Skip to main content
56, avenue de la Grande-Armée, 75017 Paris

Bénévole ou Bienveillant ?

 

J’aime ce mot de « bénévole », cela doit venir du latin « bien » et « vouloir » sans doute. Le bénévole, c’est celui qui fait une chose parce qu’il le veut bien, celui qui a de la bonne volonté.

L’Etoile fonctionne grâce à ses bénévoles, il y en a plus d’une centaine qui font gratuitement quelque chose... de grand, ou de petit pour que cette paroisse soit ce qu’elle soit. Ils sont une image de ce que nous prêchons : la grâce. Agir pour le bien, sans rien attendre en retour, sans salaire, ni menace, gratuitement, « par grâce ».

Et toujours loin de la théologie des œuvres, je dirais que l’essentiel du « bénévole », plus que ce qu’il fait effectivement, est la façon avec laquelle il le fait. C’est ainsi que «bénévole » vient de « benevolus » qui signifie aussi « bienveillant ». Le bénévole, ce n’est pas seulement « celui qui veut bien », mais aussi celui « qui veut du bien ».

Tous ceux qui ont intervenu dans des associations savent que les bénévoles ne sont pas toujours faciles. Quand on reste dans le « faire », il y a toujours, sous-jacente, une demande de rétribution, que ce soit sous forme de reconnaissance, de pouvoir ou de temps arraché aux autres, ou aux responsables. Vous l’avez compris, et j’en rends grâce tous les jours, ce n’est pas l’esprit qui règne à l’Etoile ou chacun fait ce qu’il a à faire avec conviction, dévouement, et bienveillance, ou chacun donne sans faire sonner de la trompette devant lui pour qu’on l’admire, mais donne (parfois peu... mais parfois beaucoup) sans que sa main gauche ne sache pas ce que fait sa droite (Matt 6 :2-3).

Tout cela est bien précieux parce qu’il y a ainsi un nombre extraordinaire de choses qui, à l’Etoile, se font « toutes seules » pour qu’elle fonctionne au mieux. Cela pousse aussi à la reconnaissance parce que ce sont souvent ceux qui sont déjà tellement pris par ailleurs, ou sollicités qui veulent bien néanmoins en faire le plus. Cela donne envie à soi-même d’en faire encore d’avantage et de donner encore.

Je me contredirais en venant maintenant tresser des couronnes à certains d’entre eux plus particulièrement. Ces couronnes, je les tresse dans mon cœur, et Dieu dans le sien... mais je voudrais profiter des renouvellements des Conseils Presbytéral et du Diaconat pour citer certains qui ont eu un rôle plus visible : Michel Widmer qui a présidé le Diaconat avec sa rigueur et son engagement habituels et qui laisse la place à Jean-François Montfajon. Bertrand Hutchings qui cesse sa fonction de trésorier, fonction qu’il a assurée avec des qualités de dévouement, de sérieux, et de gentillesse peu communes. Il était secondé par Isabelle de Lanlay qui a apporté dans l’équipe un soutien d’amitié d’efficacité et de créativité essentiel. C’est Philippe Lhuillier qui a eu la gentillesse d’accepter de prendre la relève, toujours aidé par Michèle Kopecky et Dominique Maroger pour la comptabilité...

Et puis des noms encore se bousculent dans mon esprit si mon papier n’a plus de place, mon amitié, ma prière et la vôtre en a encore...

 

Louis Pernot