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56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

L'évangile de Jean

Leçon pour école biblique (enfants de 8 à 12 ans)

Ci-dessous, de simples notes pédagogiques, sans autre prétention que de donner des pistes de lecture pour les adultes voulant initier des enfants à la lecture des textes cités.

L'amour

Lire: 15:9-17

Jésus dit là l’essentiel de l’Évangile : l’amour.

L’amour, c’est la base de tout : c’est ce que Jésus rappelle à plusieurs reprises dans ce qu’on nomme le « sommaire de la loi » : « tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Et : tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12 :30–31). Aimer Dieu et son prochain, c’est la chose la plus importante, cela remplace tous les commandements, c’est la source de tout bien.

Cet amour que nous commande l’Evangile, ce n’est pas la sympathie. Il y a des gens qu’on n’aime pas et c’est comme ça. Mais l’amour dont parle Jésus, c’est le fait de porter attention à l’autre, d’essayer de le comprendre et de lui vouloir du bien.

Cela complète le passage précédent sur le cep et les sarments : le meilleur fruit que nous devons donner, c’est l’amour pour les autres, et pour ça, il faut se savoir aimé, et il y a une source d’amour infinie en Dieu pour nous. Parce que l’amour, ce n’est pas seulement ce que Dieu commande, c’est aussi ce qu’il nous donne. Dans tous les cas, pour aimer, il faut se brancher sur une source d’amour, de bien, et de joie, c’est ce que nous avons en Dieu par Jésus Christ.

Et Jésus n’est pas un tyran qui ordonne ce qu’il ne fait pas, il a montré l’exemple en nous aimant en premier.

Et le fait de porter du fruit, ça profite aux autres, mais aussi à nous : « je vous ai parlé ainsi afin que votre joie soit complète » (v. 11). La religion de l’Évangile donne beaucoup de joie à celui qui la suit, ce n’est pas juste une exigence de se sacrifier et de souffrir, c’est une voie pour être heureux.

v. 13 : Jésus nous traite comme des amis, il ne nous donne pas des ordres à obéir sans comprendre, mais il nous explique et nous traite comme des grands, nous sommes responsables. Et Jésus est notre ami.

L’amour est partout dans l’évangile de Jean : Jean 3 :16 : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle ». Là, c’est l’amour que Dieu nous offre et qui donne à celui qui s’appuie dessus et s’en nourrit une dimension extraordinaire et éternelle à sa vie. C’est aussi en Jean 14 (v.15 où Jésus demande de garder les commandements, et que c’est de l’aimer)

Et surtout on retrouve une grande importance de l’amour dans la première épître de Jean (juste avant l’Apocalypse, à la fin du Nouveau Testament)

Lire I Jean 4: 7-21. On y trouve là développée l’importance de l’amour avec quelques passages essentiels à connaître :
I Jean 4:8 « Dieu est amour ». C’est connu, important et c’est de là que ça vient. On peut le comprendre dans les deux sens : Dieu se définit le mieux par l’amour qu’il nous donne, ou croire en Dieu, en fait, c’est croire dans l’amour, tout simplement. C’est ce qui est développé en I Jean 4 :11 : croire en Dieu c’est compliqué parce qu’on ne sait pas très bien qui il est, mais l’essentiel, c’est d’aimer.

I Jean 4:18= « l’amour parfait bannit la crainte ». Et donc puisque Dieu nous aime, nous n’avons pas à avoir peur de Dieu, ni du jugement, ni d’aller en enfer... (voir leçon précédente à propos des sarments jetés au feu, il n’y a pas à en avoir peur).

Et enfin I Jean 4:19 « pour nous nous aimons (Dieu ou les autres), parce que Dieu nous a aimé en premier ». C’est essentiel. Dieu n’aime pas seulement ceux qui se comportent bien, mais il aime le premier, et c’est parce que nous sommes aimés par Dieu que nous pouvons aimer. C’est ce qu’on appelle « la grâce ». Dieu nous aime gratuitement et inconditionnellement, c’est le point de départ du bien que nous pouvons faire, ce qui illustre la leçon sur la parabole du cep et des sarments.

Le Cep et les Sarments

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