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11 novembre : violence ou paix?

Prédication prononcée le 11 novembre 2018, au temple de l'Étoile à Paris,

par le pasteur Louis Pernot

11 novembre 2018, centenaire historique du 11 novembre 1918. Il est bien, sans doute, de faire mémoire de nos morts « pour la France ». Il est bien de ne pas oublier, tant de vies fauchées, de jeunes qui auraient pu avoir un avenir, des enfants, des petits enfants et dont la vie a été stoppée par une balle, un éclat d’obus... Bien sûr, nos monuments aux morts ne comportent pas que des noms de héros, et il y a eu aussi bien des héros pendant la guerre qui n’y étant pas morts n’ont pas leur nom sur un monument, mais ceux qui ont survécu à la guerre ont souvent eu la possibilité de se construire un foyer, de laisser des descendants. Les jeunes morts pendant la guerre, en général, leur destin a été coupé court, et il est bon de dire que même si ils n’ont pas eu de descendance, même si ils n’ont pas eu de vie « après » la guerre, on ne les oublie pas. Ainsi avons nous dans notre église écrit les noms de ces jeunes qui étaient des promesses de vie qui n’ont pu se réaliser. Nous ne les oublions pas. D’ailleurs Dieu se souvient de chacun de ses enfants, qu’ils soient inscrits sur un monument ou non...

Mais cette commémoration du 11 novembre pose des questions, et il est toujours bon de se poser des questions, ensuite à chacun de donner ses réponses. En particulier, ces jeunes dont nous parlons, ils sont morts pour quoi ?

On cite parfois encoure aujourd’hui ces paroles grandioses du maréchal Foch rendant hommage à ces jeunes soldats tués en disant qu’on pouvait leur être reconnaissants parce qu’ils étaient morts : « pour la liberté ». (« Vous avez gagné la plus grande des batailles de l'histoire et sauvé la cause la plus sacrée, la liberté du monde »). Aujourd’hui, cela ne fait pas grand sens. Liberté de quoi ? Par rapport à qui ? Historiquement la réponse se trouve certainement dans l’idée de n’avoir pas été sous le joug allemand. Ainsi parlait-on alors de la « libération de l’Alsace et de la Lorraine ». Bien que ne prêchant pas le nationalisme, j’avoue être un peu chauvin, et je suis content que Strasbourg soit française ! Et je suis heureux que notre France ait un contour si régulier, si joliment hexagonal... content que l’Alsace et la Lorraine soient françaises ! Mais est-ce une infamie que d’être allemand ? Non certainement pas. Les allemands rêvent-ils d’être Français en se disant qu’alors ils seraient libres ? Evidemment que non.

Alors aujourd’hui on entend aussi que ces soldats auraient donné leur vie en combattant « pour la paix ». C’est très discutable. Le meilleur moyen d’avoir la paix, c’est de ne pas faire la guerre ! Et le 11 novembre n’a pas du tout été un gage de paix, au contraire, cette victoire arrachée, cet armistice calamiteux visant écrasant l’ennemi n’a fait que susciter des désirs de revanche et a amené 20 ans après un massacre encore plus considérable.

Quoi qu’il en soit, présenter ces enfants morts comme étant morts « pour la France » ne donne pas une très bonne image de cette France, en écoutant de tels discours, on a l’impression qu’elle est une sorte d’ogresse dévorant ses enfants, la France demande 1 million et demi de ses enfants, et on lui donne leur sang, et ensuite elle en redemande encore, et on lui redonne des millions de vies, et toute l’histoire de la France est parsemée de batailles, de guerres, de massacres, de sang, de souffrance, de morts réclamés par notre chère Nation pour pouvoir se maintenir. C’est effroyable !

Que célèbre-t-on alors le 11 novembre ? La réponse la plus moderne et sans doute la plus acceptable est de dire qu’on célèbre la paix. En effet, cette date est celle de la fin de la guerre de 14, l’une des plus terribles, et on se réjouit quand la guerre cesse, quand on revient à la paix. On peux préférer en effet, le 11 novembre célébrer la paix plutôt que la guerre ! Certes on peut dire qu’il faut se rappeler la guerre pour dire « plus jamais ça ! ». Mais ce discours est totalement inopérant, on le sait, il l’a été après 14 où l’on disait « jamais plus », la « der des der ». Mais voilà, peu de temps après on recommence de plus belle. Et il y a deux mille ans déjà les juifs après le massacre de la forteresse de Massada par les légions romaines disaient « jamais plus Massada »... Paroles inutiles. Se rappeler les massacres ne garantit pas contre les massacres futurs !

Oui donc, célébrons la paix, tournons nos regards vers la paix, désirons la paix, faisons la paix, aspirons à la paix, il n’y a rien de mieux à faire. Mais le 11 novembre n’est-il vraiment que ça ? Si c’est la fête de la fin de la guerre, la fin de la souffrance et des morts, alors c’est aussi une bonne nouvelle pour l’Allemagne. Alors pourquoi l’Allemagne de fête-elle pas le 11 novembre ? La réponse vient à l’esprit de tout le monde : parce qu’elle a perdu. Nous y voilà, qu’on le veuille ou non, le 11 novembre est un peu la fête de la victoire des alliés. Et d’accord pour célébrer la paix, mais sans doute, le 11 novembre n’est-il pas la bonne date pour le faire ! Mais d’ailleurs, victoire sur quoi et sur qui ? Victoire du bien sur le mal, des bons contre les méchants ? On ne peut dire une telle chose.

Mais alors, en 14, on se battait pour quoi ? On ne le sait pas très bien. Ou les raisons ne semblent pas franchement valoir 10 millions de morts dans le monde. En 40 on voit bien, il s’agissait de lutter contre une idéologie terrible : le nazisme, mais là ?

En fait, cette guerre, il faut bien l’admettre, n’avait pas grand sens, elle n’était que l’expression de la violence inhérente à l’humanité. On dit « plus jamais ça », et depuis des milliers d’années, on recommence toujours, et ce sont des guerres, toujours des guerres, des batailles, de la violence, de la souffrance. Ce 11 novembre, s’il doit nous rappeler le souvenir de la grande guerre, fait juste pleurer sur l’humanité. Comment croire dans l’homme quand on voit ce qu’il est capable de faire. A quoi servent la raison, la science, la philosophie, la religion même si c’est juste pour en arriver là ? La guerre de 14 a d’ailleurs été un événement de rupture dans la pensée occidentale. A la fin du XIXe siècle, l’homme était très fier de ses progrès, de sa sagesse et de sa science, il n’était pas loin de se penser tout-puissant, capable de tout expliquer, de tout dominer, de tout maîtriser, mais voilà qu’au moment d’accéder à cette prétendue gloire de l’humanité, on retombe dans la barbarie et on laisse nos enfants mourir sous le fer et le feu dans des tranchées humides pleines de rats et de vermines, les rendant moins que des bêtes. Il faut croire que de toute manière, la violence est primordialement inscrite dans l’humain, il ne faut pas l’oublier, et apprendre à faire avec. La Bible ne dit rien d’autre d’ailleurs avec le récit de Caïn et Abel, tout au début de l’histoire de l’humanité, ils ne sont que quatre, c’est quand même assez simple, et il faut qu’il y en ait deux qui s’entretuent !

Qu’en dire ?

D’abord qu’il faut admettre que l’humanité n’est pas capable de se donner à elle-même le salut. N’attendons donc pas que l’humain nous donne la paix. Aucun humain ne peut nous sauver, ni rien d’humain. Ce ne sont pas les nations, pas les pays, pas un gouvernement, pas un chef d’état qui nous sauvera, ni aucune secte, ni aucune idéologie humaine. Bien sûr, les politiciens de tout poil tentent de récupérer le 11 novembre pour dire que eux au moins ils sauront garantir la paix, et donner le bonheur à leurs administrés... Il faut être naïf pour le croire. Aucun homme ne peut garantir une paix durable ou donner le bonheur à son peuple. Il n’y a que des gouvernements moins pires que d’autres, mais aucun ne nous sauvera.

Le salut et la paix véritables ne peuvent se trouver qu’en Dieu, hors de ce monde, et il faut prendre de la distance et relativiser tout ce qui est de ce monde. Ainsi le Christ dit-il que dans le monde, « il y aura toujours des guerres et des bruits de guerre » (Matt. 24:6), c’est comme ça, il faut le savoir et s’y faire, mais dit-il, « cela n’est pas la fin », c’est-à-dire, pas la finalité, il ne faut pas s’y résigner, mais chercher plus loin, chercher ailleurs que dans l’humain cette paix à laquelle nous aspirons, il faut s’élever et chercher en Dieu, en Christ, là est la « fin », le but vers lequel nous pouvons tourner nos yeux pour espérer pour dépasser la guerre et aller plus loin.

Nous n’avons donc pas besoin d’attendre que ce soit le monde des hommes qui nous fasse justice ou nous donne tout ce dont nous avons besoin. Toujours ce monde des hommes est injuste, belliqueux, ce sont les violents qui s’en emparent pour nous diriger, il faut l’admettre, nous ne sommes pas dans le Royaume de Dieu.

Ce monde de violence, c’est cela le « monde » donc parle l’évangile de Jean et dont il nous dit de nous méfier : quand Jean parle du « monde », c’est pour dire le monde matérialiste mû par des sentiments purement humains de propriété, de désir de pouvoir, de posséder, d’écraser l’autre, de garder toute la place pour soi et ses amis, de revanche, de vengeance et d’égoïsme. Mais n’ayez pas crainte, dit le Christ : « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16:33-35).

Dans sa dernière prière, dite « prière sacerdotale » (Jean 17), le Christ nous invite à ne pas être de ce monde, à prendre de la distance par rapport à lui. Dont acte... Mais aussi à ne pas nous en retirer. Il faut vivre dans ce monde parce que nous avons quelque chose à y faire, nous pouvons y être des ferments de paix et de générosité. Certes, le monde matériel est dur, et notre vie, depuis notre naissance est confrontée à la violence, mais il ne faut pas s’y résigner pour autant. Certes, on peut chercher en Dieu la source de son équilibre, de sa paix, de sa vie, mais on peut aussi essayer de ramener un peu de Royaume de Dieu sur la Terre, y mettre un peu de justice, de paix, de douceur, de tendresse ou de fraternité, quelles que soient les violences de tout ordre que l’on doive subir sans cesse.

On a ainsi de nombreux témoignages de poilus dans les tranchées, ou pendant les guerres, en camps de concentrations qui ont sur apporter un peu d’humanité dans un monde déshumanisé. Et on comprend le succès qu’à pu avoir ce film montrant des soldats allemands et français fraternisant à Noël pour s’embrasser en sortant momentanément de leurs tranchées. Voilà de l’humain qui surgit, comme une fleur merveilleuse au milieu d’un champ de bataille désertique. Cela est essentiel, et donne sens à la vie, on peut ainsi apporter des choses semblables, si ce n’est pour soi, au moins pour les autres.

Ensuite, certainement, faut-il supporter patiemment cette violence inhérente à l’humanité, et l’exemple des poilus peut nous y aider. Dans nos malheurs, nos souffrances, nos combats, nous pouvons penser à ces hommes qui ont été bien plus malheureux que nous et qui ont bien plus souffert, cela peut nous conduire à relativiser notre malheur... Mais on peut faire plus que de supporter passivement. En particulier, l’exemple du Christ sur la croix (qui aussi nous montre l’exemple de quelqu’un qui a souffert infiniment et jusqu’à la mort non seulement dans son corps physique, mais aussi de trahison, d’injustice et d’ignominie), nous permet de ne pas nous sentir seuls dans notre malheur, mais peut aussi nous permettre de penser que cette souffrance peut mener quelque part de bien plus lumineux. En effet, le chemin de croix du Christ n’est pas une descente vers la mort et l’anéantissement, mais une montée vers la vie.

Ainsi, avec l’aide de Dieu tous nos chemins de croix, nos souffrances, nos batailles, petites ou grandes, les guerres que nous subissons, planétaires ou individuelles peuvent ne pas être que des peines à subir, et peuvent nous conduire vers la lumière et la vie. La clé de la chose, c’est le Christ qui nous la révèle, c’est de donner sa vie, c’est de s’oublier soi-même pour s’offrir aux autres. Dans ce sens, il est bien et beau d’honorer ceux qui en 14 « ont donné leur vie ». « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime ! » (Jean 15:13). Et s’il y a quelque chose de beau dans cette mémoire que nous faisons de nos poilus, c’est justement la notion de sacrifice : donner sa vie. Tous certes n’ont pas eu le choix, beaucoup ont été enrôlés de force dans un combat qui n’était pas le leur, beaucoup n’ont pas « donné » leur vie, mais elle leur a été prise sans leur consentement ! Mais certains ont eu vraiment l’idée de donner leur vie. Ca c’est beau et grand. Et dès que l’on donne aux autres alors tout change et on passe de la mort à la vie. Il n’est pas sûr que la cause ou le lieu étaient les meilleurs du monde dans ce conflit absurde... et donner sa vie n’est pas forcément s’exposer aux balles d’une mitraillette en sortant d’une tranchée, aujourd’hui il y a mille manières de le faire. Donner, c’est donner ce que l’on a, du temps, de la disponibilité, de l’énergie, des paroles qui font du bien, de l’affection, ou quelque chose de matériel, ou son bien... peu importe, c’est le mouvement vers l’autres qui donne la vie. Ainsi, si vous souffrez, alors au moins soulagez les souffrances des autres, et que votre vie, si pesante soit-elle puisse au moins devenir une bonne nouvelle pour ceux qui vous entourent dans la grisaille !

Et puis vous n’êtes pas tout seuls dans cette tâche difficile, vous avez un seigneur qui vous comprend, qui vous console, qui vous conforte et qui est mort pour vous, mort pour vous donner la recette, le secret de la paix, de la joie, et du salut qui est justement de vivre et mourir pour les autres et non pour soi.

Donc oui, il existe une violence qui m’est imposée par le seul fait que je vive sur terre où tout n’est que violence...
Avec Dieu je peux supporter cette violence et la transcender... Mais dans tous les cas prétendre vouloir résoudre la violence par la violence ne serait qu’aggraver les choses : Jésus nous dit bien :  « Moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre » (Matt. 5:39). Il ne s’agit pas d’être passif, ou de se laisser faire et ainsi de laisser triompher la violence, mais comme le dit Paul, autant que possible, « être victorieux du mal par le bien ». (Rom 12:21).

En effet, si l’on parle de violence, il y a celle que je subis, mais il risque aussi d’y avoir celle que je cause moi-même, et il faut y prendre garde. Ca c’est grave, et la mise en garde se trouve dès le récit de Caïn et Abel : « Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. L’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs (se portent) vers toi : mais toi, domine sur lui » (Gen. 4:6-7). Quand il y a tentation de violence, si justifiée peut-elle nous paraître, le péché n’est pas loin, il faut réagir positivement, et relever la tête.

Et tout cela parce que notre Dieu est un Dieu de paix. La paix est la valeur au dessus de toute valeur. Peut-être même plus importante que l’amour ? Peut-être pas, mais en tout cas, l’amour sans paix n’est pas de l’amour ! Et la paix sans amour non plus d’ailleurs. Les deux sont indispensables et inséparables, mais si l’on parle beaucoup de l’amour du prochain, on ne parle pas assez dans nos églises de la paix.

La paix, shalom pour les juifs, salam pour les musulmans, l’i-slam est la religion de la paix, tous, de toute religion, nous devons travailler pour la paix, œuvrer pour la paix, se réjouir de la paix. Nous sommes invités à être des êtres de paix, et cela peut se faire si nous trouvons pour nous-mêmes la paix en croyant dans un Dieu de paix : il faut chercher en Dieu la paix pour pouvoir donne la paix. C’est par là que nous pouvons nous rapprocher de Dieu, et c’est en Dieu que nous pouvons avoir la paix.

Tout cela est résumé dans cette béatitude qui dit l’essentiel : Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés enfants de Dieu.

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Romains 12:17-21

17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : A moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. 20Mais
  Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ;
  S’il a soif, donne-lui à boire ;
  Car en agissant ainsi,
  Ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête.
21Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien.

 

Genèse 4:1-7

1L’homme connut Ève sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle dit : J’ai mis au monde un homme avec (l’aide de) l’Éternel. 2Elle accoucha encore de son frère Abel. Abel devint berger de petit bétail et Caïn cultivateur. 3Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Éternel. 4Abel, lui aussi, apporta des premiers-nés de son petit bétail avec leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; 5mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. 6L’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? 7Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs (se portent) vers toi : mais toi, domine sur lui.

 

Psaume 120:5-7 et Psaume 122

5Malheureux que je suis de séjourner à Méchek,
  De demeurer parmi les tentes de Qédar !
  6Trop longtemps mon âme a demeuré
  Auprès de ceux qui haïssent la paix.
  7Je suis (pour la) paix ; mais dès que je parle,
  Eux, (ils sont) pour la guerre.

 

  1Cantique des montées. De David.
  Je suis dans la joie quand on me dit :
  Allons à la maison de l’Éternel !
  2Nos pieds se sont arrêtés
  A tes portes, Jérusalem !
  3Jérusalem, toi qui es bâtie
  Comme une ville qui forme un ensemble bien uni.
  4C’est là que montent les tribus, les tribus de l’Éternel,
  Comme témoignage pour Israël,
  Afin de célébrer le nom de l’Éternel.
  5Car là sont installés les trônes pour le jugement,
  Les trônes pour la maison de David.  6Demandez la paix de Jérusalem !
  Qu’ils vivent tranquilles ceux qui t’aiment !
  7Que la paix soit dans tes remparts,
  Et la tranquillité dans tes donjons !
  8A cause de mes frères et de mes amis,
  Je dirai donc : Que la paix soit en toi !
  9A cause de la maison de l’Éternel, notre Dieu,
  Je recherche ton bonheur.

Gen 4:1-7, Ps. 120:5-7, Ps.122