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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

Evangile de Jean

Leçon pour Ecole Biblique (enfants de 8 à 12 ans)

Ci-dessous, de simples notes pédagogiques, sans autre prétention que de donner des pistes de lecture pour les adultes voulant initier des enfants à la lecture des textes cités.

Le Lavement des pieds

Jean 13:1-17
ou lecture courte : Jean 13: 1-2a, 4-5, 12-17

Jésus fait un geste de service, d’humilité. A la fin de sa vie, il donne un enseignement ultime, pour dire l’essentiel, il fait un geste en exemple pour marquer ses disciples.

La « Pâque » (au singulier) est une fête juive : c’est la fête de la sortie d’Égypte.

Le « Diable », ne désigne pas une personne s’opposant à Dieu, mais le mal en général. Seul Dieu est actif dans le monde, il n’y a pas de force du mal intelligente et organisée qui lui fasse concurrence.

A l'époque, les gens marchaient pieds nus ou en sandales. Les pieds étaient très sales, et il paraît que même les serviteurs (qui s’occupaient des maîtres) n’étaient pas obligés de laver les pieds du maître. C’était dégradant.

Jésus en lavant les pieds, met en avant le service. Il donne un exemple pour dire ce qui est le plus important de tout l’Évangile.
Le service, c’est de faire quelque chose gratuitement pour l’autre, chercher à l’aider, à faire quelque chose pour lui.

On dit que la base de l’Évangile c’est « d’aimer son prochain comme soi-même », certes, mais c’est vague, et on ne sait pas bien ce que ça veut dire concrètement. Là, le commandement de servir humblement, c’est très concret et essentiel.

Et c’est la source d’une grande joie (v.17) : « Je vous ai dit ceci afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite ».

  Le lavement des pieds

Jésus lave les pieds de ses disciples

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » dans les Actes des Apôtres (Actes 20:35). (c’est une « agrapha » : parole du Christ mais qui n’est pas dans les évangiles). C’est vrai, et le vrai secret de bonheur, parce que faire plaisir aux autres, donner, on peut toujours le faire, cela ne dépend que de nous, alors que recevoir des autres, ça dépend des autres. Donc c’est là le secret pour pouvoir être heureux toute sa vie dans toute circonstance, sans être dépendant du fait d’avoir autour de soi des gens généreux ou non, d’avoir de la « chance » ou non.

NB : servir ne veut pas dire « être un pigeon ». On peut rendre service sans que ce soit une faiblesse mais le faire comme une conviction, et même le dire, en montrant que c’est un choix et pas une soumission ou une naïveté. Alors les autres respectent et interprètent le geste comme un don et pas une mollesse ou un abandon, il faut montrer le service comme un acte de force et pas comme une faiblesse. Ainsi Jésus dit : « ma vie, personne ne me l’enlève, c’est moi qui la donne » Jean 10:18.

Et dans un autre Évangile, Jésus dit un peu la même chose : Matt. 20:25-28 « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme libération pour la multitude. » (=Matt. 23 :11)

Non, tu ne me laveras pas les pieds!

Non, tu ne me laveras pas les pieds!

 [Quant au passage supprimé, (v. 6-10), il dit autre chose : qu’il faut accepter aussi de se laisser laver les pieds. Pierre a de l'orgueil et veut refuser : il refuse le fait que l'on peut avoir besoin du Christ.

C’est aussi une forme d’humilité que d’accepter de recevoir et de reconnaître qu’on peut avoir besoin des autres.]

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