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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

Evangile de Jean

Leçon pour Ecole Biblique (enfants de 8 à 12 ans)

Ce dessous, de simples notes pédagogiques, sans autre prétention que de donner des pistes de lecture pour les adultes voulant initier des enfants à la lecture des textes cités.

La femme adultère

Lire: Jean 8:1-11

La « Montagne des Oliviers » était un lieu avec un jardin où Jésus aimait aller avec ses disciples, c’est là qu’il sera arrêté.
Les scribes étaient les théologiens, ceux qui écrivaient, et les pharisiens étaient les juifs intégristes de l’époque, particulièrement opposés à Jésus qu’ils considéraient comme trop libéral !

Ici l’adultère dont il est question, c’est une fiancée qui avait couché avant le mariage car elle est lapidée. (Si ça avait été une femme mariée elle aurait été égorgée d’après la loi juive). Enfin peu importe, la femme avait fait une faute grave pour la loi juive.

Les Pharisiens tendent un piège à Jésus : ils savaient que lui il était plutôt pour ne pas juger et pour pardonner, mais soit il sauve la jeune femme et est condamné car il alors il s’oppose à la loi juive, soit l’inverse.
Jésus est malin, il parvient à libérer la femme sans se faire condamner lui.

Jésus ne condamne pas la femme. Pour lui, la religion ce n’est pas pour condamner les gens, ni pour les tuer, mais pour les aider à vivre. La religion, ce n’est pas pour culpabiliser les gens, mais les libérer et les aider à avancer. Et comment libérer ? Jésus le fait en montrant que les autres ne valent pas forcément mieux. Personne n’est parfait, il ne faut donc pas accepter de se sentir coupable par rapport aux autres. Quant à Dieu, il nous pardonne.

Ce texte montre l’absoluité radicale du pardon. Jésus pardonne (« je ne te condamne pas »), alors même que la femme ne demande pas pardon. Dieu pardonne si on demande pardon, ça on le savait, mais là, cela va plus loin : Dieu peut pardonner même si nous ne savons pas demander, simplement parce qu’on est faible, qu’on souffre et qu’il nous aime. Dieu pardonne. Point ! Mais il n’incite pas à mal faire pour autant : il lui dit « va et ne pèche plus ». Jésus libère, mais pour permettre de repartir à neuf.

Au lieu de juger de haut comme les pharisiens, il s’abaisse à son niveau, il vient à elle, lui parle, l’écoute. Il ne demande pas de détails à la femme, elle a péché, bon on le sait et on n’en parle plus, l’important, c’est d’aller de l’avant et de faire mieux la prochaine fois.

Il écrit dans le sable, on ne sait pas quoi. (C’est la seule fois où on voit Jésus écrire), parce qu’il lui dit un message personnel qui ne nous regarde pas. Jésus ne donne pas une loi immuable pour juger les gens, mais dit dans le cœur de chacun ce qu’il peut faire pour avancer et pour le servir. Ca ne regarde que chacun dans sa propre relation à Dieu.
(Voir éventuellement : Matth. 7:3 : la paille et la poutre.)

 Jésus écrit sur le sable

Jésus écrit sur le sable

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