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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

Liberté – Egalité – Fraternité

Prédication prononcée le 14 juillet 2019, au temple de l'Étoile à Paris,
par la pasteure Florence Blondon 

Liberté – Égalité – Fraternité. C’est la devise inscrite sur le fronton de nos édifices publics. Cette devise remonte semble-t-il à la Révolution française, et à un discours de Robespierre, qu’il n’a jamais prononcé mais qui a été suffisamment diffusé pour rester dans les mémoires. Ce n’est pourtant qu’au 19e siècle que cette devise sera inscrite sur les frontons des édifices… et même de certains édifices religieux. Et pour ce dimanche 14 juillet, alors que la parade aérienne passe au-dessus de nos têtes, je me suis amusée à revisiter notre devise, en me questionnant : est-elle vraiment évangélique ?

1° Liberté : De la liberté à la libération

Ce n’est pas un hasard si les libertés fondamentales acquises par les citoyens de la plupart des pays occidentaux ont été inscrites dans toutes les déclarations internationales de promotion des droits de l’homme, car la liberté n’est pas une question de culture, au contraire, elle est prisée par l’être humain dans son essence même. Le débat a toujours été central dans la sphère théologique et les réformateurs le mettront au cœur de leurs réflexions. L’un des opuscules, le plus célèbre et le plus influent, de Martin Luther est intitulé : « Traité de la liberté chrétienne ». Pour Luther, la liberté du chrétien, tout comme celle de l’Eglise, est une liberté offerte par grâce. Ce n’est en aucun cas une liberté conquise, mais une liberté offerte. On perçoit dans le vocabulaire, un glissement de la liberté vers la libération, et probablement qu’André Malraux s’approche d’une vérité en énonçant : « Je sais mal ce qu'est la liberté, mais je sais bien ce qu'est la libération ». Toute la Bible, de Moïse à l’apôtre Paul, est une trajectoire en vue de la liberté, un itinéraire de libération. Ce thème est indissociable du livre de l’Exode qui relate le passage de la servitude à une existence libérée. « C’est moi le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. » (Ex 20,2) : c’est l’ouverture des dix commandements, inscrivant ainsi la loi comme chemin de libération. On ne soulignera jamais assez que l’expérience biblique de la liberté, avant d’être thématisée par l’apôtre Paul, est d’abord racontée. Comme si le détour par la narration et l’inscription en histoire désignait le mode spécifique par lequel les hommes cherchent à rendre compte de l’expérience de Dieu.

L’expérience de la liberté dans les Évangiles se cristallisera dans la figure de Jésus-Christ. Car, si Jésus ne prononce jamais le mot de liberté, il est venu pour délivrer. Cette liberté caractérise sa vie et sa prédication. Et, pour ceux qui vivent à son contact, il va transformer leur existence en expérience de libération : libération de maladies, libération de possessions démoniaques, mais aussi libération du langage religieux. Libération encore d’une certaine vision de la loi. Chaque fois que la loi travaille à la déshumanisation de l’être humain, et chaque fois que la loi apparaît confisquée, Jésus rappellera que c’est la loi qui est au service de l’homme et non l’inverse. La loi peut être controversée lorsqu’elle engendre la domination et l’annexion d’autrui. Et c’est au nom de cette même liberté pour les autres, que Jésus brisera les tabous. Il s’approche de tous les marginaux et partage leurs tables. Qu’ils soient prostitués, malades, pauvres, pécheurs…

Tous les gestes de guérisons nous libèrent de tout ce qui nous enferme, nous disent que malgré la maladie, malgré nos deuils, l’amour de Dieu nous délivre, nous rend libre en nous apprenant à vivre avec nos manques, nos poids… Mon expérience d’aumônier de prisons m’a appris que l’on pouvait être libre, même enfermé entre quatre murs, que la vraie liberté se trouve en nous-mêmes. C’est ce que découvrent quelques prisonniers lorsqu’ils sont capables d’affronter le mal subi, le mal commis.

Pour Paul, dans sa lettre aux Galates, il y a urgence à faire entendre ce message. C’est pour cette raison que jamais l’apôtre ne s’était dévoilé autant : l’aveu de son comportement zélé de persécuteur de chrétiens, puis de la révélation, sa rencontre avec Jésus-Christ, c'est-à-dire, l’histoire de sa propre libération. L’enjeu est-il donc si important qu’il ait besoin de s’exposer autant ? Sans aucun doute. Ainsi, Paul, loin de tout principe, norme ou morale, nous offre une réflexion sur notre existence. Existence qui, sous la loi et son interprétation sclérosée, ne peut être que vouée à la corruption, à la condamnation, alors que désormais le croyant, celui dans lequel vit le Christ, est libéré de la tutelle de la loi, de cette loi qui enferme. Et c’est ce qu’il énonce au début du chapitre 5 de son épître aux Galates: « C’est pour que nous soyons vraiment libres que Christ nous a libérés ».

Car, celui qui recherche la justice de la loi est esclave de la loi. Cette loi qui se cristallise dans le ritualisme, alors que pour Paul, l’amour du prochain va se substituer aux pratiques. Paul nous invite à accomplir la loi du Christ, la loi dont le Christ est l’interprète et l’incarnation : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (5,14). On peut même aller jusqu’à affirmer que pour Paul, le commandement d’amour est la voie de la libération, mettant ainsi en tension positive la liberté et la mise au service d’autrui. Cette loi n’est d’ailleurs pas un ordre, mais un futur vers lequel il faut tendre. Et paradoxe de cette loi qui nous libère de l’esclavage, qui nous appelle à la liberté, c’est son appel à nous mettre au service les uns des autres, ou plutôt, puisqu’il s’agit de la même racine en grec, pour que nous soyons esclaves les uns des autres. Dans la suite de sa lettre, Paul énonce : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ » (6,2). Il peut maintenant nous inviter à l’engagement, à nous mettre entièrement « au service », une mise au service, non pour « se faire remarquer des hommes » (Mt 23,5), mais une mise au service qui loin d’être une servitude, est à recevoir aussi comme un don qui nous comblera puisque comme nous l’énonce si bien Martin Luther : « Le chrétien est l’homme le plus libre. Maître de toutes choses, il n’est assujetti à personne. L’homme chrétien est le plus serviable des serviteurs. Il est assujetti à tous. »

Et enfin la notion même de pardon est une libération, lorsque nous sommes invités à pardonner, cela peut paraître difficile, voire impossible, pourtant c’est le chemin qui nous libère de la haine, la haine qui nous enferme.

2° Égalité : de l’égalité à l’équité

L’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits… » Cet article nous rappelle que ce principe d’égalité n’est pas un principe qui pourrait engendrer l’uniformité, mais bien une égalité de droits et de dignité. Peut-être pour ne pas faire de contre-sens sur cette notion d’égalité est-il plus judicieux de parler d’équité.

Car, le petit d’homme, dès sa petite enfance, doit faire face aux inégalités. Et cette confrontation engendre un sentiment d’injustice. Nous sommes trop souvent persuadés que les principes de nos démocraties sont d’origine biblique, pourtant, un parcours biblique a de quoi nous étonner. Car, l’égalité en tant que mot n’existe pour ainsi dire pas dans la Bible.

Il n’est pas évident non plus, que la notion même d’égalité se trouve dans le texte. L’hébreu qui ne connaît pas le langage abstrait, se sert, pour évoquer ce qui pourrait s’en rapprocher, d’une seule lettre, une petite préposition que l’on peut traduire par « comme », une préposition au cœur du commandement du lévitique : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Le lecteur attentif perçoit que le souci de l’égalité n’apparaît pas comme tel dans la Bible hébraïque. Nous sommes déplacés, décentrés sur la « justice », tout particulièrement dans les Psaumes et dans les Prophètes. Une justice qui prend soin des petits, des faibles, des indigents : « Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, maintenant dit l’Eternel, je me lève. » (Ps 12, 6)

Lorsque Paul cherche à établir l’égalité entre les membres de l’Église, c’est aussi dans le souci des démunis, par le biais d’une grande collecte (2 Cor 8). Mais, c’est à travers le modèle de l’Église que Paul aborde les différences entre les hommes, non pour en faire une comparaison ou une hiérarchie, mais pour faire de celles-ci une richesse, pour mettre en lumière les complémentarités : « Vous êtes le corps du Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » (1 Cor 12, 27). Égaux, pas vraiment, complémentaires, assurément !

Mais au-delà du cercle de l’Église, l’Évangile nous invite tous, à la reconnaissance dans la différence. C’est une « petite bonne femme », ainsi que la nommait Luther qui nous ouvre la voie (Mt 15, 21 à 28). Cette « petite bonne femme », qui sait ce qu’elle veut, qui sait ce qu’elle peut. Lorsqu’elle fait irruption en criant à la suite de Jésus et de ses disciples, et qu’elle s’adresse à lui, le silence puis la réponse sont choquants, mais qu’à cela ne tienne ! Sa réaction est remarquable, sa répartie pleine d’intelligence. Elle ne se laisse pas ébranler par la réponse de Jésus qui frôle la xénophobie, qui est politiquement incorrecte.

Mais, elle a déjà franchi les obstacles, elle sait ce qu’elle veut, et elle a foi en cet étranger. Il peut guérir sa fille. Elle le croit profondément et cela la libère de toute crainte. Elle ose l’affronter. Ainsi, après avoir envahi l’espace privé, pénétré sur le territoire de l’autre, elle va montrer sa capacité à reconnaître sa position.

L’affrontement ne se fait pas alors dans un face à face, mais dans l’acceptation : elle ne remet rien en cause, elle consent. Elle est étrangère et ne veut pas se substituer. Elle énonce tout simplement que les miettes sont largement suffisantes. Elle reconnaît dans un même élan Jésus comme Seigneur, et qu’autour de la table, tous ne sont pas égaux, certains sont des enfants, et d’autres sont des chiens. La femme ne se laisse aucunement éconduire, elle se réapproprie la réponse de Jésus et en transforme la logique : « Oui Seigneur ! Et les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ».

Cette révolution implique une reconnaissance de sa situation concrète : celle d'une étrangère et d'une femme. Cependant cette dernière n'entérine nullement le statu quo. Mais, elle fait éclater le conformisme. Son attitude conduit à deux changements majeurs : le premier est la reconnaissance de la différence. À l'intérieur de la « maison de l'humanité », divers peuples se côtoient. Le second consiste dans la reconnaissance d'une forme de dignité, voire d'égalité dans l'altérité. Si les « petits chiens » sont différents des enfants, ils comblent, en même temps, leurs besoins, comme le laisse entendre la référence à la table puisque ce qui s'y produit n'empêche pas « les petits chiens » de consommer les miettes dans le même temps que les enfants.

Ainsi la rencontre de Jésus et de cette « cette petite bonne femme » va mettre en place une éthique qui prend profondément racine en nous, une éthique de la foi qui nous permet à la fois de ne plus craindre l’autre, tout en respectant les limites indispensables pour une relation vivifiante.

Cette éthique nous vient de l’extériorité de la grâce. Parfois, nous sommes enfants, et parfois, nous sommes petits chiens. Ainsi, nous ne sommes pas égaux, mais nous sommes également entendus, exaucés, aimés de Notre Père. C’est dans cet amour que l’homme va pouvoir puiser pour mettre en œuvre la suite de l’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « …Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » 

3° Fraternité : de la haine à l’amour du prochain

Fraternité : Une fois posé ce mot, il semble que tout devrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Puisque nous sommes tous frères et sœurs, nous devons immanquablement nous entendre, nous aimer. Tous les fantasmes sont de mise, que ce soit dans la société civile où la fraternité devrait être le bouclier à tous les conflits, ou dans l’Église où c’est bien connu, comme nous sommes tous frères et sœurs, nous formons une grande famille et nous nous aimons, en appuyant notre discours sur la Bible ! Alors commençons par lire la Bible, que nous dit-elle sur la fraternité ?

C’est le livre de la Genèse qui nous offre la réflexion la plus intense sur la famille, et ce n’est certainement pas un hasard si ce livre compte plus d’un quart des usages du mot « frère » de la Bible hébraïque. Le mot intervient de plus en plus souvent à mesure que le récit progresse, comme si la thématique prenait toujours plus d’ampleur, pour culminer dans l’histoire de Joseph. Mais, les histoires de frères commencent bien mal : impossible de se tromper ! Impossible de rêver ! Impossible d’être leurrer ! La fraternité est tout sauf une histoire simple. Car, être frères, ou sœurs n’est en aucun cas l’assurance d’une relation, qu’étonnamment, nous appelons « fraternelle ». Avec Caïn et Abel, on commence fort, par un meurtre. Puis successions de tromperies et de jalousies : Ismaël et Isaac, Jacob et Ésaü, enfin Joseph et ses frères. Alors est-il possible de parler de fraternité en prenant des exemples de fraternité biblique ? On l’a beaucoup fait avec des discours convenus, affirmant qu’avec un peu de bonne volonté et un saupoudrage de Jésus-Christ sur le tout, on pouvait être gentiment fraternel (mot qui paraissait véhiculer tout un sens sur lequel il était requis de ne plus s’interroger). Mais, pourtant les commandements d’amour qu’énonce Jésus ne concernent pas l’amour fraternel. Le seul endroit où nous trouvons un tel commandement, c’est dans un évangile apocryphe, celui de Thomas, où Jésus dit : « Aime ton frère comme ton âme ; veille sur lui comme sur la pupille de ton œil. » Mais dans les évangiles canoniques, nulle mention. Alors la fraternité n’aurait pas de sens, elle serait un leurre ?

Certes non, car les récits de fratries du livre de la Genèse ont une dynamique, une progression qui nous invite à cheminer. On part d’un meurtre pour arriver au pardon et à la réconciliation. L’histoire ne se limite pas à décrire une situation de haine, elle annonce clairement le chemin du pardon et de la réconciliation. La séparation entre Joseph et ses frères sera longue. Il faudra vingt ans avant qu’ils se retrouvent, comme auparavant pour Jacob et Ésaü. Comme si le temps devait passer : le temps d’éprouver les ravages causés par le conflit, le temps aussi que se cicatrisent certaines blessures. Mais cela ne suffit pas. Comme le narrateur de la Genèse le laissait entrevoir dès l’histoire de Caïn, il faudra que la parole se fraie un chemin pour que la vérité se fasse peu à peu et qu’elle ouvre la voie à une reconnaissance fraternelle. Et, d’autre part, dans le Nouveau Testament, Jésus redéfinit la famille et donc la fraternité : « ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu et la mettent en pratique.» (Luc 8,21). Formidable tournant dans l’histoire de Dieu et dans l’histoire des hommes. Un formidable tournant où chacun de nous va pouvoir s’adresser à lui en disant : « notre Père », nous unissant ainsi dans une même famille. Mais quelle que soit notre famille de sang ou de foi, rien ne serait possible sans l’intervention de Dieu, qui est là pour nous insuffler l’Esprit du pardon et de la réconciliation, ou la capacité à faire une conversion pour accepter l’autre. Il est notre Père, condition de la vie possible entre frères.

Cette dimension verticale de la paternité est probablement ce que nous avons mis de côté dans nos sociétés depuis un certain nombre d’années maintenant. Comme le journaliste Jean-Claude Guillebaud le met en lumière dans son ouvrage La force de conviction, à une « société des pères », gouvernée par la tradition et le souvenir, nous avons substitué une « civilisation des frères », dont les références sont moins absolues et surtout plus horizontales. Cette grande révision anthropologique est un phénomène collectif bien plus ample et plus complexe que ce qu’on est tenté d’appeler de façon trop restrictive un changement d’opinion. Nous voulons « être frères » alors même que nous oublions l’image de nos pères. Filiation et fraternité : l’un ne va pas sans l’autre, et c’est pourquoi, j’aime beaucoup cette image de la fin du livre de la Genèse (48) : le vieux Jacob, prenant sur ses genoux ses deux petits-fils pour les bénir, juste avant de mourir. Image de l’avenir, du possible, qui trouvent leurs racines dans un passé assumé. « Voyez quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes ! » (1Jean 3,1) 

Pour conclure j’insisterai sur la « triade », car notre devise est fait de ces trois termes : liberté-égalité-fraternité qui doivent être tenus ensemble, car si on les isole la conséquence de leur acceptation va à l’encontre du projet initial : construire une société plus juste, plus harmonieuse.

Liberté, Égalité, Fraternité : Dans une tension active et bénéfique, ces termes sont un chemin pour vivre ensemble, c’est là un beau projet évangélique !

Textes bibliques

Exode 20, 2

« C’est moi le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude.»

Galates 5, 13-14

13Mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne devienne pas un prétexte pour la chair ; par amour, faites-vous plutôt esclaves les uns des autres. 14Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Matthieu 15, 21-28

21Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. 22Et voici qu’une Cananéenne vint de là et elle se mit à crier : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon. » 23Mais il ne lui répondit pas un mot. Ses disciples, s’approchant, lui firent cette demande : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris. » 24Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » 25Mais la femme vint se prosterner devant lui : « Seigneur, dit-elle, viens à mon secours ! » 26Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. » – 27« C’est vrai, Seigneur ! reprit-elle ; et justement les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » 28Alors Jésus lui répondit : « Femme, ta foi est grande ! Qu’il t’arrive comme tu le veux ! » Et sa fille fut guérie dès cette heure-là.

Luc 8, 21

« Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »

Matt. 15:21-28, Gal. 5:3-14, Ex. 20:2