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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

 

La nouvelle Terre

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Prédication prononcée le 1er novembre  2015, au temple de l'Étoile à Paris,

par le pasteur Louis Pernot

 

Qu’il faille préserver notre monde matériel pour qu’il reste vivable pour tout le monde, et pour nos enfants, nous le savons, mais cela ne suffit pas à faire un projet d’existence. On ne peut pas réduire notre idéal de vie à ce que l’on peut lire dans certains endroits: « prière de laisser les lieux dans l’état où vous les avez trouvé en entrant ». Cela n’a jamais enthousiasmé personne, et on ne peut pas réduire notre vie à seulement devoir polluer moins, réduire la consommation et finalement vivre le moins possible. Dans cette optique en effet, le simple fait de vivre se fait aux dépens de la planète, des autres et des générations futures. On ne peut se contenter d’un certain regard purement matériel de l’écologie qui ne donnerait d’autre projet d’avenir que celui de freiner pour limiter la catastrophe. Certes, il faut économiser, et éviter de tout dégrader, mais on peut avoir des projets enthousiasmants pour l’humanité et voir la vie comme pouvant être positive et pas seulement consommatrice.

C’est la le travail de la théologie : une science de l’avenir, proposer un projet pour l’humanité, la société pour que nous sachions dans quelle direction œuvrer pour créer le monde de demain. Ainsi le monde n’est pas vu comme une sorte de chose à préserver, mais comme une réalité à construire, le monde est une dynamique qui va de l’avant, un progrès à orienter et non pas une évolution à freiner. Reste à savoir dans quelle direction aller. C’est le sens d’un discours que l’on reconnaît comme « révélation » : une « parole de Dieu », c’est-à-dire une parole créatrice radicalement nouvelle qu’on ne peut déduire du passé et qui met en mouvement. Autrement dit, la théologie est profondément une « téléologie », une science du « telos », c’est-à-dire du but, de la « fin » au sens de finalité.

L’Apocalypse participe à cela, il n’y est pas tant question de destruction ou de fin du monde dans le sens courant, mais de sa « fin » comme finalité. Elle parle ainsi à partir du chapitre 21 de l’avènement d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre, elle propose une nouvelle manière d’habiter le monde, et un nouveau mode de relation à Dieu, vers lesquels nous pouvons nous diriger.


Ce que l’on y voit déjà, c’est que cette nouvelle terre est présentée « comme une ville qui descend du ciel ». Rien que cela nous donne des informations importantes.
Tout d’abord la nouvelle terre est présentée comme une ville. C’est curieux, parce que l’idéal, le paradis dans la Genèse, c’était non pas une ville, mais un jardin, quant à la première ville, elle est plutôt catastrophique, c’est Babel. Nous voyons donc que le but, ce n’est pas un retour à la nature, sauvage, mais d’arriver à vivre en harmonie entre êtres humains. Cela n’exclue pas la nature, puisqu’il est dit que dans cette ville, il y a l’arbre au milieu qui donne à manger à tout le monde, et le fleuve qui coule en son centre. C’est donc une ville qui incorpore la dimension de la nature, mais la nature n’est pas le but en elle-même, elle apporte seulement la vie nécessaire.

Mais l’idée de la ville est que nous sommes invités à vivre ensemble, à partager, il ne s’agit pas de se retirer chacun dans son coin dans un individualisme absolu, mais de collaborer. Non seulement on ne peut pas faire son salut tout seul, mais l’avenir même de la planète se fera dans la synergie, la solidarité, dans l’entente des humains qui est la première chose à chercher. Il n’est pas dit que tout le monde vive en frères et sœurs, ce serait peut-être trop demander, dans une ville il y a toute sorte de gens, mais il y a une règle commune du vivre ensemble permettant la solidarité.

Si la nouvelle terre est une ville en tout cas, on ne la construira pas en érigeant des barrières ou en construisant des ghettos. Une ville n’est pas la juxtaposition de bunkers individuels, c’est une vie communautaire où chacun a besoin des autres, et doit supporter les autres.
Cela nous montre que les valeurs vers lesquels nous devons nous diriger sont celles du partage, du service, de la tolérance et du pardon sans lesquelles il n’y a pas de société possible. La clé même de la nouvelle terre ne peut résider que dans la manière de vivre avec les autres, c’est-à-dire même d’une certaine forme d’amour.


Cela dit, cette vision généreuse et ouverte doit être tempérée par un fait important, c’est que la ville est dite être « entourée d’une haute muraille ». Il ne s’agit donc pas de penser le monde comme une masse informe sans frontière ni distinction mais il faut qu’il y ait une muraille, des distinctions à faire par rapport au monde. C’est assez juste, il faut savoir mettre des limites, et même si on veut vivre une certaine communauté, il ne s’agit pas d’un communisme absolu où il n’y aurait plus de maison ni de portes, il faut une certaine dimension de protection de l’identité. Ce n’est pas non plus parce qu’il y a un principe de générosité et d’accueil qu’il faut qu’il n’y ait plus de discernement. Il y a des choses tolérables, et d’autres qui ne le sont pas. Cette Jérusalem céleste, ainsi, elle est certes généreuse, et elle accueille tout le monde : comme il est dit au v. 6 : « A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement  » mais il est dit juste ensuite qu’il n’y aura as de place pour «  les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs ». Il est donc bon d’être généreux et accueillant, mais cela ne doit pas se faire en abandonnant toute valeur toute identité, tout jugement ou discernement. La générosité n’est pas le laxisme et l’amour n’est pas le laisser-faire.


Il faut donc des hautes murailles, même dans le monde nouveau que nous devons construire autour de nous, mais il faut tempérer aussi cette vision quelque peu identitaire ou isolationniste, parce qu’il est dit que, certes il y a des hautes murailles, mais aussi beaucoup de portes, 12 portes, trois de chaque côté, et qui sont toujours ouvertes. La ville est donc ouverte partout.

La Jérusalem céleste vit donc dans un paradoxe : elle a une haute muraille, mais aussi plein de porte, elle doit se faire par une identité forte, voire par l’exclusion de certaines choses, mais en même temps avec une ouverture absolue. Certes, il faut des deux pour construire un monde juste, de la conviction et de la tolérance, de l’identité et de l’accueil. Comment équilibrer les deux ? Le texte ne le dit pas, c’est à chacun sans doute de répondre et de faire son propre équilibre. Juste a priori, il semble qu’il y ait plus d’ouverture que de fermeture, s’il fallait pencher d’un côté...

Quant à l’ouverture à avoir, ces portes nous en disent quelque chose. D’abord il y en a douze et non pas une seule grande porte, parce qu’il doit y avoir des ouvertures de tout les côtés. Il ne s’agit pas de s’ouvrir à ses amis seulement, ou à ceux qui ne seraient qu’au nord, mais pas à ceux du sud, aux Norvégiens mais pas aux arabes, aux bouddhistes, mais pas aux juifs... il faut s’ouvrir à tous, à toute situation, à toute culture, à toute religion, à tout mode de vie ou préférence sexuelle même. Il n’y a pas un côté fermé et muré, il faut pouvoir aller vers l’autre toujours pour dialoguer avec lui. L’ouverture, c’est le principe universel de la nouvelle Terre.
Ensuite une porte, ce n’est pas seulement pour laisser entrer, c’est aussi pour sortir et aller vers l’autre, aller le rencontrer là où il est et essayer de le comprendre tout en ayant son identité centrale puisque la ville est entourée d’une muraille. Il ne s’agit donc pas d’enlever la muraille, mais d’avoir une identité forte, une culture centrale, une conviction, à partir de laquelle on peut rencontrer l’autre. Sans doute d’ailleurs est-ce une des difficultés de la France aujourd’hui, certes, elle se veut ouverte et accueillante, mais pour bien accueillir, il faut qu’elle sache qui elle est, quel est le principe fondamental qui fait son identité. On a pensé que c’était la foi chrétienne, mais ce n’est sans doute plus suffisamment vrai aujourd’hui. Peut-être que cette valeur essentielle pourrait être la laïcité, les valeurs républicaines et la juste place de la religion, quelle qu’elle soit comme n’empiétant pas sur la vie de la cité, ni dans la vie des autres. Mais il faut une identité pour pouvoir accueillir, sinon ce n’est plus de l’accueil, c’est de l’indifférence.

Et puis donc il ne s’agit pas d’une seule énorme porte laissant passer n’importe qui et n’importe quoi, il s’agit de 12 portes, forcément plus petites, parce que la relation à l’autre doit se faire dans l’attention à chacun de celui qui passe. Saint Augustin précise même que ces portes devaient certainement être basses, pour que celui qui passe doive se baisser, c’est-à-dire abandonner son orgueil. C’est vrai quand on sort voir l’autre, il faut le faire en se présentant comme son serviteur, et on peut l’espérer aussi sans doute de celui qui arrive, qu’il le fasse sans arrogance.

Et le texte ajoute encore qu’au dessus de chaque porte est un ange. Or l’ange, c’est l’image de la parole de Dieu, pour dire que chaque relation avec l’autre doit être surplombée par l’Evangile. Chacune de nos relations, de nos décisions concernant les autres ne devrait pas être présidée par notre propre orgueil ou égoïsme, mais par une parole d’amour, de service, de pardon et de paix.

Les portes en tout cas donc sont essentielles, et même plus importantes que les murailles, Jésus lui-même d’ailleurs s’est comparé à une porte, pas à une muraille, il est ouverture, don et accueil.


Tout cela est un beau projet, mais cet idéal de vie qui nous est proposé n’est pas facile à obtenir. Et il ne faut pas se décourager, parce que cette nouvelle ville extraordinaire, il est dit qu’elle « descend du ciel », elle est donc offerte comme un cadeau. Il n’est pas demandé aux croyants de la construire de leurs propres forces, mais de la recevoir. On n’est donc pas dans une théologie des œuvres disant que nous devrions par nous mêmes être capables de créer un monde jute, mais que le monde sera juste quand nous saurons le recevoir, c’est-à-dire accepter tout comme une grâce. Ce n’est donc pas tant à nous de savoir offrir comme si nous devions être des surhommes capables de bonté, de générosité tout en conservant avec force nos convictions, mais avant tout d’être dans une démarche de comprendre que tout le bien que nous pouvons avoir, nous le recevons, des autres, de Dieu, de la vie, du hasard. Savoir recevoir, c’est s’ouvrir, à Dieu, aux autres et à la vie, et c’est le premier pas essentiel pour quelque relation juste qui soit. Bien sûr, il ne faut pas en rester là et ne faire que recevoir, mais il faut savoir être dans la gratuité, pour, comme le Christ savoir « donner gratuitement comme nous avons reçu gratuitement » (Matt. 10:8)

Ensuite il est dit que cette ville, elle est  « prête comme une épouse parée pour son époux ». C’est là une allusion à un vieux thème biblique que l’humanité est appelée à s’unir à Dieu comme une épouse à son époux. La Jérusalem céleste, elle ne peut donc se penser qu’avec une dimension spirituelle. On connaît ce mot : « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ». On ne le dit plus trop aujourd’hui, parce qu’on voit aussi les ravages que peuvent produire une spiritualité intégriste. Pourtant on peut croire que cela reste vrai. Soit tout simplement en disant que ces agissements terroristes ne viennent pas vraiment de spiritualité, mais n’ont pour origine que des problèmes politiques et des sentiments humains de jalousie, de désir de possession et de pouvoir qui ne font que se donner des apparences religieuses ; soit que ces perversions montrent précisément la puissance que peut avoir la spiritualité quand elle est mal orientée, et que donc la seule arme est une spiritualité positive pour lutter contre la mauvaise. On voit cela dans les efforts de « déradicalisation » que l’état français fait vis-à-vis de certains. On ne peut pas dire à un jeune exalté, de surtout ne croire en rien et de n’avoir aucun idéal en se contentant de sa petite vie minable. Il faut remplacer un idéal pervers par un autre qui soit fort, exaltant, dynamisant, enthousiasmant, et conduisant vers la paix et l’amour plus que vers la violence et la mort.

Quoi qu’il en soit, on ne peut comprendre le monde de demain qu’avec une dimension spirituelle, avec une foi dans quelque chose qui dépasse ce monde et qui lui donne son sens. On ne peut faire une écologie juste en divinisant la nature, il faut comprendre le monde comme un processus en création, un monde en évolution, pas une réalité statique à conserver, mais une dynamique.

Cette vision dynamique de l’Ecologie, de notre société et du monde, on la trouve d’ailleurs particulièrement dans la suite du texte. On y trouve un passage souvent lu dans les services funèbres : (v. 4) « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur  », mais juste après, au verset 5, il est dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles . ». Cette dernière affirmation montre qu’on interprète en général mal la première. Quand on nous dit qu’il n’y aura plus de deuil, on se dit que grâce à Dieu, tout va bien rester comme c’est, que les gens ne mourront plus et que nous ne perdront plus rien ni personne. Parce que dans le fond, nous n’aimons pas les choses qui changent, et nous voudrions que tout reste toujours comme c’est, que notre fortune demeure, notre santé reste comme elle est, notre jeunesse aussi, que ceux que nous aimons ne meurent surtout pas et que rien ne bouge. Mais non, ici, il n’y a plus de deuil, car Dieu « fait toute chose nouvelle ». On n’est donc pas dans une logique de la conservation de l’existant, mais dans celle d’une dynamique de créer un monde neuf. Cela est vrai pour l’écologie qui ne peut être simplement la préservation de la création pour l’intégrer dans un système dynamique plus vaste de la création du monde de demain, mais c’est vrai aussi pour nos vies, nous sommes alors invités à nous tourner vers l’avenir et non vers le passé, à nous tourner vers la vie et non vers la mort. D’une manière radicale Jésus a dit : « laisse les morts enterrer leurs morts, et suis moi... » (Matt. 8:22), et pour nous au moment où certains incitent à visiter les cimetières nous voudrions dire : plutôt que de passer deux heures à fleurir une tombe, passez ce temps à jouer avec vos petits enfants ou neveux, votre temps sera mieux employé et votre vie tournée vers l’avant et non vers l’arrière, vous serez dans la vie et non dans le deuil. Mais cela n’est pas naturel, notre tendance normale quand il y a un problème dans notre vie, c’est de vouloir revenir en arrière, de faire comme si rien n’avait eu lieu, et rien n’avait changé. Toute crise est en fait un changement imposé et l’Evangile nous invite juste à vivre cela non pas comme un poids, mais comme une chance et un enthousiasme. La solution de toute question dans notre vie, dans l’écologie, la politique, dans notre vie, dans ce que peut être l’Eglise, elle n’est jamais derrière, mais devant comme une nouveauté à inventer.


Cela dit, on peut entendre notre texte pas seulement comme cette interpellation un peu radicale et certainement brutale. On peut aussi y entendre une promesse. « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ». Et quelle que soit la situation, quel que soit l’avenir du monde, parce que cet avenir ne dépend pas toujours de nous, nous devrons donc de toute manière subir le monde comme il sera, et la promesse, c’est que quel que soit le monde, quoi qu’il nous arrive, Dieu sera là à nos côtés pour nous aider et nous consoler. Et même pour nos enfants ou petits enfants, quel que soit le monde qui leur sera laissé, il y aura toujours un Dieu qui essuiera toute larme de leurs yeux, un Dieu d’espérance d’amour et de joie pouvant leur donner tout ce qu’il leur faudra pour vivre heureux.

Il y a ainsi toujours cette dialectique qui nous est présentée, d’une responsabilité qui nous est faite d’agir correctement dans le monde qui nous est confié, et aussi d’une promesse que quelle que soit la situation, peu importe, la grâce est offerte, et elle seule compte plus que tout. Nous pouvons donc aussi lâcher prise par rapport au monde, moi je ne suis pas obligé de tout construire moi même, tout ne dépend pas de moi, je peux simplement prendre le monde comme il est et l’habiter.

La seule chose essentielle peut-être, c’est ce qui est dit dans le texte c’est que Dieu habite ce monde et soit mis en son centre. Cela chacun peut le faire pour soi. Et alors il y aura toujours un fleuve d’eau de cristal qui coule du trône de Dieu, une source infinie de vie, de consolation, de grâce, faisant que notre vie pourra toujours être féconde et florissante, pourvu que Dieu y soit assis en son trône.

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Apocalypse 21

1Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. 2Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. 3J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. 4Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
5Celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris, car ces paroles sont certaines et vraies. 6Il me dit : C’est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. 7Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. 8Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort.
...
10Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne.
Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. ... 12Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges. Des noms y étaient inscrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : 13à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’occident trois portes. 14La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau....
25Ses portes ne se fermeront point pendant le jour, car là il n’y aura pas de nuit. 26On y apportera la gloire et l’honneur des nations. 27Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.

Apocalypse 22

22 1Il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations

Apoc. 21:1-27, Apoc. 22:22-23