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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

L'Evangile de Matthieu

Leçon pour Ecole Biblique (enfants de 8 à 12 ans)

Ce dessous, de simples notes pédagogiques, sans autre prétention que de donner des pistes de lecture pour les adultes voulant initier des enfants à la lecture des textes cités.

Elles seront perfectionnées au fur et à mesure, et complétées d'éléments pédagogiques d'animation.

 

La parabole des Talents

Lire : Matthieu 25:14-30

 

Ce texte est une parabole : il faut chercher qui représentent les personnages.

Le Maître, c’est Dieu (toujours), et les serviteurs, c’est nous.

Le maître donne des talents aux serviteurs. En fait, c’et beaucoup d’argent. 1 talent est une mesure de poids, c’est 34 kg. 34Kg d’argent, aujourd’hui, c’est 25.000€.

Qu’est-ce que Dieu nous donne en fait, que représentent les talents ?

Deux solutions.

Soit : on dit que Dieu confie aux hommes ce qui lui appartient, la création, le monde. Chacun est ainsi responsable d’une partie du monde. Certains peuvent beaucoup (ont beaucoup de talents), d’autres une toute petite part. Peu importe, il faut que chacun fasse ce qu’il peut. La seule chose mauvaise, c’est de ne vouloir rien faire (enterrer le talent).

Autre solution : à chacun de dire ce qu’il a reçu dans sa vie, quelles chances particulières, dans sa vie, ou chaque jour. Ce qui nous est demandé, c’est de voir ces chances comme des responsabilités, des points de départ pour faire quelque chose, les utiliser pour les développer et les mettre au service des autres. Ce qui est mauvais, ce serait de refuser ses grâces, il faut en profiter... et en faire quelque chose.

Donc nous pouvons profiter de nos chances, pas de culpabilité. Mais pas juste pour les consommer, pour les développer. Celui qui a 5 talents, ne dit pas : « chic je vais pouvoir faire une fête et tout dépenser ». Il en profiter, mais pour développer, multiplier, et peut être en avoir à redonner (Cf. parabole du semeur).

Les talents sont donc aussi des responsabilités.

L’important, ce n’est pas le niveau absolu où on arrive, mais d’avoir fait ce qu’on peut avec ce qu’on a : les deux premiers serviteurs sont traités absolument de la même manière : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, sur beaucoup je t’établirai, entre dans la joie de ton maître » qu’ils aient gagné 2 ou 5 talents.

[Nota : le mot « talent » de la langue courante vient de cette parabole. Certes, il faut développer ses talents, s’appuyer dessus, mais ce n’est pas seulement ça : cela concerne toutes nos chances.]

Le dernier verset est difficile : v.29 : « on donnera à celui qui a, et à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a » semble anti évangélique, en fait non. Déjà il y a un problème de logique, celui qui n’a rien, on ne devrait rien pouvoir lui retirer. Si on lui retire quelque chose, c’est qu’en fait il avait quand même quelque chose. C’est lui qui pensait à tort ne rien avoir.
C’est le résumé de toute la parabole : il faut construire sur ses plus et non ses manques, voir ses chances et non ses malchances. Voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Sinon on fini aspiré par le rien, et perdre même les chances qu’on avait et qu’on n’a pas su saisir ou dont on n’a pas su profiter.

 

Refusdon

Le mauvais serviteur refuse de don du maître

 

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