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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

L'Evangile de Matthieu

Leçon pour Ecole Biblique (enfants de 8 à 12 ans)

Ce dessous, de simples notes pédagogiques, sans autre prétention que de donner des pistes de lecture pour les adultes voulant initier des enfants à la lecture des textes cités.

La guérison du paralytique

Lire : Marc 2:1-12 (ou Matthieu 9:1-8, plus court)

Encore un miracle, une guérison cette fois, la guérison d'un « paralytique », c’est-à-dire d'un « paralysé ».

C'est une belle histoire des quatre personnes qui aident leur ami en difficulté, et même vont le faire passer par le toit. (En fait, les maisons en Palestine avaient un toit tout plat avec une trappe fermée par des joncs (il ne pleut pas souvent là-bas). Les gens qui amènent le paralytique sont motivés, opiniâtres et astucieux).

Là encore, au-delà de la guérison elle-même il faut se dire que ce paralytique, ce peut être nous, non pas parce qu’on aurait un handicap physique, mais parce qu’il arrive qu’on ait quelque chose qui nous empêche d’avancer dans notre vie. C’est une question morale : certaines personnes handicapées, en chaise roulante avancent dans leur vie, et d’autres en bonne santé physique sont bloqués. Les causes peuvent être multiples.

Jésus peut aider.

Le première chose que dit Jésus c’est : « tes péchés sont pardonnés ». C’est important : trop souvent nous risquons de nous sentir coupables des problèmes ou des souffrances que nous avons. Il faut se libérer de cette idée. Ensuite c’est juste, quand on se sent coupable, on n’arrive plus à avancer. On a peur de tout, peur de rater, de mal faire, il faut avoir confiance en soi et avancer sans avoir peur. Jésus pense qu’il faut repartir à neuf, il ne faut pas rester à regarder le passé ; il faut se tourner vers l’avenir et avancer. Et le péché, c’est notre imperfection fondamentale : nous sommes imparfaits et nous faisons par nature plein de choses mal et pas comme il faudrait. Jésus dit qu’il ne faut pas s’en catastropher et avancer quand même. Dieu nous accepte même imparfaits, et il nous pardonne. Nous pouvons donc aller avec confiance et avancer sans avoir sans cesse peur de mal faire ou de se tromper.

Ensuite Jésus dit au paralytique : « lève-toi, prends ton lit et marche ». Il le libère et lui dit que ses problèmes ou handicaps ne doivent pas l’empêcher d’avancer dans sa vie. Pourquoi doit-il porter son lit ? Parce que le lit, sans doute le brancard sur lequel il était porté représente son infirmité. Nous avons tous des problèmes, il faut faire avec, les assumer, et avancer tout de même. Cela veut dire : « prends ton handicap, ta difficulté, ton problème et en route ». Jésus nous libère des blocages et nous aide à avancer malgré tout.

Et le miracle, c’est un renversement : au départ, c’est le lit qui porte la malade, à la fin, c’est le malade qui porte le lit. Au départ, le malade est l’objet et la maladie le sujet, après, il redevient sujet, acteur de sa vie (même s’il doit trimballer ses difficultés).
Quelle que soit la difficulté, Jésus nous aide à assumer nos problèmes et à avancer.

Paralytique

Le paralytique desecendu par ses amis

Remarques :
Pardonner les péchés, pour les juifs, c’était un blasphème de la part de Jésus parce qu’ils pensaient que Dieu seul peut pardonner. Mais Jésus nous apprend que nous avons nous aussi le pouvoir de pardonner.

« Craindre Dieu », ce n’est pas avoir peur de lui, mais le respecter. Cela voulait dire en fait : « être croyant ».

« Scribe » : c’était un théologien de l’époque, spécialiste de l’écriture.

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