher ? Cela, l’Evangile ne le dit pas. Et les protestants tiennent à ce qu’il n’y ait pas de méthode universelle à imposer, c’est à chacun de se donner la méthode qui lui convient, de se donner les moyens de progresser vers l’idéal, de se donner des règles. Le fait qu’on ne veuille pas réduire la religion à des règles universelles ne veut pas dire qu’il ne faille pas de fixer à soi-même des règles et s’imposer une discipline spirituelle, faute de quoi, ce libéralisme affiché risque de verser simplement dans le rien. C’est à chacun donc de se fixer ses propres règles, mais l’important, c’est de savoir que toute règle n’est qu’une pédagogie, un moyen, et il ne faut pas confondre le moyen et l’idéal, le chemin et le but, sinon, on risque de tomber dans ce que le Christ dénonçait chez les pharisiens qui se contentaient d’obéir à leurs commandements en ne cherchant pas à aller au delà. Le risque, ici, ce serait de se contenter de prier cinq fois par jour et d’avoir entre temps une vie tout à fait ordinaire, voire mauvaise. C’est l’ « hypocrisie » dénoncée par le Christ, et alors le commandement aurait un effet pervers. Mais le bon usage du commandement, c’est de penser qu’il est une pédagogie pour avancer vers un idéal plus éloigné. Le but, ce n’est pas de prier cinq fois par jour seulement, mais ce peut être un moyen pour élever toute sa vie à Dieu.

C’est ce que l’on peut appeler la « méthode du rideau ». Si notre vie est comme un rideau que l’on veut élever globalement vers le haut, on peut l’accrocher en l’air à quelques points fixes comme à des anneaux. Si le rideau est maintenu en l’air par cinq anneaux, il pend un peu entre chaque, mais globalement, ces cinq points élèvent tout le rideau. C’est le fonctionnement de beaucoup de religions, comme le catholicisme médiéval qui demandait aux gens d’ajouter dans leur vie ordinaire des temps d’actes religieux : aller à la messe une fois par semaine, prier tant de fois par jour, pratiquer tel jeûne, en espérant que cette élévation discontinue vers le spirituel entraîne toute la vie dans son ensemble. La méthode est certes critiquable si l’on s’en contente, mais elle n’est pas mauvaise. Elle permet que notre vie ne traîne pas par terre, restant dans la poussière, la fange et la boue, au risque d’être piétinée, mangée par les rats, elle lui donne un moyen pour être au dessus de la médiocrité, de pouvoir échapper à toute la menace du monde, et aux épreuves inévitables de la trivialité quotidienne. Nombre de chrétiens ainsi ne prient qu’une fois par jour. Certes, c’est peu pour avoir un beau rideau bien accroché, si nous accrochons notre vie à un seul clou, elle ne sera pas bien mise en ordre, mais au moins elle ne traînera pas par terre, c’est un bon minium, mais pas plus.

La Réforme a proposé une autre méthode, celle d’élever toute la vie d’une façon continue, et non pas de l’accrocher à Dieu à des moments particuliers et discontinus. Ainsi elle a voulu gommer la distinction entre le sacré et le profane, de façon a pouvoir regarder chacun des actes, même les plus triviaux comme des actes religieux. Le protestant est invité à tout faire «soli Deo gloria », « pour la seule gloire de Dieu ». Et ainsi, quand il travaille, il ne travaille pas pour un patron, mais comme pour Dieu, faisant de son travail une prière. C’est ce que dit Paul : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père.». (Col 3 :17) et : « quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1Co 10 :31). Et quand Paul dit « tout », il faut entendre « tout ». On peut tout faire pour la gloire du Seigneur, en pensant à Dieu, en l’offrant à Dieu, pour rendre grâces, pour lui demander son aide, pour le lui offrir, des grandes aux petites choses. Ainsi la vie n’est plus une vie quelconque que l’on ponctue par des actes religieux pour l’élever, mais c’est toute la vie jusque dans ses moindres détails qui est élevée à Dieu. Pourquoi en effet se limiter de penser à Dieu seulement cinq fois par jour, il y a mille autres occasions de penser à Dieu dans une journée.

L’idée est belle, mais le risque est, qu’en supprimant les actes religieux, celui qui ne parvient pas à penser à tout remettre à Dieu finisse par n’avoir plus aucune dimension spirituelle dans sa vie. Il est donc bon d’avoir une discipline personnelle, une règle, une pédagogie et de se l’imposer pour ne pas sombrer dans le rien. Et il ne faudrait pas croire que d’agir pour Dieu dispenserait de prier, il faut le faire en plus !Et ces rendez vous de la prière sont en plus bons, si on les considères comme des moments d’intimité avec Dieu. L’idéal de la vie chrétienne, c’est, comme le dit le psalmiste : d’ « habiter la maison de l’Eternel pour la durée de mes jours» (Psaume 27), d’être dans un état d’intimité permanente et profonde avec Dieu, qu’il soit comme un amoureux avec qui on partage tout, le bon comme le moins bon, le grand comme le plus trivial, celui sur qui on se repose, qui nous remplit de joie et d’énergie. Mais comment obtenir cet état d’intimité désiré ? Comme on le fait quand on est amoureux et qu’on veut gagner l’intimité de son amoureux ou amoureuse : il faut se donner des rendez-vous, fixer des moments de rencontre pour se connaître progressivement mieux. Et c’est ça, ces moments de prière. Au départ, on peut être avec Dieu comme dans des premiers rendez-vous, maladroit, ne sachant que dire, le rendez vous est rapide, semble superficiel, mais ce n’est pas grave, il travaille à créer de l’intimité. Paul de même nous met à l’aise quand il écrit : « nous ne savons que demander dans nos prières, mais l’Esprit intercède pour notre esprit par des soupirs inexprimables » (Romains 8 :26).


Mais pourquoi alors cinq fois, et pas plus ou moins ? Les moines chrétiens prient sept fois par jour, voulant appliquer à la lettre ce verset du Psaume disant : « sept fois par jour je te loue » (Psaume 119:164). Certes, ce nombre est arbitraire, et c’est à chacun de se donner la règle qui lui convient en fonction de sa volonté et de son ambition spirituelle, mais ces cinq rendez vous correspondent aux cinq moments essentiels de la journée qu’il faut plus particulièrement vivre avec Dieu.

1. Au lever, on peut offrir sa journée à Dieu, et la commencer avec lui. Une vieille tradition protestante voulait que le croyant en se levant, avant même de poser le premier pied par terre dise : « Seigneur, voici ton serviteur » c’est une belle idée qui donne sens à toute la journée.

2. A midi, l’heure de manger, il est bon de rendre grâces et de vivre le repas comme un moment de communion avec les autres et avec Dieu, c’est-à-dire d’inviter Dieu à être présent dans ses relations avec ses intimes. Ainsi un repas peut devenir une vraie communion, une eucharistie. Et d’ailleurs, avant de devenir ce simulacre de repas partagé lors des offices, les premiers chrétiens célébraient la Cène lors de repas plantureux qu’ils partageaient entre frères et sœurs, laissant les restes pour les pauvres, ces repas étaient appelés « agapes », et ils mangeaient bien, entre amis en rendant grâces à Dieu et en faisant mémoire du Christ mort pour nous. Il est dommage que nous ayons perdu cela, non pas que nos rites devraient être plus sustentants, mais si chaque repas pouvait devenir un sacrement, nous communierions non pas une fois par semaine ou par mois, mais trois fois par jour !

3. Le troisième temps est celui du travail, et là aussi, travailler peut être d’offrir son travail à Dieu, pour sa seule gloire, et Dieu, lui peut donner la force, l’inspiration, l’intelligence pour l’accomplir.

4. Ensuite, il y a le retour à la maison : retrouver son intimité, sa famille, les siens. Et on peut y inviter Dieu, qu’il soit présent au milieu de nous, et qu’avec lui on puisse savoir aimer, pardonner, accompagner, écouter et comprendre.

5. Et enfin, le soir, au coucher, rendre grâces pour la journée, ou demander pardon, faire comme le bilan nécessaire en présence d’un Dieu qui nous comprends et nous offre un regard juste et bienveillant, se préparer au lendemain avec ses espoirs, ses craintes, et enfin s’en remettre à Dieu pour la nuit avec confiance.

Tout cela devrait être la base de toute la vie du croyant, et l’Islam invite le fidèle à dire à chaque prière le premier verset du Coran : « Bismillah ar Rahman ar Rahim » (بسم الله الرحمن الرحيم) ce qui signifie : « au nom de Dieu, le miséricordieux, celui des miséricordes », ou en français courant : « au nom de Dieu, celui de l’amour, et de tous les amours ». Se rappeler cinq fois par jour (au moins) que quoi que l’on fasse, on le fait au nom d’un Dieu d’amour, de tendresse, de pitié, de pardon, de miséricorde, et sous le regard bienveillant d’un tel Dieu est la plus belle des choses.

Mais sans doute l’erreur de la tradition islamique, c’est de dire que si un croyant n’a pas le temps de faire une des prières, il peut la regrouper avec les autres en fin de journée. C’est dommage, comment pourrait-on faire sa prière de début de journée le soir, ou penser au repas une fois qu’il est fini ? Non, on ne peut pas remplacer une prière par une autre, et prier une seule fois par jour, le soir, comme beaucoup de gens est évidement insuffisant, ce qui est passé est passé. Mais la prière, ce n’est pas forcément se plier à un rite, une position, une récitation, ce peut être juste une pensée éclair, c’est peu, mais mieux que rien !


Et cette attitude de la prière de se connecter avec Dieu, est absolument essentielle pour bien des choses de notre vie, elle peut apporter beaucoup.

1. D’abord, prier, c’est puiser de la force en Dieu. Il y a en Dieu une source d’énergie, de force, de paix, de confiance, de pardon, de liberté. En se mettant en connexion avec Dieu, on se remplit de tout ça. C’est ce que la Bible appelle l’Esprit : la force vitale que Dieu transmet. Ainsi, prier, c’est se ressourcer, comme une voiture va faire le plein à une station d’essence, ou comme on branche un téléphone portable sur le courant pour en recharger la batterie.

2. Ensuite, prier, c’est s’exposer à Dieu, et même passivement, on est au bénéfice de sa puissance créatrice. Dieu est une puissance de transformation, l’univers, évolue sous ce dynamisme d’évolution qui baigne toute chose. Prier, c’est aller chercher cette puissance de transformation, de création et d’évolution pour s’exposer à elle, comme quelqu’un qui va chercher à se mettre au soleil pour se laisser mieux bronzer par lui. Et prier, c’est aussi exposer à Dieu toute sa vie, ses sentiments, ses joies, ses peines, ses culpabilités, ses craintes, ses désirs, tout cela, le priant l’exprime pour le présenter à la puissance de Dieu qui sanctifie tout, transfigure, transforme, purifie et recrée. Comme la ménagère d’autrefois qui, lorsqu’il y avait du soleil, sortait tout dehors, les draps, les couvertures, les plantes, pour que la lumière purifie tout.

3. Et puis prier, c’est s’élever au dessus de la trivialité du monde quotidien. Le monde matériel nous menace, nous agresse, nous tire vers le bas pour nous écraser dans le fond et nous piétiner. Tout ici bas peut être source de souffrance, les événements, les épreuves, les deuils, les contrariétés, les injustices menacent sans cesse de nous aspirer dans leur noirceur mortifère. Or notre vie quotidienne nous laisse peu de chances, et ne fait que renforcer notre lien avec ce monde matériel dangereux, parce que notre quotidien nous y plonge et nous y maintient, la majeure partie de notre temps est prise par un travail rémunéré auquel nous offrons notre vie, mais qui est impitoyable, et à faire des tâches tout à fait secondaires et répétitives « pour gérer le quotidien ». Et tout cela peut être source de grandes souffrances quand il arrive un dysfonctionnement. Il est bon donc d’avoir une lucarne vers autre chose, une sortie d’aération nous permettant de nous élever vers le haut et d’avoir une source de vie autonome, indépendante des aléas de la vie matérielle. Prier, c’est s’élever au dessus de la mêlée, c’est prendre le recul nécessaire, la distance nous donnant une forme d’indépendance et de liberté par rapport au monde, mettant notre vie à l’abri, au delà de ses morsures possibles. D’avoir un point fixe permettant de relativiser le monde, et de trouver un certain détachement salutaire.

4. Et enfin, prier, c’est se décentrer pour se centrer sur Dieu. En priant, le croyant fait de Dieu le centre de sa vie, au lieu de lui-même. Il reconnaît qu’il y a plus grand que lui, plus important que lui, et qu’il n’est pas grand’chose en fait, par rapport au monde, au cosmos, à l’éternité. Cette démarche permet aussi de relativiser ce qui nous arrive, si je ne suis pas le centre du monde, alors il y a plus important que moi et ce que je subis est assez secondaire, il y a plus essentiel.

Autrement dit, la prière est l’antidote au péché originel. Le péché originel consiste précisément à se mettre au centre de tout, à se prendre pour Dieu, à croire que tout ce qui nous arrive est universellement important, alors qu’en fait c’est évidemment faux. Le péché originel n’est donc pas tant une faute morale qu’une erreur, un mauvais positionnement de notre moi par rapport au monde, erreur qui peut entraîner de la souffrance pour soi et pour les autres comme l’enseigne la Genèse. Se savoir relatif et sans grande importance est le secret de tout, choisir Dieu pour sa préoccupation ultime au lieu de son moi, c’est ce travail que refait sans cesse la prière.

 
On voit ainsi que la prière, ce n’est pas une liste de réclamation, mais une attitude, un positionnement juste de son moi pour le remettre en perspective par rapport à Dieu, à l’Universel, au monde, aux autres, à l’absolu. C’est une manière d’insérer son moi dans le tout du monde ou du cosmos, de vivre le présent de sa temporalité non comme à sa juste place par rapport à l’éternité.

Certes, il peut y avoir des perversions de la prière, c’est quand, au lieu de faire ce que nous avons évoqué, elle vise à renforcer le moi en imaginant un Dieu qui soit au service de ses propres désirs, et de sa propre existence, comme si dieu était moins important que soi-même et devait s’y mettre à son service. C’est là une attitude dangereuse, une tentation démoniaque contre laquelle il faut lutter parce qu’elle est fausse. Il y a des perversions de la prière, renforcer son moi en imaginant un Dieu qui soit au service de ce moi. Prier, ce n’est pas centrer Dieu autour de soi, mais se centrer autour de Dieu.

Prier, c’est se décentrer pour accueillir l’Autre, un Autre, et y trouver une source de vie, de joie, de paix, de force pour agir et transmettre au monde tous ces dons.

Et cela, il faut le faire, non pas cinq fois par jour, mais 50 fois, 500 fois... Le prophète Mahomet aurait même dit qu’à l’origine, ce qui était demandé, ce n’était pas de prier cinq fois par jour, mais bien 500 fois, et qu’on pouvait commencer par cinq fois. C’est là assez pragmatique et juste : priez sans cesse comme le dit Paul, et faute d’y parvenir vraiment, commençons déjà par cinq fois, ce sera déjà un minimum vital, et une source de vie.

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Colossiens 3

16Que la parole du Christ habite en vous avec sa richesse, instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels ; sous (l’inspiration de) la grâce, chantez à Dieu de tout votre cœur. 17Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père.

1 Corinthiens 10

23Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. 24Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui. 25Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous poser aucune question par motif de conscience ; 26car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme.
(...)
31Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.

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Au nom de Dieu miséricordieux, de toutes les miséricordes: calligraphie arabe.

Col. 3:16-17, I Cor. 10:23-31